Francis Hallé


Botaniste, professeur émérite de l’université de Montpellier, spécialisé dans la croissance et l’architecture des arbres tropicaux, dans l’écologie des forêts tropicales et dans l’exploration de leurs canopées. Auteur de Un monde sans hiver, Les tropiques : nature et sociétés (Seuil, 1993), Éloge de la plante, pour une nouvelle biologie (Seuil, 1999-2004), Plaidoyer pour l’arbre (Actes-Sud, 2005), il a dirigé la publication de Aux origines des plantes (deux tomes, Fayard, 2008). Prépare actuellement un nouvel ouvrage sur les tropiques.

Articles de l'auteur


Alliage | n°64 - Mars 2009

L’Homme coloniaire et le devenir végétal de la société contemporaine

“— Raphaël Bessis : Ma problématique anthropologique consiste à dégager les nouvelles structures de socialité et d’imaginaire spécifiques de ces espaces dits virtuels. Ceux-ci ont leurs propres pratiques. Vous venez d’expliciter, par exemple, le fait que les internautes envoient des messages en toute spontanéité, et j’ajoute, sans que la cible soit véritablement déterminée, car l’objectif, c’est de toucher quelqu’un : la définition précise sociale, culturelle ou éthique, sexuelle, générationnelle… en fait, de cette personne contactée importe peu — Francis Hallé : Notez que cela va aussi dans le sens inverse, car le plus souvent on ne sait jamais qui a envoyé le message, lequel est rar...”

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Des feuilles souterraines ?

“Fin du xviii˚ siècle.  Le grand botaniste Goethe  découvre que les plantes sont faites de trois types d’organes, d’abord les tiges, puis les feuilles, portées par les tiges et spécialisées dans les échanges avec le milieu, et enfin, les racines qui assurent la fixation au sol. Ces organes sont-ils peu nombreux ? On a une petite herbe, primevère, violette ou œillet. Se répètent-ils en très grand nombre ? Cela permet la croissance des arbres, hêtre, manguier ou séquoia. Ce que disait Goethe reste valable aujourd’hui : si vaste et complexe que puisse être la structure d’une plante, il est toujours possible de la résoudre en trois constituants — pas un de plus —, tiges, fe...”

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