Camille Claudel. L’art, l’amour et le nom : nouage et dénouage

Silvia Lippi

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Résumé :
National audience
La psychanalyse s’intéresse depuis longtemps au cas de Camille Claudel. La progression de sa maladie mentale, qui se manifeste de plus en plus ouvertement à partir de sa séparation d’avec Rodin, jusqu’à se dégénérer de manière presque irréversible depuis son hospitalisation, reste toujours motif de questionnement. Nous essaierons de l’analyser à partir de la problématique du nom, nom qui permet au sujet d’accomplir des actes. Nous verrons de quelle manière toute opération sur le nom est inaboutie et inefficace pour la sculptrice : du point de vue structural, comme dans sa relation artistico-amoureuse avec Rodin. Le passage du nom, qui se produit grâce à la reconnaissance symbolique du nom de l’autre dans l’amour, n’est pas opérant pour Camille : l’amour entre elle et Rodin restera sans symbole, passion malheureuse qui poussera les deux artistes à la séparation.
Mots-clés : nom, père, fantasme, Amour
Date de publication : 2012-12
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)

Citer ce document

Silvia Lippi, « Camille Claudel. L’art, l’amour et le nom : nouage et dénouage », Oxymoron, 2012-12. URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03651232