Cyril Délécraz


Cyril Délécraz est doctorant à l’Université Côté d’Azur, laboratoire CTEL. Il travaille sur une méthodologie d'analyse visant à rendre compte des dimensions autant sonore que gestuelle dans des formes musicales scéniques de la création contemporaine, allant du Théâtre Musical des années 1960 aux pièces électroniques en temps réel des années 2010. Également titulaire d’un Diplôme d’Études Musicales en composition électroacoustique, Cyril se produit en tant qu’électroniste sous le pseudonyme « Khiryos » ainsi qu’avec le groupe « Dart Lab », Folk’lore Alternatif de Provence.

Articles de l'auteur


Loxias-Colloques | 11. Corps, son et technologies entre théories et pratiques

Introduction

“Au cours des dernières décennies, un nombre croissant d’études a témoigné de l’importance des différentes approches du corps dans les pratiques contemporaines des arts vivants. À ce propos, deux tendances majeures se distinguent. D’une part, le corps est rapidement devenu un objet prédominant de l’enquête scientifique dans le domaine des arts1 ; d’autre part, le corps se présente comme point de vue privilégié pour analyser les pratiques créatives2. Le premier aspect implique le fait de considérer la corporéité du performeur (selon l’acception de Michel Bernard...”

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Loxias-Colloques | 11. Corps, son et technologies entre théories et pratiques | Deuxième partie : Le geste musical, contextes et analyses

Propositions d’analyse du geste du musicien par la théorie de l’Effort de Rudolf Laban. L’exemple de Toucher (Vincent-Raphaël Carinola, 2009), pour thérémine et électronique

Cet article est une proposition d’analyse d’une œuvre soliste où les gestes du performeur ne sont pas directement impliqués dans la production du son. Le fait que le thérémine soit en effet utilisé comme capteur de gestes pose des difficultés analytiques concernant le lien entre formes gestuelles et formes sonores. Grâce à la théorie de l’Effort de Rudolf Laban et une analyse phraséologique en trois temps (« en aveugle », « sourde », « en contexte »), cette étude permet de révéler une dialectique entre les gestes « muets » du performeur et les structures sonores engendrées par l’ordinateur. This article aims to study a concert piece where the performer’s gestures are not directly involved in sound production. These « silent » gestures escape some of the usual categorizations of the musician’s gesture and raise analytical problems. In this paradigm, we will identify some audio-visual units of meaning. The study is based on Rudolf Laban’s Effort theory, which complements a three-stage phraseological analysis (« blind », « deaf » and « contextual »).

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