Butor (Michel) dans Loxias


Articles


Loxias | Loxias 35 | II.

Le Retour en avant. Michel Butor et le problème poïétique de la répétition

“L’Harmattan, 2011 ISBN : 978-2+296-56268-4 Ce livre a le mérite de vous faire vivre au rythme de ses idées. Après les phrases abruptes du début, devenues plus amples et plus explicatives par la suite, arrivent enfin les tournures virevoltantes et sereines d’une argumentation joueuse. Au fil des phrases, vous découvrez une pensée qui se cherche et se forme autour d’une affirmation paradoxale : la répétition peut être créatrice. Le faire artistique est un retour en avant. Le livre démontre la présence d’une importante composante répétitive dans le processus de création littéraire. Cette tentative s’appuie sur l’examen ...”

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Loxias | Loxias 38. | Doctoriales IX

Quand Butor chante : Cantique de Matisse

L’ouvrage Cantique de Matisse pourrait se perdre aisément dans l’immensité de l’œuvre de Michel Butor tant il est mince. Il convient pourtant de le considérer comme une tentative aboutie de "décloisonnement" entre les arts ; littérature, peinture et musique composent en effet d’un même chœur un chant d’amour au peintre Matisse. La cohabitation du texte et de l’image plastique mérite d’être observée de près tant elle touche à l’harmonie, grâce à la douce mélodie du chant diphonique Butor-Matisse.

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Loxias | 60. | I.

Archéologie et Ville chez Michel Butor et Henri Maccheroni

Béatrice Bonhomme montre combien le rêve d’une sorte de totalité scripturale-picturale hante le travail de Michel Butor. On connaît l’impressionnante quantité de livres d’artistes qu’il a fait jour après jour dans une exigence de totalité alchimique, dans un rêve de création et de savoir absolus. Parmi les très nombreux peintres avec lesquels l’écrivain a collaboré, Henri Maccheroni est sans doute un de ceux qui comptent le plus pour Michel Butor, peintre avec lequel il a bâti une véritable œuvre croisée. Cette communication suivra donc le cheminement complice de ces deux créateurs à travers leur grand thème fondateur de l’archéologie et de la ville dans l’entrelacement des formes de création scripturale et picturale.

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La contrainte d’écriture et la vie

La contrainte d’écriture, la matrice créatrice, que se donne Michel Butor ou qu’il perçoit dans les œuvres d’autrui, peut relever de la destination sociale du texte ou du choix d’une méthode de création, aussi bien pour les textes d’invention que pour les textes critiques accompagnant l’œuvre d’autres artistes. Mais ces taxinomies conduisant l’inspiration de Butor ne sont pas une simple amorce à l’inventivité et à la création : elles révèlent le désir de savoir exhaustif, ont pour objet le lieu d’un mystère, d’une repoétisation d’univers, mêlent la contrainte, dans son extériorité apparente, à la vie personnelle et sont aussi transposées et dépassées par l’affect. Elles sont aussi parfois censures et travestissements des désirs. Aussi s’agit-il d’envisager quelques formes différentes de contraintes créatives chez Michel Butor et de voir comment celles-ci deviennent une forme de vie pour lui et une force de savoir pour un état du monde. The constraint of writing, the creative matrix, that Michel Butor gives himself or that he perceives in the works of others, can be the social destination of the text or the choice of a method of creation, as well for the texts only for critical texts accompanying the work of other artists. But these taxinomies driving Butor’s inspiration are not just a primer to inventiveness and creation : they reveal the desire to know how to be exhaustive, their object is the place of a mystery, a « re-poetization » of a universe. They combine coercion, in its apparent externality, with personal life and are also transposed and overcome by affect. They are also sometimes censures and disguises of desires. The article is about considering different forms of creative constraints in Michel Butor and to see how they become a form of life for him and a force of knowledge for a state of the world.

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Michel Butor, une écriture polyphonique

L’objet de cet article est de mettre à l’épreuve un outil théorique venu de la musique par un emploi métaphorique : peut-on vraiment de parler de polyphonie dans l’art verbal, et plus particulièrement chez Michel Butor ? Pour répondre à cette question, nous reviendrons au sens premier du mot polyphonie en musique, puis en linguistique, afin d’en montrer les difficultés et les limites. L’œuvre de Michel Butor, tournée vers le dialogue entre les arts, permet une utilisation plus rigoureuse du concept de polyphonie, car la mise en page de certains de ses livres les rapproche de livres-partitions, et la présence de différentes voix narratives étalées sur la page plaide en faveur d’une description de ces livres comme polyphoniques. Une analyse stylistique des aspects visuels, poétiques et musicaux de 6 810 000 litres d’eau par seconde permettra de redéfinir ce que peut être une écriture polyphonique.

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Cadrages du sensible : Michel Butor et la photographie

Photographe éclairé, auteur de textes sur la photographie, collaborateur de photographes, Michel Butor s’est très tôt intéressé au huitième art, qui l’a inspiré une soixantaine d’années. Sa propre pratique, sa réflexion théorique et son regard critique témoignent tout à la fois de son sens du cadrage, de son attrait complexe pour la lumière et de son esthétique à fleur de peau.

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