Alliage | n°40 - Septembre 1999 Nouvelles relations aux savoirs et aux pouvoirs 

Jean-Claude Risset  : 

La portée d’une recherche

p. 96-102

Plan

Texte intégral

1La médaille d’or du Cnrs, l’une des plus prestigieuses récompenses scientifiques françaises, a été décernée pour l’année 1999 à Jean-Claude Risset. Dans les années soixante, Jean-Claude Risset mène simultanément des études scientifiques, qui lui vaudront le doctorat ès sciences physiques en 1967, et musicales, qui en feront un remarquable pianiste et compositeur. Durant toute sa carrière, il restera fidèle à ces deux sources. Physicien, il travaille sur la synthèse des sons par ordinateur, dont il est l’un des pionniers, et sur les mécanismes psychophysiologiques de la perception des sons. Musicien, ses œuvres recevront la reconnaissance de la communauté artistique internationale — et lui vaudront en 1990 le Grand prix national de la Musique. Jean-Claude Risset passera de l’Institut d’électronique fondamentale d’Orsay à la création de l’Ircam aux côtés de Pierre Boulez, pour fonder ensuite le Laboratoire de mécanique et d’acoustique (Cnrs) à Marseille-Luminy. À la vérité, sa trajectoire n’est double qu’au regard des normes institutionnelles : son œuvre est unique, dans tous les sens du mot. En 1998, le ministre de l’Éducation nationale, de la recherche et de la technologie a demandé à Jean-Claude Risset la rédaction d’un rapport “Art-Science-Technologie” (disponible sur internet : www.education.gouv.fr/rapport/risset/). Jean-Claude Risset a bien voulu confier à notre revue, où l’on a déjà pu lire un article de sa plume (« Moments newtoniens », Alliage n°10, pp. 38-41, hiver 1991), les dernières pages de son discours d’acceptation de la médaille d’or du Cnrs (l’ensemble du texte est disponible auprès du service Communication du département Sciences pour l’ingénieur du Cnrs). Alliage s(‘h)onore de cette publication.

Chercheur, artiste ?

2Il n’est pas évident pour chacun que le Cnrs ou l’université doivent soutenir des recherches sur l’art, ou que les institutions culturelles soient concernées par la science et la technologie. L’art et la science sont bien distincts dans leurs fins, leur procès, leur tempo, leurs critères. La science vise la connaissance, l’art vise la fabrication d’un objet esthétique. La création artistique tente de maîtriser des techniques en vue de la construction d’œuvres : elle se rapproche de l’activité de l’ingénieur, pour qui Léonard de Vinci1 devrait être une figure tutélaire, mais cette activité est trop souvent envisagée sous un angle exclusivement matériel et pragmatique. Les sciences pour l’ingénieur ne se confondent pas avec le développement : elles alimentent la course à la technologie, mais elles doivent garder distance et capacité de réflexion.

3Le recours à une démarche scientifique ou technologique ne justifie en rien la valeur d’une musique, qui doit parler pour elle-même. Il n’est que trop tentant de maquiller des options musicales en théories paraissant revêtir le caractère incontestable de la scientificité. Comme le disait Varèse, prophète de l’art-science et du “son organisé” : « Je vous livre des produits finis : dites que vous n’aimez pas ma musique, mais ne dites pas qu’elle est expérimentale ». Ma musique est destinée au concert, et c’est au milieu musical de l’apprécier.2 De même, c’est pour sa contribution au savoir et au savoir-faire qu’une activité scientifique doit être appréciée. Mes activités scientifiques et artistiques se sont nourries l’une de l’autre. La pratique musicale peut avoir une valeur formatrice et heuristique. Mes recherches scientifiques ont été portées par des désirs musicaux : ne pas se satisfaire d’agencer des sons préfabriqués, mais construire — pour ainsi dire composer — le son lui-même ; mettre en scène les rencontres des sons de synthèse avec les instruments acoustiques en direct ; jouer sur les mécanismes perceptifs pour faire surgir des simulacres, des mirages, des êtres labiles, échappant aux contraintes matérielles, dans un monde sonore illusoire mais évocateur ; faire en somme de l’ordinateur l’instrument de l’harmonie, de la personnalisation et même du rêve, plutôt que l’impitoyable agent d’uniformisation auquel on le réduit trop souvent.

4La relation de la musique avec la science et la technologie remonte à l’Antiquité. La connaissance et la pratique de la musique peuvent féconder la recherche scientifique : elles donnent des points de repère pour l’étude du son. La musique est plus qu’un divertissement, elle engage le corps et l’esprit de l’être humain : perception, motricité, cérébralité, sensibilité et affectivité. Comme l’a montré récemment le physiologiste allemand Gottfried Schlaug, une pratique instrumentale précoce développe les structures de communication entre les deux hémisphères cérébraux. La musique ouvre des champs d’étude féconds dans le domaine brûlant des sciences cognitives.3À l’instar de la création artistique, la création scientifique fait souvent appel à une vision sensible, intuitive, synoptique, qui ramasse toute une démarche discursive. Bien au-delà de la seule recherche artistique, c’est souvent la quête du Beau qui meut le chercheur de haut vol.

Recherche, pluridisciplinarité, application

5Pour être pénétrante, la recherche doit être pointue, mais elle risque alors de réduire son objet à l’extrême : « La science dit tout sur rien » (Victor Hugo). Bien des chercheurs ont une culture générale profonde et humaniste ...mais des connaissances scientifiques étroites, ce qui ne les empêche pas de disserter avec autorité sur d’autres secteurs de la science. Le scientifique ne doit pas se satisfaire d’être « unidimensionnel », suivant l’expression de Herbert Marcuse.
Les sciences pour l’ingénieur ne se bornent pas à décliner l’application de connaissances développées dans d’autres domaines de recherche. Certaines ne sont pas organisées en champs disciplinaires comme les sciences de la nature : leurs études visent d’autres types d’objets.  Comme le souligne René Carré, qui a exploré lui-même les problèmes de la parole de synthèse en relation avec la linguistique, leur foyer peut être un artefact créé par l’homme, comme l’ordinateur pour l’informatique,4 ou un objet véritablement humain, comme la parole ou la musique. Les vibrations acoustiques sont de nature mécanique : mais leur importance tient à ce qu’on les entend, et l’acoustique ne peut se réduire à une branche de la mécanique, car elle doit prendre en compte les facteurs humains, la dimension subjective. La pluridisciplinarité est tout à la fois « impossible et nécessaire »5 : elle est indispensable aux recherches sur la musique, qui doivent intégrer les éclairages de disciplines diverses. Il importe de renforcer les relations entre les sciences pour l’ingénieur et les sciences humaines, voire les sciences de la vie.

6Encore faut-il que ces relations soient organiques et qu’elles n’en restent pas à des rapports hiérarchiques ou ancillaires, réduisant l’apport d’une discipline à une prestation de service — “technologique” ou “subjective”. Il ne faut ni subordonner un champ à un autre, ni laisser les jargons spécialisés marquer des territoires entre lesquels peuvent naître méfiance ou mépris. C’est un défi perpétuel, à contre-courant de profondes tendances identitaires ou catégorisantes, mais c’est la condition pour que les idées ne soient pas distordues ou appauvries.
L’originalité et la qualité doivent être les premiers critères de la recherche, et l’évaluation est cruciale. Comme la démocratie pour Churchill, l’évaluation par les pairs est la plus mauvaise, à l’exclusion de toutes les autres. Les évaluations “administratives” sont injustes et stérilisantes.6 On se méfie de la pluridisciplinarité — à bon droit : on craint qu’elle soit l’alibi d’une recherche de qualité insuffisante, et attire des charlatans qui tableraient sur la naïveté de leurs évaluateurs. Je suis bien placé pour voir la tentation qu’exercent de telles pratiques condamnables. Il est difficile de maîtriser plusieurs domaines : sans doute, doit-on exiger des chercheurs pluridisciplinaires technicité et excellence dans au moins une discipline. Cependant, la pluridisciplinarité peut être laborieuse entre spécialistes qui ont des façons de travailler, des langages ou des jargons différents, ce qui limite sévèrement la communication. Il est déjà malaisé de ne pas cloisonner dans sa tête les domaines différents. Tous les chercheurs ne devraient pas sortir du même moule. La porte de la recherche est étroite : cela risque de favoriser le recrutement à l’Université ou au Cnrs de ceux qui savent “se vendre” ou se conformer à un modèle “idéal” et d’éliminer les candidats véritablement originaux. L’orthodoxie et la docilité ne sont pas des vertus cardinales de la recherche, l’impertinence peut être pertinente. Sans abdiquer rigueur et exigence, il importe de garder des espaces de liberté et de jeu, de laisser leur chance aux personnes habitées par des passions, aux pionniers, aux mutants.

7Je n’ai garde de plaider ici pour l’amateurisme ou le dilettantisme : mais contre le conformisme qui menace, on peut réagir par la mobilité thématique, trop mal vue en France. Il faut des généralistes — il en est d’éminents, comme le sociologue Edgar Morin ou l’étho-psychiatre Boris Cyrulnik. Sans en faire une règle, il faut aussi préserver des marges pour que certains individus hybrides, mobiles et bi-frons comme Janus, puissent relever d’au moins deux disciplines, sans être regardés comme traîtres ou caméléons.7 On peut exercer deux métiers avec compétence. Fermat était magistrat. Pasteur n’avait pas une formation de biologiste. Mendel était prêtre, Wegener météorologue. Max Delbrück ou Gerald Harris ont produit une œuvre comme physiciens nucléaires, puis comme biologistes. Georg von Bekesy, prix Nobel de médecine pour ses travaux sur l’audition, était ingénieur de télécommunications, tout comme Bela Julesz, l’explorateur de la “vision cyclopéenne”. Ces chercheurs ont d’ailleurs travaillé seuls ou en très petits groupes, alors qu’on cherche le plus souvent à rassembler de vastes équipes dans de grands laboratoires : mais c’est au risque de noyer les individualités ou les thèmes de recherche insolites et indisciplinés. Les innovations décisives sont souvent dues à des individus isolés ou de très petits groupes.8
Une certaine planification de la recherche est sans doute nécessaire, mais il faut laisser des marges à l’errance : la véritable innovation déborde les cadres prévus. Il peut donc être stérilisant de piloter les recherches par l’aval. On attribue souvent aux chercheurs français la responsabilité d’un déficit d’applications. Bien des efforts restent à faire pour améliorer le transfert ; c’est une responsabilité qui incombe aux chercheurs mais plus encore à l’industrie, à laquelle il revient de prévoir la demande et d’assimiler les innovations. Dans les industries musicales, que d’occasions manquées en France depuis trente ans !

Art-Science-Technologie

8La pluridisciplinarité concerne de multiples domaines. Peut-être est-ce dans les relations art-science-technologie qu’elle présente les plus grandes difficultés. Actuellement, les arts sont très peu présents en France dans la recherche scientifique et technologique. Pourtant, les enjeux de ces relations sont multiples et importants.
Le Ministre de l’Éducation nationale, de la recherche et de la technologie est tout spécialement conscient de ces enjeux, et m’a fait l’honneur de me demander une étude sur ce sujet. Je me permets de rappeler les attendus du rapport que je lui ai remis à l’automne dernier, en vue d’énoncer quelques raisons qui militent pour renforcer les activités de recherche, de développement et de formation associant art, science et technologie (Ast). La recherche artistique vise, bien sûr, la création artistique. L’expression artistique ne peut tourner le dos à son époque et exclure les acquis scientifiques et technologiques de son temps.

9Les exigences de l’art et les connaissances opératoires des artistes ont, de tout temps, stimulé et inspiré la recherche scientifique et l’innovation technologique bien plus qu’on ne le croit généralement. J’ai souvent développé ce point important en ce qui concerne la musique, de l’orgue à l’ordinateur, en passant par la notation musicale qui aurait selon Geoffroy Hindley suscité l’apparition en Occident des coordonnées cartésiennes.9
Très souvent les applications artistiques ne sont pas prises au sérieux, les arts étant vus comme inutiles ou accessoires. Pourtant, les enjeux économiques de la recherche artistique sont considérables, à un moment où les nouvelles technologies de l’information et de la communication connaissent un développement explosif. Les applications de la recherche en art concernent l’activité artistique professionnelle, mais aussi l’éducation et les loisirs. Les arts alimentent des industries culturelles au marché potentiel très important.10

10De la confrontation entre l’exigence et la capacité créatrice et la puissance analytique et technique, peuvent naître des possibilités neuves et riches. Il est important de faire cohabiter et interagir dans certains lieux une logique artistique, une logique scientifique et une logique technologique. Mais en France, il est difficile de justifier l’accueil dans les laboratoires d’artistes dont les pratiques n’ont pas de reconnaissance universitaire. Il est tout aussi difficile de légitimer et d’évaluer les recherches touchant au domaine de la création artistique, qui n’a pas sa place à l’université ou dans les organismes de recherche. Dans notre pays, c’est le ministère de la Culture qui assume les missions et les compétences concernant la pratique artistique. La recherche relève d’un autre ministère. Toutes les missions — recherche, application, pédagogie, création artistique, diffusion — doivent être également prises au sérieux et assumées avec compétence.Il faut donc donner une réponse institutionnelle à ce problème de cohabitation et rendre possible en France des démarches analogues à celles du Center for Computer Research in Music and Acoustics de Stanford University, du Media Lab du M.I.T. ou du Zenter für Kunst und Medien Technologie de Karlsruhe.

11Il y a un marché considérable lié aux biens culturels. Mais l’œuvre d’art ne se réduit pas à un objet d’agrément, de commerce, elle n’est pas une marchandise. L’art authentique et original est rarement rentable à court terme, il ne se juge pas à l’audimat ou à l’applaudimètre, il ne se prête pas aux stratégies d’un marketing qui lance les “tubes” comme des lessives. L’obsession du profit immédiat risque d’étouffer l’art et la culture et de tuer la poule aux œufs d’or. Je cite Pierre Bourdieu, défendant en octobre dernier l’exception culturelle devant une assemblée de responsables des médias : « Réintroduire le règne du commercial dans des univers qui ont été construits, peu à peu, contre lui, c’est mettre en péril les œuvres les plus hautes de l’humanité, l’art, la littérature, et même la science. »

12Le rôle de l’artiste est décisif pour subvertir les notions de productivité et de marché, de compétition ou de domination : mais les démarches de refus, de “déconstruction”, sont vite marginalisées ou récupérées, elles ne suffisent pas à suggérer un changement, une alternative. De façon plus positive, l’artiste peut aider à faire émerger des figures originales, des formes neuves de spectacle, de relation, de participation, proposer des modèles, des images, des constructions sonores à même de renouveler, recréer ou raviver les mythes dans une nouvelle perspective : pas seulement un échantillon ou une dérision, mais une nouveauté vectorielle, capable d’entraîner, de modifier une vision du monde. Ces enjeux intellectuels concernent le monde de la recherche. Hugues Dufourt propose de « considérer l’art comme le lieu et le ferment d’une dynamique historique, celle de notre société. (...) L’art n’est pas un gadget pour classes supérieures ni seulement un marché à protéger, ou bien il l’est autant que la recherche scientifique dans les laboratoires de pointe. L’art est le relais et le ferment de valeurs aux enjeux désormais planétaire ».11

13Les disciplines sont multiples, l’homme n’est pas unidimensionnel, mais il est Un. La science vise à une connaissance, même si c’est de la puissance de ses applications qu’elle tire son prestige social. L’art est lui aussi un mode de connaissance : plutôt qu’à décrire, il cherche à suggérer un monde qui pourrait être ; “artisanat métaphysique”, gratuit et fantasque, il est moins démuni que la science pour aborder ce qui nous dépasse. La recherche artistique implique l’exploration de nos limites12, l’investigation de nos caractéristiques propres, de notre nature humaine et de notre place dans le monde.
Il y a moins de chercheurs morts que vivants. Si les arts, qui laissent d’une civilisation les traces les plus durables et les plus parlantes, cherchaient refuge frileusement hors de la science et de la technologie, si présentes dans nos sociétés, s’ils ne faisaient que refléter l’appétit ambiant de consommer et de vendre, quelle image notre époque laisserait-elle d’elle-même ?

Notes de bas de page numériques

1 . On ignore souvent que Léonard de Vinci était aussi un musicien apprécié.

2 . J’ai collaboré avec des institutions musicales, notamment en France le Grm, l’Ircam, le Cirm, le Grame, le Groupe de musique expérimentale de Bourges, précieux forum international, et surtout le Groupe de musique expérimentale de Marseille, aujourd’hui Centre national de création musicale. J’ai la grande chance de recevoir de France et de l’étranger des reconnaissances — commandes musicales, distinctions, dont le Grand prix national de la musique.   

3 . Autour de Tsutomu Nakada et Pierre Divenyi, les participants d’un récent congrès, Neurology of Music,au Japon ont insisté sur la pertinence des comportements musicaux pour l’étude du cerveau.

4 . L’informatique n’est pas seulement une branche de l’électronique ou des mathématiques : c’est l’une des sciences de l’artificiel selon Herbert Simon ; elle suscite des pratiques nouvelles, comme l’a souligné Bernard Stiegler.

5 . Pour reprendre une expression de Pierre Schaeffer, qui le premier institutionnalisa un “Groupe de recherches musicales”.

6 . Le comptage des publications dites “à comité de lecture” n’est pas une panacée : l’une de ces revues, fort prestigieuse, refusa le premier article de Maiman sur l’effet laser. Suivant les disciplines, d’autres modes de transmission doivent être pris en compte. Le problème des brevets subsiste. Pourquoi l’Europe se brime-t-elle en interdisant de breveter ce qui est publié, alors qu’aux États-Unis une publication permet de prendre date et de disposer d’un an pour déposer le brevet ?

7 . Comme la chauve-souris de La Fontaine : « Je suis oiseau, voyez mes ailes ; je suis souris, vive les rats ! »

8 . C’est avec stupeur que j’ai entendu un responsable haut placé proclamer en 1996 : « Une recherche isolée n’est pas pertinente.  » Quid des chercheurs qui viennent d’être nommés, sans parler de Newton, isolé dans son village, d’Einstein, de Lévi-Strauss...

9 . Geoffrey Hindley, « Musique et technologie », Alliage n° 10, pp. 31-37, hiver 1991).

10 . Comme le souligne Bernard Bovier-Lapierre, économiste de la culture.

11 . In « Autopsie de l’avant-garde. Art et société : la fin d’un clivage », Contrechamps n° 3, 1984, pp. 196-105.

12 . Notre monde intérieur est immense, pas plus exigu qu’un trou de serrure : tout change, observe Cocteau, quand on approche l’œil !

Pour citer cet article

Jean-Claude Risset, « La portée d’une recherche », paru dans Alliage, n°40 - Septembre 1999, La portée d’une recherche, mis en ligne le 06 septembre 2012, URL : http://revel.unice.fr/alliage/index.html?id=3952.


Auteurs

Jean-Claude Risset

Physicien et musicien, directeur émérite au Cnrs, Laboratoire de mécanique et d’acoustique à Marseille.