fin de siècle dans Loxias


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Loxias | Loxias 16

Le bijou et la chauve-souris : deux enveloppes de Robert de Montesquiou

Dans le somptueux bric-à-brac des archives de Robert de Montesquiou deux petites enveloppes de couleur, semblables à celle où l’on glisse des cartes de visite, ne se signalent à l’attention que par leur discrétion et la perfection de leur inutilité. En regardant de plus près les deux enveloppes, on remarque que l’une d’elles, faite d’un papier jaune strié donnant l’illusion des lignes du bois n’est utilisée que sur le recto. A la place habituellement réservée à l’adresse se trouve un dessin à l’encre noire représentant une chauve-souris recroquevillée.

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Loxias | Loxias 18 | Doctoriales

Les avatars du Littéraire chez Jean Lorrain

A travers les nombreuses représentations que propose Jean Lorrain du monde des lettres à la Belle Epoque, l’article interroge leurs rapports ambigus. L’étude des critiques parus dans les quotidiens de l’époque, l’analyse de l’œuvre fictionnelle, mais aussi divers épitextes mettent au jour les tensions paradoxales qui travaillent l’écriture lorrainienne. Outre une évocation particulièrement haute en couleur de ses contemporains, le foisonnement des mises en abyme et des doublons romanesques permet d’une part de dessiner certains principes esthétiques, mais aussi d’élaborer une image romanesque de lui-même.

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Loxias | Loxias 22 | Doctoriales V

La Revue Blanche et le roman

La Revue Blanche, dont la série parisienne est fondée en 1891, apparaît en pleine « crise » du roman. Espace de résonance intellectuelle, elle répercute et entretient la complexité du débat, ne cessant de gloser, par la voix de ses critiques littéraires successifs (Lucien Muhlfeld, Léon Blum ou encore André Gide), l’épuisement d’un genre jugé intenable. Mais à la différence d’autres revues littéraires de la fin de siècle, la Revue Blanche est aussi le support privilégié de la narration ; les récits y sont plus prolifiques que la poésie, et une quantité croissante de romans y sera publiée en feuilletons jusqu’à sa disparition en 1903. Espace de renouvellement romanesque au tournant du siècle, la Revue Blanche est le lieu d’un dialogue incessant et paradoxal entre deux genres singuliers, le roman et la revue. The Revue Blanche, founded in 1891, in the depth of the so called “novel crisis”, was a space for a complex intellectual debate, where successive literary critics (Lucien Muhlfeld, Léon Blum and even André Gide) continually talk about the exhaustion of the novelistic genre. But, unlike other literary reviews of the Fin-de-Siècle, the Revue Blanche was also an exceptional medium for narration. There are more short stories than poems, and a growing number of novels were published in serials until the review disappeared in 1903. The Revue Blanche is a laboratory for novelistic renewal and a space for a never-ending paradoxical dialogue between two peculiar genres: the novel and the review.

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