géocritique dans Loxias


Articles


Loxias | Loxias 3 (févr. 2004) | Constellation du bonheur

La solitude et le mythe de la vie moderne – homologie latente

La ville iranienne connaît des mutations importantes qui reflètent des transformations des rapports humains dans la société moderne. A travers les textes littéraires on peut étudier le champ particulier de l’imaginaire de l’espace, et voir s’exprimer des relations significatives tant avec la réalité socio-historique qu'avec l'existence fictionnelle des personnages.

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Loxias | Loxias 30 | Doctoriales VII

La Havane ou l’espace gynémorphe dans Te di la vida entera de Zoé Valdés

La question urbaine est centrale dans Te di la vida entera de Zoé Valdés. Ce roman, publié en 1996, interpelle le lecteur particulièrement sur les interférences entre les personnages et la capitale havanaise. Aussi, La Havane acquiert-elle dans ce récit des dimensions symboliques allant de l’exploration de l’inconnu, de la fuite ou de la libération, jusqu’aux extrêmes d’une sensualité bien locale. L’évocation de cette métropole est sans équivoque un référent latino-américain qui met en évidence tous les fantasmes de ses habitants, lorsqu’ils sont accompagnés, en sourdine, de sons lancinants. C’est probablement pour cette raison que ce lieu magique agisse sur les personnages comme une énergie vivante, Cuca, le personnage principal de Te di la vida entera est à l’image de la capitale cubaine : tantôt joyeuse, tantôt morose, tantôt impassible, tantôt chaleureuse, elle se substitue volontiers à sa ville dans un jeu envoûtant de réciprocité. Certaines métaphores, récurrentes dans le récit, trahissent ainsi le vrai motif de l’écriture valdésienne : pécheresse comme le lieu qui l’accueille, Cuca ou La Havane, deviennent alors un lieu de risque où femme et ville présentent le même visage, à la fois attirant et répugnant.

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Loxias | 81. | I.

Transformations d’un Code. Les adaptations littéraires du code coutumier albanais, du roman à la bande dessinée

Cet article vise à mettre en évidence des formes et des méthodes d’adaptation du code coutumier connu sous le nom de Kanun qui a réglementé la vie publique et privée en Albanie pendant des siècles, afin d’identifier à travers eux d’éventuelles similitudes et différences avec les traits caractérisant l’image de l’Albanie dans la culture européenne. Dans ce but, on aborde ici le roman Avril brisé d’Ismail Kadaré (1978) et le roman en bande dessinée Albanie. La loi du Kanun (2010), tous deux basés sur le code coutumier albanais. Ces œuvres ont été analysées en ce qui concerne leurs relations avec le Kanun, sur le fond de leur espace géocritique, entendu comme un espace cartographié au moyen d’études littéraires et culturelles. Les résultats suggèrent que l’observation des représentations visuelles, comme c’est notamment le cas du roman en bande dessinée, peut fournir des indices utiles dans le domaine des études comparatives spécifiquement axées sur l’analyse de l’image et de l’imaginaire. This article deals with forms and methods of adaptation of the customary code known as Kanun that regulated public and private life in Albania for centuries, in order to identify possible similarities and differences of the features characterizing the image of Albania in European culture. This aim in mind, we here look into the novel Broken April by Ismail Kadaré (1978) and the French graphic novel Albanie. La loi du Kanun (2010), both based on the Albanian customary code. These oeuvres have been analyzed with regard to their relationship with the Kanun, against the background of their geocritical space, understood as a space mapped by means of literary and cultural studies. The results suggests that the observation of visual representations, as is in particular the case of the comic novel analyzed in this article, may provide useful clues in the field of comparative studies specifically focused on the analysis of the image and the imaginary.

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