Alban Jamin


Enseignant de lettres et de cinéma et co-responsable de la section de spécialité cinéma du lycée Lumière de Lyon. Il dirige la collection de dvd Cour(t)s de cinéma du crdp de Lyon. Sa thèse, en cours, porte sur le ralenti au cinéma. Parmi ses derniers articles parus : « Rock Dreams ou No Future ? Le rock (tout) contre le biopic » in Biopic : de la réalité à la fiction, CinémAction n° 139, 2011, « Notes sur quelques troubles occasionnés par l’insolite » et « Granguignolesque (et fier de l’être), Franju adepte du théâtre du Grand-Guignol » in Le Mystère Franju, CinémAction n° 141, 2011.

Articles de l'auteur


Alliage | n°71 - Décembre 2012 | Nouvelles approches

Le temps d’une incision ou l’étrange cas de gémellité entre le théâtre médical du Grand-Guignol et le cinéma

“Sous le terme de « Grand-Guignol », on regroupe des pièces, certes jouées dans le cadre du même théâtre, situé impasse Chaptal à Pigalle, mais qui ne possèdent pas pour autant d’unité générique ou thématique. Entre 1897 et 1962, le Grand-Guignol proposa en effet des comédies, des mélodrames exotiques, des chroniques sociales ou des pièces policières. Évoluant dans l’ombre d’un cinématographe en pleine expansion, le Grand-Guignol est un genre théâtral hybride qui hérite d’une conception naturaliste et développe une propension inusitée à vouloir s’échapper de sa condition scénique. Ce théâtre peut être appréhendé selon l’expression d’André Bazin comme un « pré-cinéma »1, ...”

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