Frédéric Jacques Temple dans Loxias


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Loxias | Loxias 21 | Frédéric Jacques Temple, l'aventure de vivre

L’écriture fictionnelle de la mémoire chez Frédéric Jacques Temple

Les récits de Frédéric Jacques Temple sont essentiellement mémoriels, tout en relevant le plus souvent de la fiction, ce qui les rattache à l’autofiction. Plus encore, la mémoire étant considérée comme imaginaire, ces récits font intervenir le surnaturel, soit sous la forme du doute fantastique, soit sous une forme plus positive : la fiction permet de lutter contre le désenchantement du monde, en particulier du monde méditerranéen, qui a perdu ses Dieux. Elle permet de retrouver l’exaltation de l’enfant quand il lisait des romans, exaltation que des métalepses suggèrent. Cette magie permet ainsi de « relier le réel au réel ».

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L’Histoire chez Frédéric Jacques Temple : de la mémoire au mémorial

Cet article porte sur plusieurs romans de Frédéric Jacques Temple qui évoquent la participation de l’auteur à la campagne d’Italie en 1943-1944. Il s’agit de situer ces derniers par rapport à la tradition moderne du récit de guerre (J. Kaempfer) et de montrer l’originalité de leur évolution. D’abord placée sous le signe de la mémoire personnelle et de l’expérience traumatique, l’écriture de l’évènement devient politique dans son ambition d’inscrire les morts dans l’espace public et de se constituer en lieu de mémoire collective. La réflexion porte sur la possibilité de rendre un hommage littéraire aux soldats morts sans rien renier des remises en cause des fables héroïques propres aux romans du XXe siècle.

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Célébrer le vivant, amen, alleluia !

La poésie de Frédéric Jacques Temple est pétrie de la matière du monde : minéral, végétal, animal, tout le règne du vivant s'y exprime. Mais cette fusion spontanée avec la nature s'ancre dans l'expérience mortelle de la guerre : « sachez que je suis déjà mort », écrit le poète. Cette perte primordiale et définitive est au coeur de sa célébration du vivant. Elle a comme arrêté le temps pour lui. D'où l'importance de la mémoire, qui recrée les paradis perdus du passé, tout autant qu'elle creuse le présent pour y sentir la densité de « l'immémorial ». On peut ainsi lire son chant solaire, son art de connaître tous les êtres vivants par leur nom, comme une perpétuelle re-création du monde.

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A un ami, Ulysse infatigable

Ce texte est l’évocation de la figure poétique de Frédéric Jacques Temple, telle qu’elle se manifeste à travers son ouvrage Phares, balises & feux brefs (éditions Proverbe, 2005). Il est aussi le signe d’une proximité d’expérience poétique partagée à travers des liens de compagnonnage, notamment avec la revue SUD.

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