Nessrine Naccach


Doctorante en littérature générale et comparée à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, bénéficiaire d’une bourse d’excellence pour Master et Doctorat (2015-2019), Nessrine Naccach est associée au CERC, EA 172 (Centre d’études et de recherches comparatistes), co-fondatrice du collectif « Les Parleuses ». Intermédialité, gender studies, figures et mythes du féminin, et créatrice d’un carnet de recherche dédié aux productions littéraires et artistiques de femmes (francophones et arabophones) : « Histoires de femmes. Voix d’elles, d’ailleurs et d’à côté. » Elle prépare, depuis 2016, une thèse sur les représentations et usages contemporains de Shéhérazade dans la littérature et les arts, sous la direction de Claudine Le Blanc.

Articles de l'auteur


Loxias | 66. | I.

Shéhérazade, plusieurs fois morte. Éléments de réflexion sur la (dé)naissance d’une figure mythique dans « La femme en morceaux » d’Assia Djebar et J’ai tué Schéhérazade. Confessions d’une femme arabe en colère de Joumana Haddad

Cet article se propose d’étudier, à la croisée d’une étude d’influence et de réception, la figure de Shéhérazade à travers deux de ses recréations littéraires : « La femme en morceaux » d’Assia Djebar et J’ai tué Schéhérazade de Joumana Haddad. Que représente la conteuse pour ces écrivaines ? Et pourquoi la solliciter ? L’analyse des textes devrait permettre non seulement de répondre à ces questions mais aussi de comprendre le rapport des réécritures à la figure de la conteuse -ou comment la création littéraire redéfinit le personnage- et de saisir, par là même, les enjeux littéraires et socio-poé(li)tiques des usages féminins de Shéhérazade.

Consulter l'article