intraduisible dans Loxias


Articles


Loxias | Loxias 29 | I. | 1. Eros

Le désir de ne pas traduire. Quelques réflexions sur l’amour pour une langue étrangère

Certains écrivains éprouvent, non le désir de traduire, mais le désir de ne pas traduire : ils choisissent de conserver des mots étrangers dans leur propre texte. À travers les exemples de Stendhal, d’Alfieri et de Proust, on étudie quelques modalités de ce rapport à la langue étrangère. Some writers feel, instead of the wish of translation, the wish of not translating: they choose to keep foreign words in their own texts. After the example of Stendhal, Alfieri and Proust, the paper examines different modes of this relation to foreign language and of writing as a translation.

Consulter l'article

Loxias | Loxias 29 | I. | 2. Expériences

Nier l’intraduisible, qui ment

Il s’agit ici de parler de la question de l’intraduisible, du problème de la retraduction (à partir de l’expérience de retraduction d’un long poème russe écrit en 1917, Douze d’Alexandre Blok) et de montrer que traduire est concevable comme un désir de poème, plutôt qu’une perte.

Consulter l'article

Loxias | Loxias 29 | I. | 3. Rencontres

Un amour inavouable : discours et pratique des traducteurs des Métamorphoses d’Ovide de la Renaissance au XVIIIe siècle

De la Renaissance aux Lumières, les préfaces des traducteurs des Métamorphoses d’Ovide n’évoquent souvent la dimension érotique du poème que pour la neutraliser. Mais il arrive heureusement que leur pratique démente leurs pieuses déclarations d’intention. Diderot, lui,  proclame son amour des vers ovidiens mais aime en eux ce qui les rend intraduisibles. From the Renaissance to the Enlightenment, the translators seem to aim at neutralizing the erotic component of Ovid’s Metamorphoses in their prefaces. But fortunately they don’t always do what they say they will do. Another interesting case is that of Diderot who claims his love for ovidian poetry but loves in it the untranslatable.

Consulter l'article