URSS dans Loxias


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Loxias | Loxias 40. | Panaït Istrati, « l’homme qui n’adhère à rien »

Un voyage dans l’URSS de 1928 : Panaït Istrati, Bilili, Nikos Kazantzaki et Eleni Samios

Cet article est une présentation de l’ouvrage d’Eleni Samios-Kazantzaki, La Véritable Tragédie de Panaït Istrati, suivie de la correspondance Panaït Istrati-Nikos Kazantzaki et des lettres de Victor Serge à Panaït Istrati.

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Trois voix pour la vérité : Panaït Istrati, Victor Serge, Boris Souvarine

Lorsqu’à son retour d’URSS Panaït Istrati décide de dénoncer la vérité du système soviétique, il signe de son nom, sous le titre Vers l’autre flamme, une œuvre en trois parties dont seule la première, Après seize mois dans l’URSS, est de lui, les deux autres, Soviet 1929 et La Russie nue, étant respectivement de Victor Serge et de Boris Souvarine. De tonalité différente, les trois parties de ce livre singulier révèlent également un esprit et un point de vue différent, quoique complémentaire, sur la Révolution prolétarienne et, si l’ensemble vise bien à une dénonciation, celle-ci n’est pas de la même ampleur chez les trois auteurs. Néanmoins, l’identité de la démarche ainsi que celle des thèmes abordés suscite un questionnement quant aux motivations qui les ont conduits à réaliser un tel ouvrage ainsi que sur les buts poursuivis. Quelles défaillances du régime établi depuis douze ans en Russie pouvaient provoquer cette protestation à trois voix ? Que cherchait à prouver ce triple témoignage ? Quel message voulaient transmettre les auteurs sous le titre Vers l’autre flamme ?

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Loxias | Loxias 46. | Doctoriales

Le communisme comme alternative à Dieu : problématique de la sécularisation dans l’œuvre d’Henri Barbusse

Dès la fin de la Grande Guerre, Henri Barbusse devient l’une des grandes figures du communisme français. À partir des années 1920, la plupart de ses œuvres témoignent de la volonté de l’écrivain de séculariser les principes fondateurs du christianisme, afin de les intégrer dans sa réflexion sur le communisme. Il réinterprète alors les Évangiles selon une lecture matérialiste, jusqu’à forger la figure d’un Jésus marxiste, révolutionnaire, et athée. Dans une certaine mesure, cette réflexion de Barbusse fait écho à certaines théories mises au point au début du XXe siècle, au sein d’une intelligentsia russe désireuse de synthétiser religion et socialisme. Ainsi, cette étude a pour vocation de mettre en lumière les mécanismes de sécularisation du christianisme à travers le communisme, dans l’œuvre d’Henri Barbusse.

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