écriture féminine dans Loxias


Articles


Loxias | Loxias 17 | II.

L’autobiographie de convenance de Madame d’Epinay, écrivain-philosophe des Lumières

Cet ouvrage rend compte d'une recherche pionnière en la matière, qui a pour objectif d'établir définitivement l'œuvre de Madame d'Épinay dans son ensemble.

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Loxias | Loxias 31. | I. | Agrégation d'anglais

De la baie au lagon : Katherine Mansfield et Janet Frame, aspects de la nouvelle néo-zélandaise

Katherine Mansfield et Janet Frame incarnent à elles seules la nouvelle néo-zélandaise féminine du vingtième siècle. La parenté littéraire entre les deux auteurs est indéniable, car elles puisent leurs sources d’inspiration dans leur pays natal et dans l’univers de leur enfance. À cet égard, « Sur la baie » et « Le lagon » sont des œuvres emblématiques, caractéristiques d’une écriture non seulement nostalgique mais aussi thérapeutique. Cependant, malgré certains points communs, leurs nouvelles diffèrent quelque peu dans la mesure où si celle de Mansfield s’inscrit pleinement dans la tradition moderniste, par certains aspects celle de Frame annonce déjà le postmodernisme. Katherine Mansfield and Janet Frame are the two great representatives of the feminine New Zealand short story of the twentieth century. The literary affiliation between the two authors is undeniable since they drew their inspiration from their native land and their childhood memories. In this respect, “At the Bay” and “The Lagoon” are emblematic not only as nostalgic evocations of the past, but also as therapeutic writings. However, in spite of some comparable features, their short stories differ somehow insofar as if Mansfield’s work is fully related to the modernist tradition, Frame’s story already contains the seeds of postmodern issues.

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Loxias | 53. | I.

« L’écriture féminine, Vahine papa’i parau : un élément de diversité culturelle »

“Aujourd’hui1 ma pensée s’ancre, tutau, en même temps qu’elle s’encre, à la source des mots de la langue tahitienne, y puisant, en en extrayant l’essence, Mots d’apanage, mots d’accueil, fari’ihau, face aux mots écueils de :           Écriture féminine          Vahine papa’i parau          Diversité culturelle Qui nous mènent d’un tau à l’autre, To’apu, to’ahotu, pâté de corail, récif frangeant d’un taimoana et a’au ha’oa’oa, A u...”

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Loxias | 69. | I.

« Une femme qui sait lire ce qui a été écrit avant l’écriture » : Illa d’Hélène Cixous

En 1975, Hélène Cixous publie, dans un numéro de revue consacré à Simone de Beauvoir un texte qui aura un retentissement international : « Le rire de la Méduse ». Elle y marque sa différence en défendant la spécificité de l’écriture féminine. Publié cinq ans plus tard, un texte au statut générique incertain, Illa, peut être lu comme une exploration des pistes ouvertes par « Le rire de la Méduse ». Brouillant la frontière entre théorie et fiction, entre récit et poésie, entre invention et commentaire, Illa est présenté par Cixous comme « une pomme de texte » dont l’enjeu est de rappeler que « l’écriture ne va pas de soi, pousse dans la constellation que forment les femmes donnantes ». Cet article s’attache à la dimension expérimentale de cette « histoire cherchante » qui fait un usage heuristique de la fiction, au croisement de la réécriture des mythes antiques, de l’autobiographie et de l’essai.

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« Je n’aime pas le féminisme » : Natalia Ginzburg et la réélaboration des dynamiques féministes

La réélaboration des dynamiques féministes de la fin des années 60 a lieu, pour l’écrivaine italienne Natalia Ginzburg (1916-1991), en conjonction avec leur formulation, dans des années importantes et difficiles en tant que femme mûre et écrivaine affirmée, et cette simultanéité ne permet peut-être pas le détachement critique nécessaire ; pourtant l’analyse est tout aussi moderne et lucide, et touche inévitablement à sa qualité d’auteure. Son bagage personnel se retrouve dans son écriture et ses personnages féminins véhiculent les changements vécus par les femmes et tentent de redéfinir le rapport à elles-mêmes et aux instances du mouvement féministe qui, avec difficulté, depuis les années 60, tente de leur fournir les outils pour se remettre en question. For the Italian writer Natalia Ginzburg (1916-1991), the re-elaboration of the feminist dynamics of the late 1960s took place, in conjunction with their formulation, in important and difficult years as a mature woman and an assertive writer. Her personal baggage can be found in her writing, and her female characters express the changes experienced by women and attempt to redefine the relationship to themselves and to the authorities of the feminist movement, which, with difficulty, since the 1960s, has been trying to provide them with the tools to question themselves.

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