adaptation cinématographique dans Loxias
Articles
Loxias | Loxias 19 | Programme d'agrégation
Du Roi Cophetua à Rendez-vous à Bray : André Delvaux lecteur de Julien Gracq
Julien Gracq dit envisager « la transposition d’un roman à l’écran » comme un outil (un scalpel), au service de la critique littéraire. Il se trouve que nombre de cinéastes se sont intéressés à ses œuvres. C’est le cas d’André Delvaux qui, une année seulement après la parution du recueil de nouvelles La Presqu’île, adapte Le Roi Cophetua sous le titre de Rendez-vous à Bray. Ce qui est montré ici, c’est que le film de Delvaux fonctionne comme une véritable enquête sur le sens, enquête quasi policière, qui cherche à établir les tenants et aboutissants de l’histoire étrange qui nous est racontée, qu’il en est, à tous les sens du terme, une interprétation. Mais le film vaut aussi comme œuvre en soi : l’introduction de la dimension musicale séduisit en son temps Julien Gracq.
Loxias | Loxias 23 | Autour du programme d'agrégation 2009
Sous le Soleil de Satan : Notes sur une adaptation
« Parce qu’il (Bernanos) parle de l’intérieur de la théologie, les lecteurs, surtout les plus jeunes, se sentent désarçonnés » fait remarquer l’écrivain Michel del Castillo à propos de Sous le soleil de Satan. Les « notes » ci-dessous font le pari que l’adaptation cinématographique inspirée de Maurice Pialat, est l’une des voies possibles d’entrée dans ce roman difficile, dans la mesure où tout récit filmique est naturellement contraint d’élaguer, et d’aller, dans le meilleur des cas, à l’essentiel.
Loxias | Loxias 30 | Doctoriales VII
Sartre, l’âge des passions, le couple Sartre-Beauvoir à l’épreuve du petit écran
Sartre, l’âge des passions : le téléfilm de Claude Goretta, étudié dans le cadre du séminaire de Master 2 de M. Paul Léon (CTEL) « Mythographies de l’écrivain », à l’Université de Nice Sophia-Antipolis, donne à suivre dans les années charnière 1958-1964, et plus de vingt ans après la mort de chacun des partenaires, le couple d’intellectuels français le plus célèbre de son siècle. Le film oscille entre réalité et mythe, nourri tout à la fois des témoignages autobiographiques des deux auteurs et des souvenirs des scénaristes qui les ont fréquentés, de documents d’archives, mais aussi des fantasmes – et désir de voyeurisme – de l’imaginaire public. Peut-il en aller autrement dans le cadre d’un cinéma populaire ?
Loxias | 47. | I.
Le Guépard : Visconti lecteur de Lampedusa
Un cinéaste comme Visconti peut-il choisir de mettre en œuvre l’adaptation d’une œuvre littéraire, aussi esthétiquement exigeante en l’occurrence que Le Guépard, sans qu’au-delà des rationalisations de toutes sortes, n’intervienne une certaine identification à Lampedusa ? Comment lit-il et transpose-t-il le roman en 1963 ?