Arlette Chemain-Degrange
Professeur émérite de l’Université de Nice Sophia-Antipolis, Arlette Chemain-Degrange est une comparatiste reconnue, un pionnier dans le domaine des recherches sur les littératures postcoloniales et les littératures féminines, une référence pour l’étude des lettres africaines francophones. Elle est auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages de critique littéraire, parmi lesquels Panorama critique de la littérature congolaise contemporaine (1979), Emancipation féminine et roman africain (1980), De Gérald Félix-Tchicaya à Tchicaya U Tam’si : hommage (2008). On doit à la direction scientifique d’Arlette Chemain-Degrange les volumes Imaginaires francophones (1996), Imaginaire et littérature. II Recherches francophones (1998), Éclipses et surgissements de constellations mythiques (Loxias 2 et Loxias 3). Dans la lignée des travaux de Gilbert Durand, elle propose une approche mythocritique de différentes littératures moins connues, qui se nourrissent de fonds imaginaires distincts, mais qui communiquent à l’intérieur d’une langue d’écriture partagée : la langue française. Le volume Libres horizons. Pour une approche comparatiste, Lettres Francophones, Imaginaires (2008) fait référence à ces travaux. « Littérature-Monde » francophone en mutation : écritures en dissidence (2009) est une autre tentative pour mettre en regard différentes approches littéraires.
Articles de l'auteur
Loxias-Colloques | 1. Voyage en écriture avec Michel Butor | Le pas du texte
Invitation au voyage – à la rencontre de Michel Butor
“La journée que Cristina Pîrvu consacre à l’œuvre de Michel Butor réveille un passé, les souvenirs d’un parcours ponctué de rencontres avec l’écrivain. L’exposition aménagée dans la Bibliothèque Universitaire du campus Carlone en mai 2008 : Texte Promenade, sous le signe du voyage, s’inscrit dans une continuité et fut d’autant plus suggestive. Les liens de Michel Butor avec la ville de Nice sont anciens. Il convient d’évoquer les années d’enseignements à la Faculté des Lettres entre 1971 et 1974. À l’invitation du Professeur Michel Launay, dix-huitiémiste et disciple de J.-J. Rousseau, il revint plusieurs fois, en 1988 entre autres, puis en 1989 pour le bicentenaire de la Révo...”