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Sciences et Fictions | Rudyard Kipling et l'enchantement de la technique

Introduction à l’édition 2008

“Après Robert Heinlein en 2007, c’est un géant de la littérature mondiale qu’ont convoqué, pour leur deuxième édition, les Journées interdisciplinaires Sciences & Fictions de Peyresq : Rudyard Kipling. Si le choix de Heinlein pouvait paraître naturel à tout amateur de science-fiction, celui de l’auteur du Livre de la jungle peut sembler plus déroutant de prime abord: on se souvient du Kipling journaliste, poète, romancier engagé, chantre de l’Empire britannique; beaucoup moins, sans doute, de ses textes centrés sur des objets techniques. Les auteurs de science-fiction, pourtant, toutes générations confondues, s’en inspirent ouvertement, Robert A. H...”

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Quelques choses que l’on sait de Kipling...

“À vouloir tout expliquer, on peut paraître brillant, mais on ne sait jamais où cela peut finir. Tommaso Landolfi Un survol bio-bibliographique Kipling naît en Inde en 1865, de parents anglais à peine débarqués d’Angleterre, son père ayant été nommé professeur aux Beaux-Arts de Bombay. En 1871, alors qu’il a six ans et sa sœur Alice quatre, ils sont confiés en Angleterre à une famille d’accueil près de Portsmouth, dont il garde un mauvais souvenir. Il sera ensuite interne dans un collège du Devonshire, où il demeurera jusqu’à la fin de ses études, en 1882 ...”

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Sciences et Fictions | Rudyard Kipling et l'enchantement de la technique | Session 1

De la probité des raconteurs d'histoires

“L’incipit de «Dans la maison de Suddhoo», première nouvelle du recueil Rudyard Kipling: Collected Stories, édité par Robert Gottlieb1, et l’une des toutes premières écrites par Kipling, est un long paragraphe dans lequel un narrateur présente, à la première personne, les habitants de cette maison. Il s’agit d’un narrateur omniscient (« I daresay this prophecy will come true ») qui, occasionnellement, s’adresse directement au lecteur (« You may recognize it (…)»). Ce type d’intervention sur le récit plonge le lecteur dans une atmosphère de conte, tout en la rendant la plus vivante possible, et bien que le narrateur prenne soi...”

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