espace-temps dans Loxias-Colloques


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Loxias-Colloques | 11. Corps, son et technologies entre théories et pratiques | Troisième partie : Nouvelles technologies en mouvement

La danse au-delà du corps à travers les technologies. Expériences collaboratives dans les laboratoires Seuil-Lab et GeoDanse

Le dialogue entre la danse et l’usage de nouvelles technologies explore la possibilité de nouvelles formes d’écritures chorégraphiques basées sur la redéfinition du corps et de l’espace scénique par le numérique. Une réflexion purement théorique sur ce sujet semble insuffisante pour ceux qui ont l’habitude d’utiliser le corps comme forme de langage. Aussi, nous établissons des passerelles entre les expériences pratiques et la théorie des laboratoires Seuil-Lab (2009-2015) et GeoDanse (2015-2017), créés dans le contexte des recherches doctorales et postdoctorales. Les réflexions sont axées principalement sur les formes de présence du corps et son interaction dans un espace-temps qui se crée avec les nouvelles technologies de la communication, en particulier l’Internet. A dialogue between dance and the new technologies allows to seek other ways of coping with choreographic scripts thus based on a new setting of the body and the perception of the stage-space, owing to the digital world. Those who have been used to utilize their body as a language to express themselves won’t limit to a mere theoretical consideration about this issue. Thence, we set up bridges between the practical and theoretical experiments from our Seuil-Lab and GeoDanse laboratories which were created as a background for both doctoral and post doctoral researches. Our consideration of the issue is mainly focused on the different ways the body stands and behaves in interrelationship with a new space-time provided by the new technologies of communication, by the internet most specifically.

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Loxias-Colloques | 15. Traverser l'espace

Les espaces cachés du plateau

Les œuvres Umwelt et Salves créées par la chorégraphe Maguy Marin déroutent autant qu’elles captivent le spectateur par l’usage d’une scénographie complexe qui tend à brouiller sa perception de l’espace scénique. Par un jeu alternant entre apparitions et disparitions qui dissimule une partie des actions des danseurs, ces deux œuvres chorégraphiques excitent la vision, la mémoire et l’imaginaire du spectateur. La question des intervalles inhérente à la construction fragmentaire de ces deux pièces apparaît comme un élément fondamental à leur analyse. En supposant l’existence d’une danse secrète, d’une infra-chorégraphie, déployée implicitement au sein de ces espaces aveugles, cette analyse nous permettra d’explorer les manières d’être en scène et en hors scène et de questionner les lignes poreuses de l’espace scénique.

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