Iran dans Loxias-Colloques


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Loxias-Colloques | 5. L’expérience féminine dans l’écriture littéraire | III.

La mise en scène du corps féminin chez Zoyâ Pirzâd et Annie Ernaux

Comme l’indique Béatrice Didier, la présence de la femme dans un texte impose la présence de son corps, et on peut supposer que l’écriture-féminine est en quelque sorte l’écriture du corps féminin par la femme elle-même et que son but est bien évidemment la valorisation de ce corps qui est évoqué implicitement ou présenté d’une manière explicite sous différents thèmes dans les différents contextes. La présentation de ces thèmes dans les œuvres d’Annie Ernaux et Zoyâ Pirzâd est étroitement liée à l’espace socio-culturel de ces deux écrivaines et à la liberté dont elles disposent pour évoquer la réalité du corps féminin. Comme on le constate chez ces deux écrivaines, à l’ère moderne, au contraire des époques précédentes, les femmes écrivaines, notamment occidentales, ont moins de prudence pour décrire le corps féminin.

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Écriture féminine en Iran post-révolutionnaire : une arme de combat politique

La révolution iranienne de 1979 a exercé un impact décisif sur la vie des femmes. Dans une société profondément marquée par la théocratie et l’inscription de la loi divine, on assiste à une prolifération d’écriture féminine se donnant pour but de récupérer une identité niée par la société patriarcale. Une conscience aiguë de l’injustice, de l’iniquité sociale entre les sexes paraît avoir suscité les voix jusque-là inconnues. Parmi les leaders des mouvements féministes en Iran, Shirin Ébadi, détentrice du prix Nobel de la paix en 2003, occupe une place à part. Cet article se donne pour but de dégager les traits caractéristiques de l’écriture féminine en Iran post-révolutionnaire, mise au service du combat politique, à travers La Cage dorée, le roman autobiographique de Shirin Ebadi.

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