Jean Chesneaux


Historien, spécialiste de l’histoire moderne de l’Extrême-Orient, professeur émérite de l’université Paris-7.

Articles de l'auteur


Alliage | n°57-58 - Juillet 2006

Qui es-tu, Zéphirin Xirdal ?

“Pour les fidèles lecteurs d’Alliage, n’es-tu qu’un pseudo aux amusantes sonorités, derrière lequel on n’a pas grand mal à repérer le ton alerte et l’esprit fureteur de notre directeur ? Mais dans ce patronyme baroque, quelques-uns ont bien dû identifier le physicien génial et farfelu qui anime l’un des romans de Jules Verne, La Chasse au Météore...   Patronyme qui n’a pourtant rien de fortuit ! Si Zéphirin, aujourd’hui ridicule, était encore banal au XIX° siècle, Xirdal est l’anagramme d’une ancienne monnaie de l’Europe du Nord, la RiXdale. Ce qui nous introduit d’emblée au cœur même du roman, soit la fortune financière. Car le susdit Xirdal a inven...”

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Alliage | n°45-46 - Décembre 2000

Pour un humanisme générique

“Le nouvel humanisme dont nous avons tant besoin doit être générique, c’est‑à-dire ouvert à l’ensemble du genre humain, et à un double titre. Un, il doit prendre en compte la riche diversité des acquis, des expériences, des cultures du genre humain, défini comme totalité plurielle. Deux, il doit proposer des valeurs et des repères dont pourra s’inspirer le genre humain défini cette fois comme totalité solidaire, en vue d’affronter des périls communs et avancer vers des espérances communes.Poser en ces termes la question d’un humanisme générique conduit à affirmer — une fois de plus — l’inscription des sociétés humaines dans la réalité bidirectionnelle du temps. C’est en amont du devenir humai...”

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Alliage | n°41-42 - Décembre 1999 | Hommage à Joseph Needham (1900-1995)

Sciences et techniques en Chine, la percée de Joseph Needham

“Amené à séjourner en Chine, entre 1942 et 1945, Joseph Needham subit un véritable choc et décide de se tourner vers l’étude de la science et de la technologie chinoises avant l’arrivée des jésuites, au XVIe siècle. Durant la seconde partie de sa vie, Needham s’est consacré à cette œuvre monumentale. Jusque-là, brillant chercheur en biochimie de l’université de Cambridge, en Angleterre, il ne connaissait la Chine que de l’extérieur. En découvrant ce pays “de l’intérieur” et dans de rudes conditions, il modifie la vision qu’il en avait. Lui, le scientifique, est alors fasciné par ce qui lui paraît une inexplicable contradiction : le contraste entre, d’une part, l’expression extrêmement évoluée...”

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