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Patrick Quillier (dir.) et Prosper Ève (dir.)  : 

Vient de paraître

Auguste Lacaussade (1815-1897), Musicalité et créolité

Index

Mots-clés : musicalité

Géographique : La Réunion

Chronologique : XIXe

Plan

Texte intégral

Actes du colloque international, organisé par l'Université de Nice et Aiglun, du 6 au 8 janvier 2011,

Océan Éditions, Publication de l'Association des Amis d'Auguste Lacaussade, 2011.

La musique c’est l’art des sons. Hegel dans L’Esthétique confère à la musique encore plus qu’à la peinture, le statut d’art romantique par excellence. Auguste Lacaussade a été séduit dans sa jeunesse par la voix des vieux esclaves, par le son du tambour et du bobre africains. Si ce poète de l’exil désire être inhumé dans son île, c’est pour continuer à écouter le son de ce dernier instrument. Sa poésie est remplie de son île, qui le porte naturellement à la transcendance, mais surtout de la musique de son île. Le bruit des vagues, les cris des oiseaux donnent une vraie tonalité à ses poèmes. Il coule sa matière insulaire dans un moule sonore. Poèmes et Paysages portent ainsi la trace – audible – d’un rythme empreint au cœur de l’île, qui sourd des poèmes, de tous les poèmes. Le chant lacaussadien, né d’une impression sonore indélébile, indissociables de l’image de Bourbon, témoigne d’un sens métronomique marqué, d’un mode rythmique principalement binaire, d’un tempo lent, à valeur incantatoire.

Le présent recueil reproduit les travaux de trois journées de réflexion menées à l’université de Nice et à Aiglun sur l’importance de la musicalité chez Auguste Lacaussade.

Table des matières

Mots introductifs

Edmond Maestri, Auguste Lacaussade et son siècle. Créolité et militantisme.

Prosper Ève, Auguste Lacaussade, poète créole ?

Joseph Rio, L’invention du « pays » chez Lacaussade : éléments d’une problématique nouvelle.

Robert Furlong, Tranquile Arlove Lacaussade, le frère mauricien du poète.

Patrick Counillon, Les « Archives Lacaussade », un trésor perdu ?

Jean-François GÉraud, L’environnement musical des planteurs de Bourbon : 1810-1848.

Fabienne Jean-Baptiste, La Lyre de Lacaussade : un air créole, irrésistible. Commentaires littéraires et historiques de trois poésies de Lacaussade et de leur impact sur le public réunionnais de 1839 à 1860.

Marc Bertrand, Desbordes Valmore et l’esclavage.

Filomena Iooss, Du romantisme de Poèmes et Paysages au modernisme de Macounaïma : le « je » ambigu de la « créolité ».

Magdlena Nowotna, Les sonnets d’Adam Mickiewicz dans la version poétique d’Auguste Lacaussade.

Christine Raguet, Traduire la musicalité d’une ballade anglaise : « Love » de Samuel Taylor Coleridge.

Paul LÉon, Sainte-Beuve, Lacaussade, Jaccottet et Bonnefoy, traducteurs de L’infinito de Leopardi.

André Ughetto, Les belles trahisons d’Auguste Lacaussade dans sa traduction des Chants de Leopardi.

Daniel Aranjo, Lacaussade adaptateur de Leopardi.

Isabelle Bertin, Auguste Lacaussade, parolier.

Patrick Quillier, Lacaussade en musique par Lili Boulanger et par Gabriel Dupont.

Pour citer cet article

Patrick Quillier (dir.) et Prosper Ève (dir.) , « Auguste Lacaussade (1815-1897), Musicalité et créolité  », paru dans Loxias, Loxias 34, mis en ligne le 16 septembre 2011, URL : http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=6910.

Auteurs

Patrick Quillier (dir.)

Prosper Ève (dir.)