Loxias-Colloques | 17. Arrigo Boito cent ans après

Emanuele d’Angelo :

Boito “fidèle disciple” di Hugo

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Résumé

Dans les années 1860-1870, les années les plus agitées et combatives de sa carrière, Arrigo Boito aimait se déclarer « fidèle disciple » de son « maître » Victor Hugo, qui a apprécié le jeune Italien enthousiaste de ses œuvres et de son engagement, comme en témoigne leur relation épistolaire décennale. Ce n’était pas seulement un épisode, parce que l’influence d’Hugo sur l’homme de lettres « scapigliato » était très grande (également dans le domaine politique) : auteur de deux études sur autant d’œuvres hugoliennes, très appréciées par Hugo lui-même, Boito a dérivé son écriture sophistiquée de celle du maître, en particulier dans la prose journalistique, et les romans de l’écrivain français, entre autres, étaient une source précieuse pour la poétique et la dramaturgie de ses livrets d’opéra, de Ero e Leandro au « Credo scellerato » de Jago dans Otello écrit pour Verdi.

Abstract

Between the Sixties and the Seventies, the most restless and combative years of his career, Arrigo Boito loved to declare himself « fidèle disciple » of his « maître » Victor Hugo, whose work and social commitment he greatly admired. As evidenced by their ten-year epistolary relationship, the renowned French literary man reciprocated his young Italian devotee’s appreciation. It was not just an episode, since Hugo’s influence on his « scapigliato » disciple was actually very profound, affecting also the political sphere. Boito authored two studies on as many works by Hugo that were highly appreciated by the French dramatist himself. He also derived his sophisticated writing style, especially in journalistic prose, from that of the « maître ». Finally, Hugo’s novels were, among other things, a precious source for the poetics and dramaturgy of his librettos, from Ero and Leandro to Jago’s « Credo scellerato » in Otello for Verdi.

Riassunto

Tra i Sessanta e i Settanta, gli anni più inquieti e battaglieri della sua carriera, Arrigo Boito amò dichiararsi « fidèle disciple » del suo « maître » Victor Hugo, l’ammirato letterato francese che a sua volta apprezzava il giovane italiano entusiasta delle sue opere e del suo impegno, come testimonia il loro decennale rapporto epistolare. Non fu solo un episodio, come ritenne Piero Nardi, perché l’influenza di Hugo sul letterato scapigliato fu effettivamente grandissima (anche in ambito politico) : autore di due studi su altrettante opere victorhughiane assai apprezzati dallo stesso Hugo, Boito derivò il suo sofisticato stile di scrittura, soprattutto nelle prose giornalistiche, da quello del maestro, e i venerati romanzi dello scrittore francese, tra l’altro, furono fonte preziosa per la poetica e la drammaturgia dei suoi libretti, dall’Ero e Leandro al Credo scellerato di Jago nell’Otello per Verdi.

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