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Loxias | Loxias 30 | Doctoriales VII

De l’espace à l’étendue. L’évolution de l’imaginaire spatial dans l’œuvre de Saint-Exupéry

L’espace chez Saint-Exupéry refuse la définition de « décor » et plus encore celle de « paysage », tout en gardant un lien fort avec les lieux concrets qui sont des repères pour l’homme. L’espace parcouru, connu dans sa matière, se révèle surtout à travers le dynamisme de l’imaginaire de l’auteur. D’après Bachelard, l’intérêt pour Saint-Exupéry « résidait dans la poétique des matières et des dynamismes ». L’espace devient le leitmotiv de son œuvre entière, ce qui nous a guidés dans la tentative d’illustrer l’évolution que celui-ci subit. Il s’agit d’un parcours pour ainsi dire « en spirale », soutenu par un tissu d’images qui s’alimente du contact avec les éléments du réel et au même temps qui tend vers une dimension transcendante, voire symbolique. Space is the privileged topic in the works of Saint-Exupery; it provides the material of the text, gives it its vitality and mobility. While speaking in spatial terms, the poetic of Saint-Exupéry feeds this foundational element that is far from being a mere decoration, much less a middle of action. The space here is filled with elements of increasingly personal and emotional, so we could define it a device key that opens access to meaning. Amorphous material space invites to give it a mark by transforming it into genuine human space.

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Loxias | Loxias 45. | I. | Philosophie de l'imagination aérienne

Mouvements du ciel et tournoiement des sorts chez Euripide : le tourbillon d’Hélène, les emboîtements des Phéniciennes

Euripide est un poète de l’ancien et du neuf. On le voit dans Hélène où la lecture d’une image météorologique de l’instabilité des sorts (711-715) mettrait en relation l’expression renouvelée d’une idée ancienne, le déroulement dramatique, la vision de l’ondoyance du monde et les représentations de la Nouvelle musique. Ce jeu de correspondances se retrouve autrement dans les Phéniciennes où les évocations du ciel et des phénomènes célestes ouvrent et ferment les emboîtements de la pièce. Euripides is fond of combining old and new. In Helen, by recognizing meteorological imagery in a difficult passage (711-715), we can see a poetic correlation between the images of the mutability of fortune, the plot, the conception of an ever whirling and undulating world and the New music. Such relations are present in the internal openings and endings of Phoenissae which evocations of sky and celestial phenomenons make clear.

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