Orphée dans Loxias


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Loxias | Loxias 2 (janv. 2004) | Figures. Explosion, latence, résurgence de mythes structurant les créations littéraires, plastiques, lyriques

La Résurgence du mythe d’Eurydice et ses métamorphoses dans l’œuvre d’Anouilh, de Pascal Quignard, de Henri Bosco, de Marguerite Yourcenar, de Michèle Sarde, et Jean Loup Trassard

Le mythe d’Eurydice a souvent été occulté au bénéfice du mythe d’Orphée dans lequel Eurydice apparaît tardivement et reste au second plan. S’inspirant des textes antiques, Les Métamorphoses d’Ovide ou Les Géorgiques de Virgile, des écrivains contemporains lui ont pourtant explicitement donné la première place : La Nouvelle d’Eurydice de Marguerite Yourcenar, (Grasset, 1931), la pièce de théâtre de Anouilh, Eurydice (1941), et le roman de Michèle Sarde : Histoire d’Eurydice pendant la remontée (Seuil, 1991). Parfois le mythe est latent, dans Tous les matins du monde de Pascal Quignard (1991) par exemple, ou dans « Ravissement » de Jean Loup Trassard, extrait de Des cours d’eau peu considérables (Gallimard, 1981). Il arrive qu’une citation, clin d’œil aux initiés, permette de l’identifier : ainsi Une Ombre de Henri Bosco (roman posthume de 1978).

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