Quand faire vaut mieux que dire : langage et travail de l’enseignant spécialisé dans une classe TEACCH

Delphine Odier Guedj

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Résumé :
International audience
Les travaux de recherche que nous menons au Québec s’inscrivent dans le courant de l’anthropologie du langage et touchent plus particulièrement à l’analyse des interactions entre des élèves autistes et leurs enseignants. Pour une grande majorité d’entre eux, ces élèves en difficulté majeure de communication sont scolarisés dans des classes spécialisées et reçoivent un enseignement « adapté » très structuré : les images, les pictogrammes, les gestes ont un place primordiale, voire remplacent le langage voisé et les interactions. Les moyens de communication alternative tel que PECS par exemple ou l’utilisation de l’enseignement structuré TEACCH (Treatment and Education of Autistic and related Communication-handicapped Children) rendent manifestes les actions au détriment du langage. Cet article illustrera le changement de rapport au langage suscité par cette approche dans le travail de l’enseignant.
Date de publication : 2009-06-04
Type de document : Communication dans un congrès
Affiliation : Université du Québec à Montréal = University of Québec in Montréal (UQAM)

Citer ce document

Delphine Odier Guedj, « Quand faire vaut mieux que dire : langage et travail de l’enseignant spécialisé dans une classe TEACCH », Actes éducatifs et de soins, 2009-06-04. URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03424990