Maëva Lamolière :
Carlotta Ikeda : entre exotisme et érotisme, construction d’une figure trouble et subversive
Résumé
Nous nous intéresserons ici à la danseuse de butô, Carlotta Ikeda (1941-2014), qui s’est implantée en France dans les années 1980 avec sa compagnie, Ariadone, souvent qualifiée comme étant « la seule compagnie de femmes », dans un univers butô fortement marqué par des figures masculines. Les critiques journalistiques de l’époque insisteront particulièrement sur la dimension « féminine » d’Ariadone et un phénomène d’exotisation, d’érotisation et de féminisation se cristallisera autour de cette compagnie. Cependant, cet article cherche à démontrer que ce leitmotiv du féminin cache un rapport beaucoup plus complexe au genre et que la figure féminine travaillée par la danse d’Ikeda se situe bien au-delà de cette assignation.
Maëva Lamolière, « Carlotta Ikeda : entre exotisme et érotisme, construction d’une figure trouble et subversive », paru dans Loxias-Colloques, 16. Représentations littéraires et artistiques de la femme japonaise depuis le milieu du XIXe siècle, Carlotta Ikeda : entre exotisme et érotisme, construction d’une figure trouble et subversive, mis en ligne le 21 avril 2020, URL : http://revel.unice.fr/symposia/actel/index.html?id=1556.
Auteurs
Maëva Lamolière
Maëva Lamolière est en deuxième année de thèse au département danse de Paris 8 sous la direction d’Isabelle Launay et de Sylviane Pagès. En parallèle à ses recherches universitaires elle est également danseuse, professeure de danse contemporaine et de culture chorégraphique.