L’efficace politique des discours philosophiques chez G. de Staël, B. Constant et J. G. Fichte, du Directoire aux guerres napoléoniennes

Ayşe Yuva

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Résumé :
International audience
Cet article étudie la place de la rhétorique chez certains écrivains qui, contestant l’opposition de l’art des discours et de la philosophie, ont conçu le premier comme un relais de la seconde, qui le fondait en retour, en temps de crises politiques : G. de Staël, B. Constant du côté français, J. G. Fichte du côté allemand. Cet art des discours n’a pas seulement vocation à populariser la philosophie, mais à rendre celle-ci active politiquement. Cependant, le rapport du discours philosophique à une pensée collective définie ou non comme opinion publique, le dialogue ou au contraire la position de surplomb que l’orateur endosse vis-à-vis de son public, enfin la capacité de la pensée, exprimée éloquemment, à résoudre les crises politiques, montrent qu’il existe ici deux modèles qui valent tout de même la peine d’être confrontés de par leur contemporanéité.
Date de publication : 2011-01-20
Type de document : Communication dans un congrès
Affiliation : Centre Marc Bloch (CMB) ; Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (MEAE)-Bundesministerium für Bildung und Forschung-Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)

Citer ce document

Ayşe Yuva, « L’efficace politique des discours philosophiques chez G. de Staël, B. Constant et J. G. Fichte, du Directoire aux guerres napoléoniennes », Rhétorique démocratique en temps de crise, 2011-01-20. URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03447382