Alliage | n°72 - Novembre 2013 Technobuzz 

Bernadette Bensaude Vincent  : 

Le bourdonnement des technosciencesRéflexions sur quelques buzzwords

p. 23-29

Plan

Texte intégral

1Nanotechnologies, biotechnologies, génomique, technologies numériques, cognitives… les innovations technologiques actuelles se présentent à nous enveloppées dans une nuée d’expressions toutes faites, stéréotypées et bien frappées telles que : « innovation responsable », « acceptabilité sociale », « développement durable » « technologies convergentes », « web.2.0 », « énergie verte », « machines moléculaires », « machines vivantes » « électronique ambiante », « médecine régénérative », « médecine personnalisée » « théranostique », « missiles thérapeutiques », « cloud computing », et même « inorganic biology » ! Ces formules, qui paraissent d’autant plus branchées qu’elles sont en anglais, font partie de la lingua franca du monde de l’innovation. Elles ont depuis longtemps envahi le vocabulaire des managers, où elles sont souvent tournées en ridicule.1 Mais elles ont aussi envahi les discours bien pensants sur le développement.2 Et les buzzwords infestent désormais les appels à propositions et directives lancés par la Commission européenne, prolifèrent dans les agences de recherche, les projets de recherche, les brochures de cours, séminaires, des start-up, spin-off ; ils émaillent même les magazines et journaux scientifiques.

2Les quelques études de cas présentées ici sont issues d’une réflexion collective entreprise à l’occasion d’un séminaire de master 2 consacré à l’étude des technosciences. Mêlant les contributions des étudiants et enseignants, ce numéro offre un échantillon de la prose à la mode en 2012, qui paraîtra très datée d’ici quelques années. Car ces mots, que les Anglais appellent joliment buzzwords (mots bourdonnants), ont un destin éphémère : ils sont dans toutes les bouches pour un temps, puis disparaissent et tombent dans l’oubli. Telles les chansons rengaines, ils marquent une époque et façonnent une culture. Les équivalents français pourraientt être « mots à la mode » ou « mots-étendards » ou à la rigueur « slogans ».

3Le terme buzzword a un sens nettement péjoratif : dire « c’est juste un buzzword », c’est incontstablement dénier qu’il y ait un sens à y chercher. Dès lors, on peut s’étonner d’en trouver autant dans le vocabulaire des sciences et des techniques, traditionnellement réputé pour sa clarté, sa sobriété, son univocité. On a l’impression d’un phénomène de contamination par la propagande, et le marketing. Il est facile de se livrer à un joyeux travail d’iconoclaste qui brise les idoles et démontre qu’elles sonnent creux. Les exagérations, hyperboles et promesses qui ont escorté le lancement des nanotechnologies ont d’ailleurs été analysées dans cet esprit de démystification.3 Et la série d’articles ici rassemblés poursuit ce travail de déconstruction sur un échantillon de mots à la mode dans l’innovation technique suggérant une vision idyllique de progrès toujours positifs, bien pensés, maîtrisés. Il en ressort manifestement de cette collection d’articles que les buzzwords constituent un carcan de « prêt-à-penser » dans lequel s’engouffrent les acteurs de l’innovation. Ils empêchent la réflexion et paralysent l’esprit critique.

4Déconstruire, démystifier les messages véhiculés par ces mots à la mode est certes salutaire mais insuffisant. On a voulu aller plus loin. En effet, la présence de ces termes colportés, répétés à satiété lors même que l’on affiche un certain mépris à leur égard, est un précieux indicateur concernant le mode de fonctionnement de la recherche et de l’innovation. Car les buzzwords du monde de l’innovation sont plus que de simples artifices rhétoriques destinés aux médias, à la communication avec le public ou les bailleurs de fonds. Mais alors, quel est leur rôle ? Que font-ils ? Que disent-ils ? Que nous apprennent-ils sur les technosciences ? Que dissimulent-ils ?

Vous dites buzzword ?

5On serait bien en peine de fournir une définition objective des buzzwords. Même si on peut les caractériser par une intense circulation dans un milieu donné, durant une période éphémère, on ne dispose d’aucun critère objectif permettant d’arrêter une liste de buzzwords. L’usage du mot est lui-même un effet de mode. D’après The Online Etymology Dictionary, ce néologisme, formé à partir de buzz (bourdonnement, bruit confus ou rumeur) et de word (mot), est apparu en 1946 dans l'argot estudiantin pour désigner un mot-clé dans un cours magistral ou un ouvrage de référence. C’est un terme destiné à faire croire qu’on est branché, qu’on fait partie de l’élite. Un coup d’œil sur la courbe de ses occurrences dans la littérature montre que le terme commence à diffuser dans les années 1970 et que sa fréquence augmente régulièrement pour atteindre un plateau dans les années 2000-2002 puis décroître lentement jusqu’en 2008.4 D’après un dictionnaire des années 1980, on appelle buzzword un mot ou une expression creuse ou imprécise employée par les membres d'un petit cénacle mais faisant forte impression sur les personnes extérieures.5La définition de buzzword dans Wikipédia suggère que la nouveauté est un domaine d’application privilégié :

« Un buzzword (anglicisme) est un terme ou une expression de jargon qui est utilisée, pendant une certaine période, comme slogan pour désigner une nouveauté (technologie, produit, concept, etc.) et pour attirer l’attention sur cette nouveauté. Son utilisation donne l'impression qu'il s'agit de quelque chose d'important et à la mode ainsi qu'une impression de compétence auprès du public (exemples de termes : « faisabilité », « synergie » ; exemples d'expressions : « médecine douce », « réchauffement climatique »). »

6En circulant de bouche en bouche, ces mots se vident de substance (si tant est qu’ils en aient une au départ) du fait même de leur banalisation. Ils sont donc principalement caractérisés par leur défaut de sens : mots vides, creux, ou tellement imprécis qu’ils sont indéfinissables. Mais ce déficit ne livre qu’une face de leur identité. Car ces mots vides font quelque chose, ils ont un pouvoir. Tout comme les métaphores, ils ne sont pas neutres. Ils sont souvent colorés (chimie verte), imagés (cloud computing), et toujours chargés de valeurs. Ils ont le pouvoir de susciter des attentes, des espérances. Ainsi, le préfixe « nano », dont la définition fait encore débat quand il s’agit de nanoparticules, par exemple, a fonctionné pendant près de dix ans comme une sorte de formule magique attirant les politiques, les chercheurs, les investisseurs, les industriels, etc.

7Veuillez retrouver les illustrations sur la version imprimée.

8Il faut donc prendre le problème à l’envers pour se demander si le pouvoir de ces termes ne tient pas précisément à leur déficit de sens. Le succès du concept d’objet frontière (boundary object) introduit par Susan Star et John Griesemer en 1989, démontre à l’envi les vertus du flou sémantique.6 La liberté d’interprétation qu’il autorise permet de réunir des gens d’horizons divers et de disposer d’un langage commun solide. Cette analogie peut-elle aider à dépasser les définitions négatives du buzzword pour mieux le caractériser en positif par ses fonctions ?

9Reprenons tout à zéro. De quoi s’agit-il ? De simples mots (words), qui attrapent (catchwords), qui font du bruit (buzzwords)

Construire du consensus

10Que peuvent dire ou faire des mots ou expressions, des unités de sens isolées, vides de contenu sémantique, et détachées de toute construction syntaxique ? Les buzzwords n’appartiennent pas au régime des énoncés ou assertions susceptibles d’être vrais ou faux. Ils ne relèvent pas du discours argumentatif et semblent indifférents à la logique. Nombre d’entre eux sont formés d’un substantif suivi d’un adjectif qualificatif qui modifie le nom au point de le vider de toute substance. L’expression « développement durable », comme le souligne Bertrand Méheust, constitue presque un oxymore en réunissant l’idée de la croissance avec la durabilité et tend à paralyser les esprits.7 Ces mots semblent précisément voués à provoquer des rapprochements inattendus, de registres éloignés. Et plus ils sont éloignés, plus le fort signal. Foin des discours, on fonctionne par signes ou signaux qui pointent vers une direction : développement durable, technologie verte, smart technology. Comment donc de telles expressions peuvent-elles susciter des attentes, ouvrir des fenêtres sur l’avenir ?

11On ne peut comprendre le rôle et l’importance de ces termes dans le monde des innovations techniques qu’à la condition de les resituer dans leur contexte d’émergence. C’est alors qu’ils prennent sens comme le montrent les articles ici rassemblés. Par exemple, « médecine personnalisée » est comme une lumière au bout du tunnel dans un contexte de crise de l’innovation pharmaceutique et des systèmes de santé ; le « cloud computing » exprime le rêve de poursuivre une croissance exponentielle des technologies numériques en dépit des limites qu’impose la physique au stockage de l’information sur support matériel ; « chimie verte » semble une solution miracle pour mettre fin à trois décennies de guerre ouverte entre écologistes et chimistes ; quant à « l’innovation responsable », elle a pour mission de réconcilier les intérêts des peuples, de la planète et du profit ! L’action des buzzwords est donc à un double effet. D’un côté, ils signalent un problème, pointent une difficulté ou un conflit et servent donc à sensibiliser l’opinion. De l’autre côté, la reprise et la banalisation de ces mots transforment cette alarme en une formule soporifique aux vertus dormitives.

12Si ces expressions fleurissent sur le terrain des innovations, c’est parce que les technosciences se caractérisent précisément par des mélanges intempestifs, des conflits de valeurs. Dans les sciences classiques déjà on tentait de surmonter les contradictions au sein d’un paradigme à l’aide d’hypothèses ad hoc (par exemple, l’hypothèse des épicycles inventée pour maintenir le géocentrisme). Ce qui est vrai des pratiques scientifiques, l’est plus encore des technosciences car l’activité de résolution de problèmes s’étend au-delà du cadre étroit des problèmes posés dans un champ disciplinaire donné, comme la physique ou la chimie. Les technosciences affrontent des problèmes transdisciplinaires posés par la société, l’environnement. D’une certaine manière, les buzzwords s’apparentent un peu aux hypothèses ad hoc dans un régime de savoir intégrant des valeurs économiques et sociales en plus des valeurs épistémiques. Du fait de cette grande hétérogénéité d’ingrédients, les technosciences sont en permanence exposées aux conflits de valeurs qui exigeraient des arbitrages, des choix de priorités.8 En outre, dans le contexte de recherches ciblées sur projets (pas forcément utilitaires), les acteurs sont en état de compétition permanente, embarqués dans la quête effrénée d’innovations. Les buzzwords fonctionnent comme des formules magiques pour apaiser les tensions, surmonter les conflits de valeurs. Loin de résonner comme des cris de guerre, ils appellent au consensus, à la pacification, à la négociation diplomatique.

Captiver par le bruit

13Ces mots à la mode ont le pouvoir de capter l’attention parce qu’ils regardent vers l’avenir, ils ouvrent des perspectives. Ils évoquent un avenir hautement désirable vers lequel doivent tendre les efforts. La formule « croissance exponentielle » est à cet égard emblématique. Elle donne son tempo à toute la constellation des buzzwords qui tournent autour de l’innovation. Cette formule mathématique dessine une voie royale, un avenir. Elle trace, ce faisant, une voie unique pour toutes les innovations, en écartant d’autres avenirs possibles. Elle impose un cadre de pensée et d’action qui dispense de réflexion. Il en va de même avec l’expression « smart technology ». Issue du domaine des technologies de l’information, elle impose une direction aux innovations : il faut livrer des appareils toujours plus « intelligents », plus complexes, multifonctionnels, interactifs… En traçant une route, pointant vers une direction, les buzzwords dissimulent les bifurcations, les alternatives… C’est pourquoi les articles ci-après s’emploient à déchiffrer non seulement ce que disent les buzzwords, mais aussi ce qu’ils taisent, ce qu’ils cachent.

14Les buzzwords ont un aspect extrêmement normatif mais n’imposent aucun impératif. Ils opèrent plutôt sur le mode de la persuasion, voire de la séduction, comme le marketing ou la propagande. Ils vendent, sans forcer l’achat. Ils invitent à agir en faisant rêver, sur un mode presque somnambulique. Et comme le marketing, ils font boule de neige, ils créent du buzz : plus ils circulent, plus ils semblent intéressants, dignes d’attention, et deviennent de plus en plus attractifs. Mais s’ils parviennent à intéresser et mobiliser des gens de tous milieux, mêmes les esprits les plus rationalistes, et les plus pragmatiques, c’est parce qu’ils s’accompagnent souvent de guides d’action attirants par leur simplicité. Ils énoncent un problème et fournissent en même temps sa solution. Il n’y a qu’à suivre, en troupeau, la voie tracée par le consensus.

15Loin d’agiter l’épouvantail des sanctions ou d’une surveillance, les buzzwords livrent des orientations, des directives, des listes de principes, des codes de bonne conduite, des boîtes à outils… Ils installent un régime où l’éthique n’est pas un problème sur lequel on doit réfléchir mais plutôt un ensemble de recettes à appliquer. Le droit lui-même se fait souple, doux. Soft law est l’un des mots à la mode qui, avec « gouvernance », flotte autour de l’innovation responsable. Car ces mots, détachés de toute séquence logique ou syntaxique, fonctionnent en paquets, par voisinage. Un nuage de mots-clés est censé délivrer les messages, comme pour saturer l’espace de réclames. Le nuage évoque un état désordonné, où évoluent des entités agitées d’un mouvement brownien.9 Loin de constituer un réseau bien ordonné et stable, ces mots tourbillonnent en tous sens, comme un essaim d’abeilles bourdonnantes. Le signal qu’ils délivrent n’est pas l’opposé du bruit, il réside dans le bruit, dans l’agitation qu’ils créent.

16Si les buzzwords ont le pouvoir de mobiliser et de rassembler des gens venus d’horizons les plus divers, ce n’est certainement pas en lançant un décret de mobilisation guerrière sur un ordre venu d’en haut. Il ne s’agit pas de mots d’ordre qui feraient marcher au pas comme un bataillon ou parler d’une seule voix. Ces mots recrutent en cultivant l’ambiguïté et en laissant à chacun la liberté de les interpréter à sa guise. Les divers acteurs enrôlés derrière la bannière de « l’engagement public dans les sciences » ont des visées bien distinctes : les uns espèrent prévenir les mésaventures qu’ont connues les ogm et favoriser l’acceptabilité sociale des nouvelles technologies ; d’autres œuvrent à promouvoir des choix démocratiques en matière de science et de technologies ; d’autres encore à mettre la science en culture ; d’autres enfin aspirent à co-construire sciences et société. Et cette cacophonie conditionne le rassemblement des acteurs.

17Le buzzword crée des collectifs temporaires et désordonnés, turbulents, agités. Passant de joueur en joueur comme le ballon dans un match de foot ou de rugby, ce « quasi-objet » (au sens que Michel Serres donne à ce terme10) construit un collectif pour le temps d’un match et commence une aventure. Grandes ou petites, les histoires que composent ces mots bourdonnants et tourbillonnants façonnent notre esprit, notre culture.

18Toutefois leurs pouvoirs et leur célébrité sont éphémères. L’intérêt et l’agitation suscités par les ces mots bourdonnants s’éteignent vite et ils ne disent plus rien, passées quelques années. Ils s’épuisent et retombent comme le tsunami suscité par les nanotechnologies ou s’incorporent sous forme tacite aux modes de vie et de penser, à raison même de leur succès. Ils deviennent alors des « dispositifs » au sens foucaldien, des agencements d’éléments hétérogènes, structures de savoir, institutions, réglementations ou autres qui maintiennent et renforcent l’exercice tacite de pouvoirs invisibles.

19De simples mots, pauvres de sens, peuvent donc exercer des pouvoirs aussi considérables qu’éphémères. Toujours décriés et méprisés, les buzzwords constituent des objets culturels complexes et dignes d’intérêt que l’on peut tenter de rattacher à l’un des trois grands genres littéraires – logos (discours), muthos (mythe), epos (épopée). — distingués par les Grecs au Ve siècle avant notre ère. À l’évidence, ces mots à la mode, comme on l’a vu, ne relèvent pas du logos, du discours rationnel. Ils véhiculent des mythes au sens où ils ne traduisent pas une réalité constatable. Toutefois, à la différence des mythes, ils ne parlent pas des origines, ne regardent pas vers le passé, mais plutôt vers l’avenir. Ils relèvent plus clairement de l’epos, car ils suscitent des récits épiques avec des héros éponymes, des stars de l’innovation comme de la chanson. Ils expriment et traduisent les valeurs de l’époque où ils s’épanouissent en même temps qu’ils cachent et dissimulent les obstacles ou objections. Ils révèlent des conflits et les pacifient. Ils signalent des problèmes, suscitent des inquiétudes et les apaisent aussitôt avec des berceuses et des rêves. Malgré leur pauvreté pitoyable, ils tissent une histoire collective.

20Veuillez retrouver les illustrations sur la version imprimée.

Notes de bas de page numériques

1 Voir, par exemple, la fortune du Buzzword Bingo imaginé dans The Sunday Times, 28/06/1998 : les employés écoutant attentivement le discours de leur manager ont sous les yeux des cartons de loto avec la liste des buzzwords en vogue. Et le premier qui remplit une ligne avec les buzzwords prononcés par le manager crie Bingo !
Pour une critique des buzzwords dans la gestion, voir David Collins, Management, Fads and Buzzwords, Critical, Practical Perspectives, Routledge 2000.

2 Voir, par exemple, Andrea Cornwall, « Buzzwords, Fuzzwords. Deconstructing Development Discourse », 17, n° 4-5, 2007, 471-484.

3 Berube, M David, 2006, Nano-Hype. The Truth Behind the Nanotechnology Buzz, Amherst, New York, Prometheus Books.

4 Il s’agit d’une donnée brute livrée par Google ngram-viewer qui s’arrête en 2008.

5 Webster's New World Dictionary (Third College Edition) 3e édition 1988.

6 Susan L. Star, J. Griesemer, 1989, « Institutional Ecology. Translation and Boundary Objects. Amateurs and Professionals on Berkeley’s Museum of Vertebrate Zoology », Social Studies of Science, 19, 3, 387-420. L’expression a tellement circulé et s’est tellement banalisée qu’elle en devient presque un buzzword.

7 Bertrand Méheust, La politique de l’oxymore, Paris, la Découverte, 2009.

8 Xavier Echeverria, La revolucion tecnocientifica, Fondo de Cultura Economica, Madrid, 2003.

9 Sur la figure du nuage, voir Michel Serres « Point, plan, réseau, nuage » dans Hermès iv. La distribution. Paris, éditions de Minuit, 197..

10 Michel Serres, Le parasite, Paris, Grasset, 1980, pp. 301-308 ; Rome, le livre des fondations, Paris Grasset, 1983, p. 108.

Pour citer cet article

Bernadette Bensaude Vincent, « Le bourdonnement des technosciencesRéflexions sur quelques buzzwords », paru dans Alliage, n°72 - Novembre 2013, Le bourdonnement des technosciencesRéflexions sur quelques buzzwords, mis en ligne le 18 février 2015, URL : http://revel.unice.fr/alliage/index.html?id=4153.


Auteurs

Bernadette Bensaude Vincent

Philosophe, professeur à l’université Paris-1 et directrice du Cetcopra, s’intéresse aux technosciences en général pour dégager leur épistémologie, ainsi que le statut ontologique et social de leurs objets (voir Les vertiges de la technoscience, La découverte, 2009).