Alliage | n°66 - Avril 2010 Varia 

Jean Béhue Guetteville  : 

Dr Deprat and Mr Wild

Ou l’art d’être Un tout en étant Multiple

Plan

Texte intégral

1Il est une pensée partagée par de nombreux savants, et que résume l’historien des sciences Alexandre Koyré dans les premières lignes de ses célèbres Etudes d’histoire de la pensée scientifique : l’unité de la pensée humaine, dans ses formes les plus hautes. Comme une éclatante preuve de cette affirmation, la trajectoire apparemment schizophrène du brillant savant Jacques Deprat devenu, par la force des choses, le talentueux écrivain Herbert Wild, s’offre comme une belle invitation à considérer l’un qui se cache souvent dans le multiple.  

Un destin tout tracé

2En 1880, naît Jacques Deprat, futur savant, qui laissera une trace en littérature. Éduqué dans l’amour des belles lettres par un père agrégé de grammaire, emporté par les lectures de Schiller ou de Goethe, il grandit sous le signe de la liberté. Ses vacances en famille dans le Jura, et l’attitude encourageante de ses parents lui permettent rapidement de se passionner pour les pierres. Possédant son premier précis de géologie à onze ans, il offre ses premiers articles à la communauté des géologues avant l’âge de vingt ans. Hésitant encore avec une carrière littéraire, il opte finalement pour des études scientifiques, et se hisse jusqu’au doctorat, à la seule force de sa compétence, sous la prestigieuse direction d’Alfred Lacroix, professeur de minéralogie au Muséum d’histoire naturelle et membre de l’Académie.

3Nouvel entrant dans la profession, le jeune homme de vingt-cinq ans fait déjà parler de lui dans le milieu de la géologie. Ses monographies sont remarquées, et plusieurs spécialistes s’accordent à reconnaître ses talents de cartographe, ses capacités de synthèse et son intuition. En même temps, ses avis sont déjà bien tranchés, et il n’hésite pas à pointer du doigt les erreurs de scientifiques mieux établis, et à faire reconnaître son point de vue. Au moment où il rêve d’embrasser une carrière de maître de conférences à l’université, il découvre le rôle central de l’École des Mines dans l’organisation et la vie de cette communauté scientifique. Les portes d’une carrière universitaire se refermant, et sa difficulté à obtenir un poste s’installant, le géologue Pierre Termier, ingénieur général des Mines, séduit par la personnalité du jeune homme, lui ouvre une opportunité en Indochine. On lui assure que ses talents seraient particulièrement utiles dans une colonie dont les richesses minières ne demandent qu’à être exploitées dans toutes leurs possibilités. Le temps de réfléchir à un avenir à plus de dix mille kilomètres de métropole et de négocier un poste de futur chef de service, Jacques Deprat rejoint Hanoï, avec sa famille au grand complet, femme, enfants et parents.

4Poussé à l’exil, Jacques Deprat n’aura de cesse de s’affirmer, pour finalement révéler une œuvre qui lui vaudra les honneurs de sa profession. Dans une région encore exposée aux appétits des puissances étrangères, et se révélant au cœur des ambitions de la France coloniale, Jacques Deprat progresse rapidement. Seul professionnel de la géologie face à un territoire pratiquement vierge de toute reconnaissance scientifique systématique, Jacques Deprat multiplie les campagnes d’exploration dans les régions les plus reculées du Tonkin, de l’Annam et du Laos, afin d’offrir à l’armée et aux colons une cartographie géologique de qualité, et à la communauté scientifique parisienne les bases d’une connaissance théorique des « Alpes himalayennes ». Passant de nombreux mois seul dans des contrées sauvages en compagnie d’un guide local et, parfois, d’accompagnateurs du service géographique de l’armée, le savant multiplie les observations et les réflexions, qu’il dépose dans son carnet sous forme de notes, de prose, ou de poésies. Il rentre de missions chargé d’échantillons du terrain, et de nombreux écrits conservés dans ses carnets. Et c’est ainsi, que aidé par quelques autodidactes des sciences de la terre, il jette les véritables bases scientifiques du Service géologique d’Indochine (sgi). Les notes et les mémoires qu’il prépare pour communication à l’Académie des sciences lui valent rapidement les honneurs, et le milieu parisien ne peut que se féliciter de voir le bientôt laboratoire rivaliser avec le prestigieux Geological Survey of India, la fierté de l’empire colonial britannique et référence dans la région. Signe d’un destin tout tracé, le géologue est nommé vice-président du Congrès mondial de géologie, à trente-trois ans seulement, et commence à récolter les honneurs et les prix, de la Société géologique de France, ou de l’Académie des sciences.  

Du conflit à l’exclusion

5Alors que sa réputation ne cesse de grandir, Jacques Deprat se retrouve pris dans les tourbillons d’une accusation de faux scientifique. Placé sous l’autorité directe de l’ingénieur du corps des mines Honoré Lantenois, dont il ne tarde pas à remettre en cause les compétences scientifiques, il obtient, au prix d’un premier conflit, son émancipation scientifique et sa nomination au poste de chef de service, pourtant prévue par contrat. Source de l’exceptionnelle productivité scientifique du chercheur, cette liberté restera un affront pour son supérieur, qui souhaite associer son nom et sa vision aux recherches de l’universitaire. Parti pour honorer ses obligations militaires en Algérie durant la Première guerre mondiale, tandis que l’universitaire développe le service géologique et accroît de fait sa notoriété scientifique, l’administrateur rentre en Indochine avec un poste et des responsabilités accrus. Il y a désormais un homme de trop à la tête du service. C’est dans ce contexte tendu entre deux hommes aux ambitions bien affirmées qu’une suspicion de faux scientifique émerge autour des travaux du savant. Son préparateur, Henri Mansuy, qui est lié d’amitié avec les deux hommes, profite de sa promotion par Lantenois à un grade équivalent à celui de Deprat pour partager ses doutes sur l’authenticité d’une poignée de fossiles ayant permis au savant de construire son œuvre tectonique. Aussitôt, en février 1917, le Chef du service géologique est convoqué. Usant de son ascendance administrative, Lantenois réclame des explications et une visite sur les lieux de la découverte, afin de retrouver d’autres échantillons du même type. Se refusant à cette procédure, qu’il juge offensante, le savant finit pourtant par retourner sur place seul, et par ramener de nouveaux échantillons, estimant l’affaire close. Son supérieur ne l’entend pas ainsi, et use de son pouvoir auprès du tout puissant gouverneur général d’Indochine, afin que soient prononcées des sanctions disciplinaires pour « refus d’obéissance ». Rétrogradé au bas de son échelle administrative, le savant ne sait pas que les échantillons ont été envoyés à Paris pour expertise par son supérieur hiérarchique, alors que celui-ci s’était engagé à l’informer d’une telle initiative. Il suffira d’un retour de courrier, évoquant les origines a priori bohémiennes des pierres, pour qu’une enquête administrative soit officiellement ouverte pour faux scientifique. Des « experts » locaux sont désignés par la justice, que Jacques Deprat dénonce aussitôt pour incompétence, allant même jusqu’à déposer une requête au Conseil d’État, tribunal administratif suprême. Face à un cas sur lequel il a du mal à se prononcer sur le fond, et dont les preuves manquent désespérément, le magistrat propose que l’authenticité des fossiles incriminés soit examinée à Paris par un comité de savants, auquel participeront les trois protagonistes.

6Se refusant à attendre que le temps sépare l’ivraie du bon grain, les deux hommes s’engagent dans un conflit interpersonnel sans pitié, dont l’issue sera fatale au savant. À quelques semaines de l’audition par un comité de savants de la Société géologique de France, et confiant dans les arguments scientifiques exposés au magistrat de Hanoï, Jacques Deprat prépare une défense qui repose presque exclusivement sur la dénonciation d’un complot fomenté par ses deux accusateurs. Quand il se présente le 4 juin 1919 devant le comité de savants parisiens, il ne sait pas que Lantenois a pris les choses en main depuis de longs mois. Blessé dans son orgueil depuis plusieurs années, l’administrateur s’est convaincu de la culpabilité du savant, et a mis en œuvre tous les moyens pour le prouver. Après avoir obtenu que le Gouverneur général d’Indochine lui laisse prendre en main l’affaire, il obtient du ministre des Colonies que le comité de savants soit constitué à partir de membres de la Société géologique de France plutôt que de membres de l’Académie des sciences. Rendant visite à différentes personnalités du milieu pour constituer un tribunal, il se heurte au refus catégorique de certains qui estiment qu’il n’est pas de leur ressort d’intervenir dans une affaire administrative et disciplinaire, mais obtient l’engagement d’autres personnages influents souhaitant laver leur communauté de cette potentielle indignité. En l’absence du principal accusateur — Mansuy —, qui a été mis à l’écart par l’administrateur et n’a donc pas quitté l’Indochine, les auditions se succèdent durant presque un mois, à porte fermée. Alors que le comité confirme les fossiles incriminés dans leurs origines européennes, Jacques Deprat ne se retrouve plus seulement obligé de se défendre d’une culpabilité présumée, mais aussi acculé à prouver son innocence. Sortant de ses prérogatives, sans preuves formelles à l’appui, et avec le souhait de mettre fin à une affaire qui dure depuis deux ans, le comité de savants décide non seulement d’établir l’authenticité des fossiles incriminés, mais surtout de prononcer la culpabilité de Jacques Deprat. La communauté des géologues français croit l’affaire réglée. Mais, elle s’envenime, et les deux hommes se tournent déjà vers le ministre des Colonies, convaincus de lutter pour la justice. Dans une France endeuillée par la Grande Guerre, l’heure est au consensus, et l’administration croit en finir lorsque l’affaire entre dans la loi d’amnistie du 26 octobre 1919. Mais l’ardeur des opposants est toujours aussi vive. Aussi, la Société géologique de France a-t-elle recours à un nouvel article de son règlement intérieur, en excluant Jacques Deprat au motif d’ « indignité », le 4 novembre. Banni de la communauté scientifique, le savant vit pendant un an en métropole sans réelle affectation, la haute administration indochinoise étant partagée sur sa culpabilité. Finalement, l’arrivée d’un nouveau gouverneur général, la réorganisation du Service géologique d’Indochine, et la suppression du poste de Jacques Deprat, mettent un point final à une affaire qui aura duré trois ans. Le savant se retrouve sans emploi, exclu d’une communauté dans laquelle il aura mis de nombreuses années à se forger une réputation. À quarante ans, il doit se réinventer une autre vie. Ou plutôt, révéler le talent qui fleurit depuis plusieurs années dans son jardin secret.

Une nouvelle carrière

7Avec la nécessité de faire vivre une famille, Jacques Deprat embrasse une nouvelle vie d’écrivain, et renoue ainsi avec son amour des belles lettres. Puisant dans la personnalité acquise au cours de longues années de persévérance individuelle, et dans le talent développé lors de nombreuses heures de contemplation solitaire, le savant poursuit sa quête de la vérité dans l’écriture de poèmes, de nouvelles et de romans. C’est tout naturellement dans ces moments qu’il va puiser son inspiration, offrant un premier roman dont l’intrigue se situe dans la région du Tonkin, qu’il a exploré dans ses moindres recoins. Publié en 1924, le roman arbore un titre qui résume les ambitions de ce nouvel écrivain : Le conquérant. Avec le succès de Pierre Loti, et l’essor de la colonie, l’Extrême-Orient est en vogue dans la littérature. Grâce au parrainage de l’écrivain Claude Farrère, futur membre de l’Académie française, Jacques Deprat rejoint la maison d’édition Albin Michel. Avec la perspective d’un salaire régulier, il lui est proposé de fournir un manuscrit par an. Défi que l’écrivain s’attellera à relever, bon an mal an. Installé dans les Pyrénées, où ses camarades de cordée ne peuvent que noter ses excellentes connaissances géologiques, il est désormais connu sous son seul nom d’écrivain : Herbert Wild. En 1926, il livre un recueil de nouvelles intitulé Dans les replis du dragon. Le traitement du thème asiatique lui réussit. L’année suivante un roman qui prend pour thème la révolution chinoise, lui permet de remporter le Grand prix des Français d’Asie. Face à André Malraux, qui concourt avec La voie royale, c’est ainsi Le colosse endormi qui est consacré. Près de dix ans après avoir quitté le milieu scientifique, Jacques Deprat propose sa candidature dans une nouvelle communauté : celle de la Société des gens de lettres. Il commence à fréquenter des auteurs, tels que Louis Hémon, Roland Dorgelès, ou le fameux romancier Pierre Benoit. Trois ans plus tard, en 1930, il revient avec un roman évoquant le métissage, rend compte des incompréhensions qui séparent Européens et Asiatiques, et appelle à un dialogue des cultures. Intitulé L’autrer race, le roman obtient la voix de son ami Pierre Benoit au prix Goncourt de décembre 1930. Le roman trouve 3722 premiers lecteurs, mais c’est finalement Henri Fauconnier qui s’impose avec Malaisie. Le thème faisant vendre, et son éditeur le réclamant, l’auteur ne cessera de composer autour de l’Asie, avec d’autres écrits, parmi lesquels L’ambassade oubliée (1931), ou Le capitaine du Faï-Tsi-Long (1935). Il partira même sur les routes, en compagnie d’hommes de lettres, pour donner des conférences sur le sujet, devant un public provincial conquis.

8Grâce à une confiance retrouvée, Herbert Wild part revisiter son ancienne vie, avec style et détermination. Malgré les années passées, son expérience dans le milieu scientifique saigne encore comme une blessure secrète, qu’il ne peut s’empêcher d’évoquer sous couvert de son pseudonyme. Six ans après sa révocation, il offre sa lecture de l’affaire de faux scientifique qui lui a valu sa carrière d’homme de lettres. Dans un roman à clefs intitulé Les chiens aboient, où Deprat devient Dorpat, le scientifique déchu règle ses comptes, et met au jour le complot dont il se sent la victime depuis le début. Il y a peu de lecteurs, mais son ancien responsable hiérarchique ne manque pas la sortie du roman. Piqué au vif, l’administrateur rédige aussitôt un projet de mémoire qui énonce noir sur blanc que Jacques Deprat n’est qu’un faussaire, et part réclamer le soutien de l’ancien comité de savants et du ministre des Colonies, pour le diffuser. Malgré le soutien de l’administration, le projet est enterré. Les pairs de la géologie s’y opposent fermement. Pour eux, la vérité ne se décrète pas : elle se révèle au cours du temps. Et il semble bien que le temps joue en la faveur du savant. Plus l’Indochine est explorée et plus les travaux de Deprat trouvent des alliés. Il y a ceux qui connaissaient le savant, et n’ont jamais douté, ni de la qualité de son œuvre, ni de son intégrité, comme le commandant Dussault, chef du Service géographique des armées (l’ancêtre de l’ign, Institut géographique national), camarade d’exploration de Deprat. Il y a ceux qui lui ont succédé à la tête du Service géologique d’Indochine, et qui ont eu le temps de réexaminer son œuvre, sans pouvoir constater d’anomalie, comme le géologue Charles Jacob. Il y a ceux qui vont même jusqu’à l’innocenter en retrouvant plusieurs années plus tard un fossile du même type dans la région indochinoise, à l’image de l’ingénieur Justin Fromaget. Enfin, il y a ceux qui ne se sont jamais prononcés durant l’affaire, mais qui se montrent petit à petit garants de la qualité des vues du savant à un moment où la théorie de la dérive des continents s’affirme. Toutes ces raisons font qu’Herbert Wild a désormais le champ libre pour, non pas prolonger son travail géologique, mais émettre son point de vue sur le milieu universitaire. C’est ce qu’il fait, sous forme satirique, dans des romans intitulés Les corsaires (1928), ou encore Le jubilé du professeur Mendrax (1930).  

9En pleine métamorphose, le nouvel écrivain s’affirme, et confirme son engagement dans la vérité et la vie de son temps, en abordant des thèmes de plus en plus métaphysiques. Définitivement lié au destin de l’Asie, l’exilé indochinois prend parti, et devient un collaborateur régulier de grandes revues de l’époque, comme Le Temps, la prestigieuse Revue hebdomadaire, La Dépêche coloniale, Les Débats, Candide, ou encore Gringoire, hebdomadaire satirique qui accueille aussi les articles de George Dumézil sous le pseudonyme de Georges Marcenay. C’est ainsi qu’il signe des articles comme « L’acquittement de Lao-Toung-Po » (1928), « Le retour interdit » (1929), ou « Le dernier avatar de Sambor Rutland » (1931), parmi de nombreux autres textes. Petit à petit, l’Asie est remplacée en toile de fond de ses œuvres par les Pyrénées, où il vit des heures heureuses avec sa famille et ses nouveaux amis. Les blessures du savant Jacques Deprat se refermant petit à petit, l’écrivain Herbert Wild peut s’ouvrir à des textes peut-être plus contemplatifs, et ouverts à la réflexion philosophique. Ne cachant pas ses références à Shakespeare, et sa proximité de pensée avec les grands auteurs allemands du xixe siècle, il compose des textes comme Les skis invisibles (1935), Monsieur Joseph (1936), et La paroi de glace (1936). Ce texte ne cessera d’intriguer les relecteurs de son œuvre, qui y voient décrites les circonstances d’une mort accidentelle dans les Pyrénées étrangement proche de celle qui le frappa le 7 mars 1935. Cinquante-six ans plus tard, et au terme d’un long parcours de mémoire, « l’Assemblée décide à l’unanimité de réintégrer M. Deprat comme membre de la sgf à titre posthume » (Société géologique de France, 10 juin 1991).

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11Si la décision de la Société géologique de France de réhabiliter Jacques Deprat aura permis à la communauté des géologues de retrouver son honneur, et de réaffirmer sa foi en la vérité et en la science, le dernier acte de l’ « affaire Deprat » aura également permis de mettre en lumière un destin peu commun. Celui d’un savant qui se sera distingué par ses idées au moins autant que par sa plume. Celui d’un homme qui n’aura eu de cesse d’explorer le monde, et d’en traverser les frontières physiques et intellectuelles, pour mieux le reconstruire. Celui d’un Homme dans tout ce qu’il a d’unique et d’insaisissable…

Bibliographie

Behue Guetteville Jean, « Les questions posées par la fraude scientifique : le cas Deprat », Mémoire de D.E.A., Paris, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 2005.

Durand-Delga Michel, « L’affaire Deprat », Extrait des Travaux du Comité Français d’Histoire de la Géologie, 3e série, t.IV, 1990, n°10.

Wild Herbert, Les chiens aboient, roman de mœurs contemporaines, Albin Michel, 1926. Réédition électronique : http://paleopolis.rediris.es/cg/CG2009_ROMAN/index.html

Koyré Alexandre, Études d’histoire de la pensée scientifique, Gallimard, réédition 1973.

Osborne Roger, The Deprat Affair, Jonathan Cape, 1999.

Pour citer cet article

Jean Béhue Guetteville, « Dr Deprat and Mr Wild  », paru dans Alliage, n°66 - Avril 2010, Dr Deprat and Mr Wild , mis en ligne le 18 juillet 2012, URL : http://revel.unice.fr/alliage/index.html?id=3345.


Auteurs

Jean Béhue Guetteville

Stimulé par la lecture des grandes aventures scientifiques, a complété son parcours en école de commerce par un DEA en histoire des sciences consacré au cas Deprat ; parti à la rencontre des chercheurs de France Télécom dans le cadre d’une thèse de terrain, ses recherches portent sur l’étude de la dynamique d’innovation et de création.