Loxias | Loxias 3 (févr. 2004) Eclipses et surgissements de constellations mythiques. Littératures et contexte culturel, champ francophone (2e partie) | Doctoriales
Baddredine Chabile :
De l’espace réel à l’espace mythique : Aimé Césaire / Mohammed Khair-Eddine
Plan
- Les référents Sud et Antilles, des prétextes pour des textes
- La dysphorie, stimulus de la quête
- La perversion spatiale
- L’euphorie du « sudique »
- De l’humiliation à la réhabilitation
Texte intégral
« L’espace semble bien être la forme a priori où se dessine tout trajet de l’imaginaire »
Gilbert Durand
« J’habite l’espace inexploité […] d’une version du paradis absurdement ratée »1
Aimé Césaire
Représentant deux aires géographiques différentes, les Antilles et le Maghreb, Mohammed Khair-Eddine et Aimé Césaire ont créé une poétique complexe puisque ancrée dans un Espace multidimensionnel : réel, poétique – car toute poésie est avant tout un espace scriptural – pour devenir en définitive mythique. Notre interrogation concerne l’alternance de ces divers espaces ; en outre leurs surgissements et leurs « éclipses » contribuent à notre avis, à la reconstruction d’une identité qui se cherche.
Les référents Sud et Antilles, des prétextes pour des textes
En parcourant l’ensemble de la production poétique de Khair-Eddine et celle d’Aimé Césaire, chacun perçoit une constante qui émerge : l’omniprésence des deux paysages, celui du Sud berbère marocain, et celui de la Martinique antillaise. Ce phénomène s’explique d’abord par l’appartenance identitaire des deux poètes à ces deux aires géographiques. Khair-Eddine est né dans la région de Tafrouat caractérisée par la langue berbère et le paysage montagnard, lequel reste ancré dans son imaginaire malgré son exil : « Oh ! Sud assis en moi, je viens2 », c’est ainsi que répond le poète à l’appel de la terre natale ; dans un autre poème, Khair-Eddine insiste : « Je ne vois que ce Sud ». Dans cette poésie on a l’impression que le Sud berbère est le centre du monde. Il devient l’obsession du poète. Néanmoins, la dominance de cet espace est loin de le folkloriser. Au contraire, il s’agit d’une présence motivée car Khair-Eddine en fait l’ossature de sa poésie qui s’en nourrit : « Les arganiers, les serpents, le puits profond, sec, les pierres sauvages, tout cela a continué de vivre dans mon travail jusqu’en exil3 », répond-il dans un entretien.
On peut en déduire que l’identité se cristallise d’abord dans un espace géographique. La réception critique de l’œuvre de Khair-Eddine en tient compte ; Tenkoul constate que le Sud constitue « le soubassement même de l’écriture de Khair-Eddine4 ». De même Jacqueline Arnaud note à ce propos que « l’œuvre de Khair-Eddine est fortement marquée par son appartenance au Sud berbère marocain… [elle] est au cœur de ses textes : la montagne violette ou de granit rose vers laquelle un mouvement de retour le ramène sans cesse5. »
Césaire pour sa part trouve dans l’attachement à l’espace identitaire sa définition même : « je crois que je me définirai, affirme-t-il, comme étant un homme de terre, de montagne et de feu6 ». Néanmoins, on peut avancer que la référence au paysage n’est qu’un prétexte générateur de textes, car c’est à partir de cet espace que naissent les dimensions du rêve et du mythe. L’espace est aussi fondamental pour la construction du registre métaphorique ; il est l’élément principal de la description et du décor qui anime l’œuvre. Toutefois une question s’impose, ce paysage est-il vraiment élément de louange et d’euphorie comme peut le révéler cette introduction ?
La dysphorie, stimulus de la quête
Le rapport qu’entretiennent les deux poètes avec l’espace peut laisser entendre qu’il est euphorique ; or un ensemble d’images et de réseaux métaphoriques montre un monde qui s’enlise, un paysage de ruines et d’éboulis. Certes, la contradiction est évidente, le lecteur se demande comment Césaire rêve du « retour au pays natal » alors que ce dernier est décrit dans tous ses états de hideur et d’« inertie » :
des raz-de-marée et des érésipèles
des paludismes et des laves et des feux
de brousse, et des flambées de chair
et des flambées de villes7
Telle est la réalité infernale du pays natal. Khair-Eddine se heurte à cette même souffrance, il se sent : « prisonnier de la terre morte8 ». Ou encore plus fortement dans un poème dont le titre est révélateur « Rejet » le poète déclare clairement : « Je te hais / désert…9 »
Le choc qu’entraîne la rencontre avec le paysage ambiant s’avère important dans la mesure où il stimule la quête. Roger Mercier commentant les textes d’Aimé Césaire en déduit que « la tentative pour retrouver son identité aboutit à une impasse faute d’harmonie entre le rêve et la réalité décevante ». En effet, c’est cette « impasse » qui semble être derrière la quête et par conséquent la recherche de l’affirmation de soi. La déception est inéluctable, il s’avère nécessaire de retrouver d’autres voies de la réalisation identitaire, comme nous l’observerons par la suite. Pour l’instant, contentons-nous d’élargir les manifestations de cette dysphorie dont on a parlé plus haut. Afin de mieux comprendre la conquête identitaire, il paraît nécessaire d’analyser les motifs qui ont déclenché cette quête. La perversion de l’espace est un élément majeur.
La perversion spatiale
L’image de la perversion de l’espace semble être en rapport avec la dislocation de l’identité. Diverses impressions décrivent un univers spatial voué à sa perte, si ce n’est inexistant. Le modernisme chez Césaire est un aspect primordial de cette ruine identitaire. Si l’île est pervertie, c’est parce qu’elle est devenue « ville » modernisée par le colonialisme ; c’est pourquoi dès le début du Cahierle poète affirme sa déchéance :
cette ville plate-étalée, trébuchée de son
bon sens, inerte essoufflée sous son fardeau
géométrique de croix éternellement
recommençante, indocile à son sort, muette,
contrariée de toutes façons, incapable de croître
selon le suc de cette terre, embarrassée,
rognée, réduite, en rupture de faune et de flore10
L’île est décrite comme un espace de non-vie, « incapable de croître » ; sous l’effet d’une torpeur, elle est « inerte », « plate ». Ainsi le pays natal devient « fardeau géométrique », à l’égard duquel le poète ne ressent aucune nostalgie11.
En un autre sens, la description de cet espace témoigne de l’inscription de cette poésie dans la mémoire du peuple ; si pervertie soit-elle, elle reflète le réel qui occupe une place centrale chez les deux poètes. Ainsi, le lecteur découvre une poétique sociale autant qu’esthétique, et l’identité s’affirme à travers l’ancrage dans ces deux champs. Pourtant, un autre élément entraîne la dépravation de cet espace ; ce sont les « ancêtres » chez Khair-Eddine souvent critiqués, associés aux « arachnides ». Le poète les dénonce à travers toute sa poésie en énonçant contre eux un « Réquisitoire12 » :
Je te couche
petit monde des nostalgies
sur le regard naufrageur des morts
encore valides
qui lisent au chapitre des crimes crapuleux
le réquisitoire des arachnides13
Ces mêmes ancêtres sont également décrits comme des : « hommes-sommeils-silos-roides14 ». Dans un autre poème, ils sont « l’ethnie des spectres ».
Pour Khair-Eddine la quête de l’identité passe principalement par le rejet de l’espace du Sud et le reniement des ancêtres15. Et, contradictoirement c’est à travers le retour à ce sol que le poète se réalise, fût-ce dans l’écriture.
L’euphorie du « sudique »
L’auteur de Ce Maroc écrit :
Sudique
que je crée par la pluie et les éboulis
que je transforme en lait nuptial pour des noces
de torrents16
Après la dysphorie du Sud, notre lecture change d’espace grâce à l’euphorie du « Sudique ». Une transformation formelle s’opère par le biais du travail poétique, et donne une autre connotation au Sud déjà abject. Le « sudique » est un nouvel univers. Il intègre une dimension de la quête qui se veut désormais poético- identitaire ; l’évocation du « nuptial » suggère une autre relation qui va lier le poète au Sud qui dès lors devient terre extatique : « comme jamais terre ne fût plus belle17 », affirme-t-il. Le néologisme « Sudique » « surprend l’oreille par sa nouveauté, par un nouvel assemblage phonique18 », il crée une jouissance chez le lecteur, et attire de nouveau son attention : le Sud est donc à la fois réalité spatiale et réalité latente exprimée à travers le néologisme, symbole du vrai Sud désiré par Khair-Eddine.
Le poète réinvente le réel tout en réaménageant le langage, et grâce à son travail d’artiste l’identité est retrouvée. Franc Ducros citant Philippe Jaccottet évoque « un lieu – non pas celui de la simple subsistance sur terre, mais celui où l’homme habite poétiquement19 ». Telle est peut-être la leçon du Cahierqui se clôt lui aussi sur le néologisme, Césaire affirme : « C’est là que je veux pêcher maintenant la langue magnifique de la nuit et son immobile verrition20 ». Selon John D. Erickson, « la verrition » est « la métaphore du renouveau et de l’innovation21 ».
Retenons une constante ; sachant que l’identité est en mouvance perpétuelle, elle oscille entre euphorie et dysphorie. Chez Khair-Eddine entre rejet et affirmation, et de même chez Césaire retrouvant son identité à travers la description de son humiliation.
De l’humiliation à la réhabilitation
La description d’un espace antillais pervertie, l’humiliation du nègre atteint dans son identité est évoquée grâce à son histoire où se mêlent traite et colonialisme :
Et une honte, cette rue Paille, un appendice dégoûtant comme les parties honteuses du bourg qui étant à droite et à gauche, tout au long de la route coloniale, la houle grise de ses toits22
L’histoire de l’antillais balisée par « la route coloniale », et elle atteint l’apogée de l’humiliation lorsque le poète affirme : « ces pays sans stèle. Ces chemins sans mémoire ».
Si les « stèles » constituent un « lieu de mémoire » pour reprendre le titre de Pierre Nora23, la Martinique est dépourvue de cette marque, de cet « être-là »24 qui symbolise ou mémorise son histoire. De cette question sur l’identité historique Véronique Bonnet déduit que la réalisation de l’Antillais se concrétise à travers le rêve de réhabiliter l’Afrique tant que cette dernière inaugure la vraie histoire des nègres : « l’amnésie due à la perte de toutes traces concrètes crée un douloureux lancinement, une mutilation, une blessure gravée dans l’identité antillaise qui désigne l’Afrique par défaut25. »
Outre cette blessure historique, on peut noter une autre figure de l’humiliation, il s’agit de la traite négrière et de l’esclavage, une plaie qui saigne dans toute la poésie césairienne. Ainsi le cri du Cahier :
J’entends de la cale monter les malédictions enchainées, les hoquettements des mourants, le bruit d’un qu’on jette dans la mer… des ricanements de fouets26
À travers une étude des titres des recueils écrits par Césaire, le thème de l’esclavage s’impose, ainsi Ferrements rappelle les carcans qui encerclent les esclaves et dans Et Les chiens se taisaient, le lecteur se remémore l’image des victimes de la traite poursuivies par les chiens.
Tout cela revient à dire que c’est à travers l’énumération des images de l’humiliation que l’identité chez Césaire trace sa trajectoire. De ce fait, nous pouvons déduire qu’il s’agit d’une stratégie poétique qui semble être régie par « une sorte d’intentionnalité dynamique : la destruction des apparences n’a pas de sens en dehors de tout projet de reconstruction27 ». Ainsi, le lecteur assiste à une inversion des rôles ; ce qui figure l’abaissement devient au contraire symbole d’affirmation de soi. En ce sens peut être également interprétée la constatation d’Édouard Glissant : « pour arriver à la pleine découverte de soi, l’homme commence ici par découvrir son espace, terre de floraison, de bonhomie et de misères, dans ses petitesses comme dans l’éclat de son soleil28 ».
Telle est donc la négritude césairienne : « négritude signifie alors, pour Césaire, surtout refus de l’assimilation par la culture européenne et revendication d’une culture noire basée sur ‘l’esprit de brousse’29 ». D’ailleurs, l’apparition de ce terme dans le Cahierest déjà une affirmation en soi, car « la négritude » suppose que le terme nègre a été souvent camouflé, tout en sous-entendant des connotations péjoratives. Or le fait de l’évoquer et d’en faire un concept constitue déjà l’ouverture d’une brèche vers la réalisation identitaire qui va même jusqu’à dépasser les frontières pour devenir universelle. Khair-Eddine affirme dans un entretien : « avant tout nous sommes des nègres bien que nous ayons le teint clair30 ».
Ainsi, la négritude replace le cheminement de l’identité dans une aventure universelle. On a vu comment elle a émergé à travers l’enracinement dans le paysage géographique pour devenir mythique. Jacqueline Leiner, analysant ce qu’elle appelle « le mobile d’Aimé Césaire », note que « la négritude [est] la réalisation au XXème siècle du mythe rédempteur-sauveur du monde31 ».
Pour conclure, nous pouvons dire que la quête de l’identité devient, grâce à la mise en scène du paysage, une recherche rassurante pour Aimé Césaire et Khair-Eddine. Elle stipule l’éclipse et la résurgence d’une multitude d’espaces d’abord réels, ensuite poétiques grâce à l’écriture qui en assure l’émergence. Enfin, nous pouvons induire que la prolifération de ces divers schèmes spatiaux engendre un Espace originel/mythique, qui fait écho à une vraie Renaissance, puisqu’il incarne « ce pouvoir réflexogène [qui] serait le pouvoir général de la vie ; la vie n’est pas devenir aveugle, elle est puissance de réaction, de retour32. »
Notes de bas de page numériques
1 Aimé Césaire, « calendrier lagunaire » in Moi Laminaire, Seuil, 1982, Seuil février 1994, p. 385.
2 Mohammed Khair-Eddine, Résurrection des fleurs sauvages, Paris, Nouvelles du Sud, 1994, p. 56.
3 Abdellatif Abboubi, Mohammed Khair-Eddine, Le temps des refus, L’Harmattan, coll. Espaces littéraires, 1999, p. 91.
4 Abderrahman Tenkoul, Littérature marocaine d’écriture française. Essai d’analyse sémiotique, Casablanca, Afrique Orient, 1985, p. 145.
5 Arnaud Jacqueline, Itinéraires et contacts de cultures, vol. I, 1982, p. 1.
6 Aimé Césaire, Cahiers césairiens, Numéro 3, p. 77.
7 Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal (paru en 1939 dans la revue Volontés, 1956, Présence Africaine), Seuil, 1994, p. 30.
8 Mohammed Khair-Eddine, Résurrection des fleurs sauvages, Paris, Nouvelles du Sud, 1994, p. 77.
9 Mohammed Khair-Eddine, Ce Maroc, Paris, Le Seuil, p. 21.
10 Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, [1939], Seuil, 1994, p. 10.
11 On peut noter une nuance par rapport au poète des Éloges ; Perse au contraire fait de son île un objet de louange et de nostalgie.
12 Mohammed Khair-Eddine, Soleil arachnide, Paris, Le Seuil, 1970, p. 32.
13 Mohammed Khair-Eddine, Soleil arachnide, Paris, Le Seuil, 1970, p. 32.
14 Mohammed Khair-Eddine, Résurrection des fleurs sauvages, Paris, Nouvelles du Sud, 1994, p. 78.
15 Qui peut-être sont imaginaires comme l’affirme Césaire : « J’habite des ancêtres imaginaires », dit-il, in Moi laminaire, Paris, Seuil, coll. Point, 1982, p.11.
16 Mohammed Khair-Eddine, Ce Maroc, Paris, Le Seuil, p. 29.
17 Mohammed Khair-Eddine, Ce Maroc, Paris, Le Seuil, p. 29.
18 Michèle Aquien et Georges Molinié, Dictionnaire de rhétorique et de poétique, Librairie générale française, Le Livre de poche, 1999, p. 587.
19 Franc Ducros, Le Poétique, Le Réel, Klincksieck, 1987, p. 93.
20 Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, [1939], Seuil, 1994, p. 58.
21 InSoleil Éclaté, Tübingen, 1984, p. 136.
22 Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, [1939], Seuil, 1994, p. 18.
23 Pierre Nora, Les Lieux de mémoire, Paris, Gallimard, 1984.
24 Pierre Nora, Les Lieux de mémoire, Paris, Gallimard, 1984, p. 26.
25 Véronique Bonnet, De l’exil à l’errance : écriture et quête de l’appartenance dans la littérature contemporaine des nouvelles Antilles anglophones et francophones. Thèse de 3ème cycle, Paris 13, 1997, p. 14.
26 Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, [1939], Seuil, 1994, p. 36.
27 André-Patient Bokiba, Écriture et identité dans la littérature africaine, L’Harmattan, 1998, p. 78.
28 Édouard Glissant, L’Intention poétique, Seuil, 1969, p. 144.
29 Michel Fabre, « Du mouvement nouveau noir à la négritude césairienne » in Soleil Éclaté, Tübingen, 1984, p. 150.
30 Mohammed Khair-Eddine, in Le temps des refus, L’Harmattan, coll. Espaces littéraires, 1999, p. 81.
31 Jacqueline Leiner, « Le mobile d’Aimé Césaire », in Soleil Éclaté, Tübingen, 1984, p. 10.
32 Gilbert Durand, Les structures anthropologiques de l’imaginaire, [1962], Dunod, 1992, p. 46.
Bibliographie
Corpus
Khair-Eddine, Soleil Arachnide, Éditions du Seuil, 1969
Khair-Eddine, Ce Maroc, Éditions du Seuil, 1975
Khair-Eddine, Résurrection des fleurs sauvages, Éditions du Seuil, 1981
Césaire Aimé : Maxim D. et Carpentier G., La Poésie, (volume contenant l’ensemble des poèmes écrits par Aimé Césaire), édition établie par avec le concours du centre national du livre, Seuil, 1994
Études
Abboubi Abdellatif, Mohammed Khair-Eddine, Le Temps des refus, L’Harmattan, coll. Espaces littéraires, 1999
Aquien Michèle et Molinié Georges, Dictionnaire de rhétorique et de poétique, Librairie générale française, Le Livre de poche, 1999
Arnaud Jacqueline, Itinéraires et contacts de cultures, Vol I, 1982
Bokiba André-Patient, Écriture et identité dans la littérature africaine, L’Harmattan, 1998
Bonnet Véronique, De l’exil à l’errance : écriture et quête de l’appartenance dans la littérature contemporaine des nouvelles Antilles anglophones et francophones, Paris 13, 1997
Ducros Franc, Le Poétique, Le Réel, Klincksiek, Paris, 1987
Durand Gilbert, Les Structures anthropologiques de l’imaginaire, Paris, 1962, 11ème éd. Dunod, 1992
Glissant Édouard, L’Intention poétique, Paris, Seuil, 1969
Nora Pierre, Les Lieux de mémoire, Paris, Gallimard, 1984
Tenkoul Abderrahman, Littérature marocaine d’écriture française. Essai d’analyse sémiotique, Casablanca, Afrique Orient, 1985
Collectif, Soleil éclaté, (Mélanges offerts à Aimé Césaire à l’occasion de son 70ème anniversaire), Tübingen, 1984
Pour citer cet article
Baddredine Chabile, « De l’espace réel à l’espace mythique : Aimé Césaire / Mohammed Khair-Eddine », paru dans Loxias, Loxias 3 (févr. 2004), mis en ligne le 18 mars 2010, URL : http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=6023.
Auteurs
Université de Nice-Sophia Antipolis