Loxias-Colloques |  12. Le Diversel
Universel ou « Diversel », Tout-Monde ou « Multivers » à l’œuvre dans la fiction caribéenne contemporaine
 |  Ecrire le diversel: Dominique Deblaine (écrivaine invitée) 

Dominique Diard, présente...  : 

Dominique Deblaine, écrivaine de Guadeloupe : « J’écris mes variations comme des errances »…

Résumé

Dominique Deblaine est née en Guadeloupe et vit à Bordeaux où elle enseigne à l’université. Traductrice du Créole et enseignant-chercheur, elle a travaillé sur nombre d’écrivains caribéens et préfacé des recueils de poèmes de Max Rippon et des œuvres théâtrales de Jesús Carazo tandis qu’elle écrit, confie-t-elle, des « œuvres de fiction », reconnaissant à ce propos, que « ces deux faces » ne se nourrissent que très peu ». Elle commence par publier des nouvelles. Son tout premier roman, Paroles d’une île vagabonde, de 2011, où récit et poésie se trouvent entrelacés, sera couronné en octobre 2012 par le Prix Fetkann de la Caraïbe. Suivront Le Raconteur en 2014, puis, en 2017, La Rumeur des rives. Son prochain roman Quarante-quatre jours ou le bannissement des ogres paraîtra à l’automne 2019.

Index

Mots-clés : archipel , Caraïbe, Diversel, Dominique Deblaine, Guadeloupe, île, Tout-Monde

Texte intégral

Dominique Deblaine est née en Guadeloupe et vit à Bordeaux où elle enseigne à l’Université. Traductrice du Créole et enseignant-chercheur1, elle a travaillé sur nombre d’auteurs caribéens. Elle est notamment spécialiste de Simone Schwarz-Bart ainsi que du poète et romancier marie-galantais Max Rippon dont elle a préfacé les recueils Morriña2, Débris de silence3 et traduit des poèmes en français tandis qu’elle écrit, confie-t-elle, des « œuvres de fiction », reconnaissant, à ce propos, que ces « deux faces » ne se nourrissent que très peu4 ».

Également hispaniste et spécialiste de Théâtre, elle a préfacé les œuvres théâtrales de Jesús Carazo, romancier et dramaturge espagnol, El Ojo de cristal - América5 (On vous regarde), La Invitación - Los Grillos bajo la tormenta6 (L’Invitation – Les grillons dans la tourmente), La Increíble velocidad del planeta - Flores de papel7 (L’Incroyable rapidité de la planète – Fleurs de papier), L’Éternité, Naufrage(s), Tout va bien8, Portrait de l’artiste avec bouquet de fleurs9, Ciel ! Une comédie !10, tandis qu’elle gère le label Guille music et assure la promotion du Trio François Faure, le pianiste de jazz qui partage sa vie et dont les notes et les rythmes accompagnent son écriture... « Mes thèmes, tel un thème musical, sont le ratage, la vieillesse, l’envers du décor, l’injustice et l’amour. Ces thèmes sont écrits sur une partition dont la trame est l’odeur. L’odeur, les senteurs, les flagrances sont omniprésentes dans mon écriture car, étant l’éphémère par excellence, elles rejoignent l’errance11 ».

Elle sera tout d’abord auteur de nouvelles dont Véty12 écrite en un jour, d’un seul trait sans une seule rature, affirme-t-elle, quelques jours après le séisme qui a frappé Haïti... même si le thème central ne concerne pas en apparence cette tragédie-là...

Sa nouvelle la plus ample L’Odeur de la terre humide occupe une centaine de pages des Nouvelles de Guadeloupe13, où elle figure aux côtés de celles d’autres auteurs guadeloupéens comme Gisèle Pineau (Ta Mission Marny), Fortuné Chalumeau (Le Coq rouge Jaffar ou le maléfice de Satan), Simone Schwarz-Bart (Du Fond des casseroles), Ernest Pépin (La Femme-Fleuve). Le recueil a d’ailleurs été nominé pour le prix de littérature lors des Trophées des Arts caribéens en septembre 2009.

D’autres nouvelles comme Champ d’Arbaud14, L’Errant, Le Désirable15, Déshérence16 ou Impasse Montout17 enrichissent son œuvre tandis que son premier roman Paroles d’une île vagabonde18 où récit et poésie se trouvent entrelacés, paraît aux éditions Riveneuve dans la collection « Arpents » en 2011 et sera couronné en octobre 2012 par le Prix Fetkann de la Caraïbe.

« … Et me voici île ancestrale, mémoire racines profondes, racines aériennes », « île rassurante, corde de mots19 », « île abordage à la plage pérenne », « île intérieure », « île foulée par les masses en dérade20 », « île bonté, île têtue, île refuge, moi île alcool, île boucan, île vomissure, île aux abois, île lassitude, île solitude21 », l’île natale de Guadeloupe prend la parole ; par l’anaphore et la prosopopée, l’île créole « parle » d’elle et des siens, de sa terre multiforme, des stigmates de son histoire, des paradoxes qui tissent sa complexité fertile puis, s’en va visiter les autres îles, dans un ample mouvement archipélique où l’errance se peuple de motifs déjà à l’œuvre dans les nouvelles, de leitmotive dont les variations disent à l’infini l’autre et le même dans l’amplitude et l’ébriété d’un grand air de jazz, « frénétique mugissement » et « doux murmure22 » mêlés, qui ne se clorait que pour habiter les silences sur lesquels se ferme et se rouvre Paroles d’une île vagabonde. L’errance en archipel creuse à l’infini l’oxymore pour explorer le divers sans concession et sans rien céder à la parole lucide. Creusant en abîme l’espace du dedans ou dévoilant un parcours extatique des espaces archipéliques, l’île, « fragment d’archipel peuplé de sucriers matinaux23 », semble livrer une exploration herméneutique du Tout-Monde qui lui révèle ce « Divers » qui la façonne.

« Écrire, c’est finalement se dire qu’on a une voix et croire qu’elle a une valeur dans le concert du monde. […] Mais ce qui est important pour moi, ce n’est pas tant la publication que l’écrire, c’est-à-dire traduire tous les existants et tous les possibles, multiplier ma vie en quelque sorte, être la « Jonction » de ce qui est, de ce qui m’entoure24 », nous a confié Dominique Deblaine. Est-ce pour cela que, dans son deuxième roman Le Raconteur25, elle donne voix à un être minuscule que l’on ne remarque généralement qu’avec distance ou effroi, un animal insignifiant dont seuls ceux qui dépassent les préjugés pour une observation fine et ludique du Vivant, savent repérer les tribulations et s’amuser des récits que l’œil et l’oreille d’un « rat conteur » peuvent livrer en s’immisçant chaque soir dans la vie et les rêves des habitants de l’impasse Bellenvent, un lieu antillais très banal de l’île de Guadeloupe ? Le rat équilibriste et voyeur est censé conter les micro-histoires du quotidien, de l’intime fil des jours que d’ordinaire l’on ne raconte pas mais sur lesquels, dans l’aléa et le divers, le minuscule et l’infime, se penche l’écrivaine par l’entremise de son « raconteur » original et insoupçonné. Le récit traditionnel éclate et n’est plus, le roman semble s’écrire au gré de ce Divers, dans l’entrelacs des portraits et des histoires et, plus encore, dans l’entrelacement des leitmotive que l’écrivaine instille çà et là, comme le motif de « l’odeur de la terre humide » au cœur des scènes d’amour dans l’ample nouvelle du même nom… En leitmotiv flamboyant comme un motif de jazz, la nouvelle Véty réapparaît26 presque in extenso dans Le Raconteur… Le « rat conteur » se plairait donc « à lire au-dessus de l’épaule27 » de « Clémentine dite Clémy28 » qui, au retour de la plage, au petit jour, se plonge dans l’émouvante nouvelle de l’enfant haïtienne, de la petite « restavèk29 », incluse dans le roman. Les êtres souvent paradoxaux mais généreux et solaires de l’impasse Bellenvent sont de la sorte habités par la nitescence qui éclaire la quête de l’écrivaine au cœur d’un Diversel rayonnant au point que le roman semble ne plus pouvoir se clore… À leur insu, les habitants de l’impasse Bellenvent attendent et attendront encore et encore le « rat conteur » « tous les soirs à la même heure30 »…

Écrire… c’est multiplier ma vie en quelque sorte, être la « Jonction » de ce qui est, de ce qui m’entoure, être un « Diversel », un « Tout-Monde », être l’un et l’autre à la fois, interroger le Mystère et m’en rapprocher, tisser le visible et l’invisible, être grisé de révélations, sentir « comme volent les oiseaux » pour reprendre les mots de Rilke31,

confie toujours l’écrivaine. Au minuscule et à la spatialité restreinte de l’impasse Bellenvent auxquels Dominique Deblaine donne une amplitude, répond son troisième roman La Rumeur des rives32 qui se situe précisément « à la Jonction » du minuscule et de l’immensité, comme l’île « à la Jonction » de la terre et de la mer et comme son personnage, « à la Jonction » du claustral et de l’infini de l’Océan, là où, entre le réel et l’imaginaire, se creuse la quête de la « vie bonne » dans la vie multipliée et l’infini des possibles proposé par l’exploration du Divers. À la barre d’Épicure qu’elle tient ou croit tenir, au large, entre les îles de l’archipel, et, plus encore, entre les rives atlantiques, à la « Jonction » des continents, ou dans une navigation imaginée qui lui permet de faire craquer les murs de la prison où elle purge le crime de son père, une femme antillaise se réinvente et se construit une vie meilleure, cette « vie bonne » irriguée par la connaissance de soi, la sagesse et la liberté dont la quête prend toute son amplitude dans les « sillonnements » du Tout-Monde au gré des aléas des tempêtes et des vagues de la mer comme de la vie. « Écrire sur l’eau me parle » avait-elle expliqué citant Platon, bien avant, en 2010, dans le numéro de la Revue Tresses, « c’est une harmonie-dysharmonie, une jonction-disjonction », « de ces trois mots, écrire sur l’eau, émergent l’âcre, l’âpreté, le suc et le miel33 » comme dans La Rumeur des rives, semble parvenir à le faire Josèphe, dans la quête si « diverse » et « diverselle » de soi qui lui permet de muer l’âpreté de l’enfance en souvenirs de « miel » et la prison en océan. « Je convoque le monde à ma table, je suis avec le monde et si loin de lui ; je convie les langues, leurs musiques ; […] Je laisse filer ma plume sur l’eau, elle ride les mers et les océans ; je la plonge dans les ressacs de souvenirs et d’a-venir34 ». Si loin si proche, de ce Tout-Monde, Dominique Deblaine fait surgir des langues et des mots, des musiques et cette musique particulière qui sourd de l’anaphore et semble puiser sa cadence et ses pulsations dans l’émergence des contraires, des oppositions, du paradoxe, du flux et des reflux de ces vagues dans lesquelles elle « trempe sa plume » à la « Jonction » des « souvenirs et des a-venir ».

C’est d’ailleurs à la « Jonction » de ses trois premiers romans, dont elle a « entrelacé » des extraits, que se situe ce long texte poétique issu d’un « tressage » de textes qu’elle a eu la générosité de nous offrir, nous incitant dans l’Archipel diversel qui forme son Tout-Monde, à « trouver » le « leitmotiv ou mythe personnel » qui l’habite : « Mes textes sont des variations comme il y en a en musique, du leitmotiv qui m’habite. […] Cet entremêlement serait davantage de la réécriture que du tissage de textes, telle une errance rythmée, cadencée et enivrante comme savent le faire les femmes qui marchent fièrement […] en échangeant des sourires complices avec ceux et celles qui sont agréablement étonnés, voire enchantés, pourrait être un extrait d’un seul et même roman35 ».

À la « Jonction » des « souvenirs » et des « a-venir », paraîtra fin 2019, son quatrième roman Quarante-quatre jours ou le bannissement des ogres nourri des événements du printemps 2009 en Guadeloupe, comme si la plongée dans l’histoire de l’île pouvait proposer ces problématiques du Tout-Monde dont elle serait un laboratoire, tout comme cette Nouvelle page ou ces « premières pages » d’un roman à venir dont Dominique Deblaine nous fait l’immense cadeau pour notre livre et les éditions Passage(s).

Une nouvelle page36 pour « passer » de l’île de l’archipel caribéen au Tout-Monde qui nous « raconte » l’histoire d’une « Télumée-Miracle », « une simple vendeuse » du marché de Pointe-à-Pitre qui y propose les légumes et les fruits de son jardin, « bananes, ignames, madères, patates douces, gombos, salades, carottes, concombres et citrons », le Tout-Monde réuni sur son étal… L’histoire surtout d’une « marchande-liseuse, « marchandliseuse » qui entreprend de lire les romans des écrivains de son île puis, ceux de partout tandis qu’elle se prend à désirer des musiques nouvelles et ces écritures « diverselles » du Tout-Monde, « ces romans lumineux » qui invitent à « grandir comme une canne à sucre violette37 »…

Notes de bas de page numériques

1 Membre du CELFA (Centre d’Études Linguistiques et Littéraires Francophones et Africaines), équipe CLARE (Cultures Littératures Arts Représentations Esthétiques ; EA 4593), Université Bordeaux Montaigne, elle a écrit divers articles sur la littérature antillaise, animé de 2001 à 2004 des émissions littéraires sur Radio Campus Bordeaux, dirigé des ouvrages universitaires avec Dominique Chancé, Transmission et théories des littératures francophones – Diversité des espaces et des pratiques linguistiques, Bordeaux / Pointe-à-Pitre, éd. P.U.B./Jasor, Bordeaux/Pointe-à-Pitre, 2008 ; Entre deux rives, trois continents, avec Dominique Chancé et Yamna Chadli-Abdelkader, Mélanges offerts au Professeur Jack Corzani, Bordeaux, éd. M.S.H.A., 2004.

2 Max Rippon, Morriña, Pointe-à-Pitre, éd. Jasor, 2011.

3 Max Rippon, Débris de Silences, Pointe-à-Pitre, éd. Jasor, 2004.

4 Dominique Deblaine, « J’écris / Je crie », in Revue Tresses de l’association pour la cause freudienne-Aquitania, n° 35, avril 2010, p. 1. Consultable sur le site de Dominique Deblaine : https://www.dominique-deblaine.com/mon-rapport-a-l-ecriture

5 Jesús Carazo, El Ojo de cristal - América, Burgos, Editorial Dossoles, 2003. Trad. On vous regarde, Paris, ed. Críticas Hispanogalia, colección « La Voz de al lado », 2008.

6 Jesús Carazo, La Invitación – Los Grillos bajo la tormenta, Burgos, Editorial Dossoles, 2003.

7 Jesús Carazo, La Increíble velocidad del planeta – Flores de papel, Madrid, Espiral/Fundamentos, 2004.

8 Jesús Carazo, L’Éternité, Naufrage(s), Tout va bien, Bordeaux, éd. Fédérop, 2012.

9 Jesús Carazo, Portrait de l’artiste avec bouquet de fleurs, Paris, éd. L’œil du Prince, 2013.

10 Jesús Carazo, Ciel ! Une comédie !, Paris, éd. L’œil du Prince, 2016.

11 Confie-t-elle dans D. Deblaine, Tresses, op. cit., p. 6.

12 D. Deblaine, Véty, Paris, Revue Riveneuve Continents, n° 12, automne 2010.

13 D. Deblaine, “L’Odeur de la terre humide”, Nouvelles de Guadeloupe, Fort-de-France, éd. Magellan/Desnel/Courrier International, 2009, p. 99-175.

14 D. Deblaine, Champ d’Arbaud, Lausanne, Revue Écriture, n° 44, 1994.

15 D. Deblaine, « L’Errant, Le Désirable », Entre deux rives, trois continents, Bordeaux, éd. M.S.H.A., 2004.

16 D. Deblaine, Déshérence, Paris, Revue Riveneuve Continents, n° 2, 2005.

17 D. Deblaine, Impasse Montout, Paris, Revue Riveneuve Continents, n° 9, 2009.

18 D. Deblaine, Paroles d’une île vagabonde, Paris, éd. Riveneuve, 2011.

19 D. Deblaine, Paroles d’une île vagabonde, op. cit., p. 21.

20 D. Deblaine, Paroles d’une île vagabonde, op. cit., p. 10-11.

21 D. Deblaine, Paroles d’une île vagabonde, op. cit., p. 21.

22 D. Deblaine, Paroles d’une île vagabonde, op. cit., p. 108.

23 D. Deblaine, Paroles d’une île vagabonde, op. cit., p. 10.

24 D. Deblaine dans le message qui a accompagné le texte offert par elle.

25 D. Deblaine, Le Raconteur, Paris, éd. Riveneuve, 2014.

26 D. Deblaine, Le Raconteur, op. cit., p. 92-95.

27 D. Deblaine, Le Raconteur, op. cit., p. 92.

28 D. Deblaine, Le Raconteur, op. cit., p. 85.

29 Mot de créole haïtien pour désigner ces enfants très pauvres qui, en Haïti, sont placés comme domestiques par leurs parents dans des familles censées leur permettre de fréquenter l’école, en principe…

30 D. Deblaine, Le Raconteur, op. cit., p. 154.

31 D. Deblaine, dans le même message d’accompagnement du texte offert.

32 D. Deblaine, La Rumeur des rives, Paris, éd. Riveneuve, 2017.

33 D. Deblaine, Tresses, op. cit., p. 1-2.

34 D. Deblaine, Tresses, op. cit., p. 2.

35 D. Deblaine dans le même message d’accompagnement du texte offert.

36 D. Deblaine, Une nouvelle page, texte inédit offert pour les éditions Passage(s).

37 D. Deblaine, Une nouvelle page, op. cit., p. 3.

Bibliographie

Dominique Deblaine : éléments de bibliographie

Nouvelles

DEBLAINE Dominique, Champ d’Arbaud, Lausanne, Revue Écriture, n° 44, 1994

DEBLAINE Dominique, « L’Errant, Le Désirable », Entre deux rives, trois continents, Bordeaux, éd. M.S.H.A., 2004

DEBLAINE Dominique, Déshérence, Paris, Revue Riveneuve Continents, n° 2, 2005

DEBLAINE Dominique, Impasse Montout, Paris, Revue Riveneuve Continents, n° 9, 2009

DEBLAINE Dominique, « L’Odeur de la terre humide », Nouvelles de Guadeloupe, Fort-de-France, éd Magellan/Desnel/Courrier International, 2009

DEBLAINE Dominique, Véty, Paris, Revue Riveneuve Continents, n° 12, 2010

DEBLAINE Dominique, Une nouvelle page, à paraître courant 2019 aux éditions Passage(s)

Romans

DEBLAINE Dominique, Paroles d’une île vagabonde, Paris, éd. Riveneuve, 2011

DEBLAINE Dominique, Le Raconteur, Paris, éd. Riveneuve, 2014

DEBLAINE Dominique, La Rumeur des rives, Paris, éd. Riveneuve, 2017

DEBLAINE Dominique, Quarante-quatre jours ou le bannissement des ogres (à paraître automne 2019 aux éditions Riveneuve).

Préfaces

- Pour Jesús CARAZO

CARAZO Jesús, La Invitación – Los Grillos bajo la tormenta, Burgos, Editorial Dossoles, 2003

CARAZO Jesús, El Ojo de cristal – América, Burgos, Editorial Dossoles, 2003. Trad. On vous regarde, Paris, ed. Críticas Hispanogalia, colección « La Voz de al lado », 2008

CARAZO Jesús, La Increíble velocidad del planeta – Flores de papel, Madrid, Espiral/ Fundamentos, 2004

CARAZO Jesús, L’Éternité, Naufrage(s), Tout va bien, Bordeaux, éd. Fédérop, 2012

CARAZO Jesús, Portrait de l’artiste avec bouquet de fleurs, Paris, éd. L’œil du Prince, 2013

CARAZO Jesús, Ciel ! Une comédie !, Paris, éd. L’œil du Prince, 2016

- Pour MAX RIPPON

RIPPON Max, Débris de Silences, Pointe-à-Pitre, éd. Jasor, 2004

RIPPON Max, Morriña, Pointe-à-Pitre, éd. Jasor, 2011

Sur sa poétique

DEBLAINE Dominique, J’écris / Je crie, Bordeaux, revue Tresses de l’association pour la cause freudienne-Aquitania, n° 35, avril 2010

Site de Dominique Deblaine : https//www.dominique-deblaine.com/mon-rapport-a-l-ecriture/

Ouvrages universitaires

DEBLAINE Dominique, CHANCÉ Dominique, CHADLI-ABDELKADER Yamma, Entre deux rives, trois continents. Mélanges offerts au Professeur Jack Corzani, Bordeaux, éd M.S.H.A., 2004

DEBLAINE Dominique, CHANCÉ Dominique, Transmission et théories des littératures francophones – Diversité des espaces et des pratiques linguistiques, Bordeaux / Pointe-à-Pitre, éd. P.U.B. / Jasor, 2008

Pour citer cet article

Dominique Diard, présente..., « Dominique Deblaine, écrivaine de Guadeloupe : « J’écris mes variations comme des errances »…  », paru dans Loxias-Colloques, 12. Le Diversel
Universel ou « Diversel », Tout-Monde ou « Multivers » à l’œuvre dans la fiction caribéenne contemporaine
, Ecrire le diversel: Dominique Deblaine (écrivaine invitée), Dominique Deblaine, écrivaine de Guadeloupe : « J’écris mes variations comme des errances »… ,
mis en ligne le 15 avril 2019, URL : http://revel.unice.fr/symposia/actel/index.html?id=1207.

Auteurs

Dominique Diard, présente...