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Besma Nacer  : 

Le devenir « autre » chez Nerval

Résumé

Au cœur du Voyage en Orient se trouve un mythe fondateur, celui d’Hiram, référence maçonnique connue de Gérard de Nerval. Ce dernier s’est approprié l’histoire afin de produire un texte où intrigue mystérieuse et trame romanesque se mêlent pour que ses personnages, à travers de nombreux voyages et une quête identitaire, aboutissent à une création artistique. Dès lors, le récit prend une tournure initiatique où la franc-maçonnerie est un modèle de renouveau. Elle orientera même la forme du roman en procurant aux héros des objectifs existentiels tout en leur offrant une double quête : celle de l’amour et celle de la création. Néanmoins, ces deux notions se révèlent incompatibles et les personnages doivent en sacrifier l’une d’elles.

Abstract

The Hiram myth, a masonic reference known by Gérard de Nerval, is considered as a master peace of his novel Voyage en Orient. He has appropriated the legend to produce a text where the mysterious intrigue and the novelistic plot are combined so that the characters, through numerous journeys and a quest for identity, are involved in an artistic creation. From then on, the story takes an initiatory aspect where Freemasonry is a model of rebirth. It will trend the text’s form by providing the heroes with existential purposes and giving them a double quest : that of love and that of creation. However, these two concepts prove to be incompatible, and the characters must sacrifice one of them.

Index

Mots-clés : franc-maçonnerie , Gérard de Nerval, initiation, métamorphose, mythologie, voyage

Géographique : France

Chronologique : XIXe siècle

Texte intégral

1« Je suis l’autre1 », formule rendue célèbre par Gérard de Nerval dont s’empare Blaise Cendrars dans L’Homme Foudroyé ou Sartre sous une variante » toujours le même et toujours autre2 » dans L’enfance d’un Chef. C’est dire la signification profonde cette expression et le mystère qui les entoure, mots qui ont traversé le temps et ont servi le questionnement existentiel de certains auteurs. Il ne s’agit cependant pas de n’importe quel questionnement existentiel mais de celui qui implique une métamorphose spirituelle de l’être.

2La lecture du Voyage en Orient nervalien éclaire sur l’inspiration originelle de cette expression, orientant vers une interprétation maçonnique. Nerval, pendant la rédaction de ce récit, dont la publication s’étend de 1840 à 1851, a beaucoup voyagé, ce qui lui a permis de s’initier aux mœurs orientales, aux traditions occultes et en particulièrement à la franc-maçonnerie. Il en résulte que des références maçonniques abondent dans son œuvre, notamment celles qui concernent l’initiation au grade de maître.

3Or, les sources ayant mis en place les fondations du grade de « maître » se trouvent dans le mythe d’Hiram, mythe qui apparaît dans le livre sacré, la Bible, puis devient un récit légendaire. La légende raconte que l’architecte Hiram Abiff est mandaté par le roi Salomon afin de concevoir le plan du temple de Jérusalem. Il est nommé à la tête de milliers d’ouvriers qu’il divise en trois groupes ayant chacun un mot de passe à indiquer lors de la distribution des salaires : les efforts des maîtres étaient mieux récompensés que ceux des compagnons et des apprentis.

4Les mots de passe secrets ont suscité la convoitise chez les ouvriers les moins gradés et ont créé une situation conflictuelle au sein des groupes. Alors le récit participe à faire du personnage un objet de culte sacré chez les francs-maçons : Hiram a été assassiné à la fin des travaux du temple par trois compagnons déloyaux à cause du secret qu’il ne voulait pas révéler.

5Par la suite, ces compagnons enterrèrent l’architecte sans avoir obtenu le code des maîtres. Cependant, la terre fraîchement remuée pouvait attirer les soupçons, aussi pour donner un sens à cette terre remuée, ils plantèrent une branche d’acacia à l’endroit où le corps était enseveli et cette simple branche est devenue le témoin de la métamorphose de l’initié lors de son passage en terre dans la mesure où elle symbolise la renaissance sous une forme végétale de l’être. Hiram est ainsi l’archétype de l’initié qui accepte de mourir pour pouvoir renaître sous une nouvelle forme.

6Cette légende est reprise par Gérard de Nerval dans « Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, Prince des Génies » qu’il intègre dans un récit consacré à la découverte de l’Orient. Récit dont la rédaction justifie le déplacement qu’il a réellement effectué et qui constitue le cœur fond de son roman. Jean Richer dit du poète : « Une curiosité le guide à travers les bibliothèques et à travers les pays proches ou lointains. C’est qu’il n’y cherche jamais que lui-même, le secret de son destin, les images dont peu à peu se constitue son mythe3 ». Cela suppose que l’auteur de Lorely n’entame sa pérégrination que dans le but de se découvrir. Le cœur même du Voyage en Orient, récit en partie autobiographique, illustre une transformation considérée par le corps maçonnique comme une renaissance au bout de laquelle l’initié accède à un nouveau statut. Très vite le voyage autobiographique, que l’auteur attribue à un personnage nommé Gérard, se transforme en une double quête : une quête identitaire et une quête passionnelle. Il insère dans son texte quatre micro-récits relatant chacun une histoire d’un ambassadeur, qu’il soit celui d’une religion ou d’une organisation ouvrière, proposant par ce biais une vision personnelle de la création sans perdre de vue quelques éléments de sa vie personnelle. Ainsi, son personnage voyageur, loin de réaliser le fantasme de l’auteur, se voit réduit à une solitude éternelle : en l’éloignant de Saléma, Nerval fait de lui son double dans l’infortune amoureuse. En effet, fortement touché par son histoire avec Jenny Colon qui lui inspire Aurélia en 1855, l’auteur ne peut que se reconnaître dans l’homme trahi par ses semblables qu’est Hiram.

7Le cœur de la légende produit le récit de la quête d’une nouvelle vie dont deux épisodes sont emblématiques : « l’Histoire du Calife Hakem » et « l’Histoire de la Reine du Matin ». Dans la première légende, l’histoire est attribuée à un compagnon qui raconte les initiations égyptiennes, semblables d’après l’auteur à celles utilisées en franc-maçonnerie : « Les Druses ont été comparés successivement aux pythagoriciens, aux esséniens, aux gnostiques, et il semble aussi que les templiers, les rose-croix et les francs-maçons modernes leur aient emprunté beaucoup d’idée4. » Et, dans la seconde légende, le récit rapporte une autre tradition mythique de la cérémonie maçonnique lors de l’ascension au grade de maître : celle qui reproduit le meurtre d’Hiram (Adoniram) et durant laquelle le néophyte apprend à se délaisser de son être profane pour devenir un individu supérieur.

8Tout en se confrontant à ces mystères, le voyageur nervalien réalise que ses projets ne peuvent pas se concrétiser malgré ses efforts. C’est pour cette raison qu’il tente d’accomplir son dessein par procuration à travers ces différents personnages historiques ou légendaires, lesquels ne réussissent pas non plus là où le narrateur a échoué. Néanmoins, Voyage en Orient met en avant l’histoire d’une création littéraire à laquelle personne ne semblait croire parmi les proches de Gérard de Nerval.

9Dès son arrivée en Orient, Gérard a dû non seulement apprendre la langue du pays mais aussi s’imprégner de la culture égyptienne, ainsi utilise-t-il une forme d’initiation pour collecter les informations dont il a besoin pour satisfaire sa curiosité. De ce fait, il entreprend une quête qui consiste à être un Oriental, autrement dit, il devient un autre. Ce désir de métamorphose pousse le voyageur à se déguiser pour mieux s’intégrer : dès sa première nuit au Caire il se fait passer pour un Arabe, puis se fait raser la tête pour perdre « l’apparence chrétienne, afin de pouvoir assister à des fêtes mahométanes5 ». À Beyrouth, il adapte son costume à la mode du pays : « Je me trouvais la mine d’un roi d’Orient6 ». Il semble alors que pour le narrateur, aller vers l’Orient signifie se séparer de l’Occident et devenir un autre. Il rejoint cette initiation qui représente le passage de l’homme d’un statut à un autre, un accès à une autre vie.

10Il met en évidence le principe de transformation du héros, c’est-à-dire le passage d’un état initial à un autre plus spirituel, d’autant que son narrateur l’indique de manière explicite : « Me voilà transformé moi-même7 ». Ceci révèle la règle essentielle des mythes initiatiques : le voyage est un motif déterminant pour signifier l’apprentissage et la mutation du protagoniste. De plus, lors de la description « des épreuves » dans la section « Les Pyramides8 », il conclut au sujet de l’initié dont il était question : » il devenait l’égal d’un roi9 ». Le verbe d’état est lourd de sens dans ce contexte, mettant l’accent sur une métamorphose effectuée suite à un processus initiatique. Plus loin, l’auteur évoque le destin d’Orphée : « C’est ainsi qu’Eurydice fut perdue à jamais pour lui10 ». En rappelant la première transformation légendaire, Nerval ancre son texte dans les récits de métamorphose et pour cela il emprunte des figures à plusieurs mythes d’origines différentes.

11Les micro-récits anecdotiques relatifs à ces personnages légendaires ne relèvent pas du voyageur nervalien mais de ses doubles. Cependant, des similitudes se manifestent entre le récit cadre, consacré à Gérard, et les récits enchâssés, consacrés à Hakem et Adoniram : en premier lieu la thématique de la quête de la femme idéale ; et en second lieu la thématique de l’aide spirituelle, à savoir que les héros des micros-récits obtiennent une aide externe à l’instar du voyageur qui, lui, s’adresse à son guide à travers ses lettres11.

12Gérard tente de trouver la femme idéale pendant le voyage du récit-cadre mais la situation ne lui est jamais favorable. Toutefois, à Beyrouth, il rencontre Saléma, fille d’un cheik druse, avec laquelle il se fiance après avoir surmonté des obstacles liés à la différence de religion. Mais, au moment de l’épouser il se retrouve en proie à une fièvre l’obligeant à quitter le pays. Il renonce à ce projet et repart vers de nouvelles aventures ce qui souligne que deux quêtes sont menées de front : celle de la femme et celle de l’identité.

13Parallèlement, dans les récits enchâssés se déploie la même quête de l’amour mystique. Les héros des contes légendaires poursuivent le même idéal que le voyageur sans pouvoir y accéder. La quête se déroule sur deux plans : celui de la passion dans le monde réel, et celui de la création dans le monde de l’au-delà. Les errances spirituelles à la recherche de la femme aimée deviennent des parcours initiatiques menant vers la découverte du moi artistique.

14Selon cette perspective, l’accomplissement du désir amoureux tient une place primordiale dans l’œuvre nervalienne quitte à commettre l’inceste. Il s’agit, d’une part, de l’histoire du Calife Hakem, épris de sa sœur Stelmulc, prenant appui sur l’histoire d’Isis et Osiris. Et, comme ce couple mythologique, le personnage nervalien est victime de la fatalité propre aux tragédies classiques, autrement dit, il est inévitablement séparé de l’objet de ses désirs soit par la maladie soit par la mort.

15Le Calife aperçoit dans son palais un être qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, vêtu exactement comme lui et jouant le rôle de maître de maison à sa place. Il traduit cette apparition en fonction des croyances locales : « Il crut que c’était son ferouer ou son double, et, pour les Orientaux, voir son propre spectre est du plus mauvais augure12 ». Ce double s’apprête à épouser Stelmulc à la place de Hakem et fini même par lui ôter la vie, ce qui reflète la vie même de l’auteur, à savoir, un autre qui épouse à sa place la femme tant désirée.

16Dans l’« Histoire du Calife Hakem », ce dernier apparaît comme le double du personnage principal du Voyage en Orient, faisant de Gérard un autre lui-même dont l’histoire, bien que différente dans la forme, reste la même dans le fond. De plus, le prophète semble destiné à une gloire spirituelle et supérieure à celle qu’il convoite sur terre : « Dans un temps rapproché, Hakem doit reparaître sous une forme nouvelle et établir partout la supériorité de son peuple, qui succèdera en gloire et en puissance aux musulmans et aux chrétiens13 ». Hakem est donc un être condamné à se détacher de sa bien-aimée dans le but d’accomplir son destin artistique.

17Le rapport entre le narrateur et les personnages des légendes évoquées dans le récit est celui du double : Gérard, qui est l’avatar de l’auteur, s’identifie tour à tour au Calife Hakem et à Adoniram. De même que l’auteur lui-même se considère comme le double des protagonistes principaux de chaque micro-récit : après la révélation du secret permettant l’accès à une élévation, le personnage quitte, de manière subite, le cours de sa propre histoire : « Je ne puis te donner qu’un résumé des entretiens que j’eus avec le cheik druse, et dans lesquels il voulut bien rectifier les idées que je m’étais formées de sa religion d’après des fragments de livres arabes, traduits an hasard et commentés par les savants de l’Europe. Autrefois, ces choses étaient secrètes pour les étrangers, et les Druses cachaient leurs livres avec soin dans les lieux les plus retirés de leurs maisons et de leurs temples14 ». Dans ce cas, il s’agit pour le personnage voyageur qu’est Gérard de percer le mystère de la religion Druse avant de quitter définitivement son initiateur et sa fille dont il était épris.

18D’autre part, le voyageur écoute dans un café le récit intitulé « Histoire de la reine du Matin et de Soliman, prince des Génies ». Celui-ci intervient dans la dernière partie du voyage, après la résignation du narrateur à son sort. Ces deux légendes romancées présentent un intérêt certain par rapport au « devenir autre » qui occupe le poète. Elles témoignent de la création religieuse et de la création architecturale dont font preuves les deux personnages mythiques. Dans cette démarche, l’auteur s’identifie à Adoniram, qui, comme lui, est à la recherche de l’être supérieur présent en chacun de nous : « Mon premier maître fut la solitude ; dans mes voyages, depuis, j’en ai utilisé les leçons. J’ai tourné mon regard vers les souvenirs du passé ; j’ai contemplé des monuments, et j’ai fui la société des humains15 ».

19Le lecteur apprend au début de l’« Histoire de la Reine du Matin » que le personnage central est un solitaire dont personne ne connaît l’origine :

C’était un personnage sombre, mystérieux, le roi de Tyr, qui l’avait employé, en avait fait présent à Salomon Mais quelle était la patrie d’Adoniram ? nul ne le savait ! D’où venait-il ? mystère. Où avait-il approfondi les éléments d’un savoir si pratique, si profond et varié ? on l’ignorait. Il semblait tout créer, tout deviner et tout faire. Quelle était son origine ? à quelle race appartenait-il ? c’était un secret, et le mieux gardé de tous : il ne souffrit point qu’on l’interrogeât à cet égard. Sa misanthropie le tenait comme étranger et solitaire au milieu de la lignée des enfants d’Adam ; son éclatant et audacieux génie le plaçait au-dessus des hommes, qui ne se sentaient point ses frères. Il participait de l’esprit de lumière et du génie des ténèbres !16

20Malgré son caractère, il suscite l’intérêt le la reine de Saba qui veut l’épouser à la place du roi Soliman. Or, avant la célébration de leur union, le monarque orchestre l’assassinat d’Adoniram. Chez Nerval, l’amour semble se présenter à Adoniram au moment où son œuvre a échoué :

Ombres sacrées de mes ancêtres ! ô Tubal-Kaïn, mon père ! Vous ne m’avez point trompé ! Balkis, esprit de lumière, ma sœur, mon épouse, enfin, je l’ai trouvée ! Seuls sur la terre vous et moi, nous commandons ce messager ailé des génies du feu dont nous sommes descendus17.

21En conséquence, l’amour apparaît comme un trophée obtenu au bout d’un grand effort.

22L’échec auquel se sont confrontés ces individus mythiques est passé par divers moyens initiatiques : épreuves, cérémonies et descente au monde souterrain. Cependant, bien que la quête amoureuse échoue, chacun d’eux réussit à laisser son empreinte sur la terre grâce à une création symbolique qui le rappelle à la mémoire collective en tant qu’artiste : la faillite se transforme en acte créatif. Dès lors, Gérard, le Calife Hakem et Adoniram présentent tour à tour des aspects différents de la perte amoureuse illustrant la vision nervalienne de l’amour et leurs histoires deviennent une sorte de portrait de leur créateur.

23 

24En conclusion, même dans le monde des légendes, les personnages n’atteignent pas le Graal amoureux. Des obstacles, du plus léger tel que la maladie, au plus important tel que la mort, interfèrent entre le héros et la femme aimée. Nerval ne peut accorder à Gérard la réalisation d’un rêve que lui-même n’a pu réaliser afin de le laisser sur le même piédestal que les héros légendaires.

25Ainsi se termine sur un dernier échec la quête de la femme idéale. Elle est remplacée, de manière explicite, par celle de la création artistique dans les récits enchâssés incarnant le projet de l’auteur de mettre en évidence que l’échec du mariage n’est autre qu’une révélation et un accomplissement artistique. En laissant leur empreinte d’une manière ou d’une autre les initiés, représentés le cas échéant par ces personnages légendaires, deviennent des artistes après avoir échoué en tant qu’amants.

Notes de bas de page numériques

1 Blaise Cendrars, L’Homme foudroyé, 1945, Paris, Denoël, 1960, « folio », p. 122.

2 Jean-Paul Sartre, L’Enfance d’un chef, 1939, Paris, Gallimard, 1981, « Bibliothèque de la pléiade », p. 363.

3 Jean Richer, Gérard de Nerval, Œuvres, tome II, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. IX.

4 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 352-353.

5 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 161.

6 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 302.

7 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 304.

8 Gérard de Nerval, Voyage en Orient,1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 214.

9 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 226.

10 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 227.

11 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 3.

12 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 390.

13 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 353-354.

14 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 352.

15 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 528.

16 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 506.

17 Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 575.

Bibliographie

Corpus

NERVAL Gérard de, Voyage en Orient [1851], Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961

Études

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Pour citer cet article

Besma Nacer, « Le devenir « autre » chez Nerval », paru dans Loxias, 74., mis en ligne le 16 septembre 2021, URL : http://revel.unice.fr/loxias/index.html/index.html?id=9796.


Auteurs

Besma Nacer

Professeure certifiée en lettres modernes et docteure en littérature française. Auteure d’une thèse soutenue à Angers en 2019, intitulée « Parcours initiatique et création artistique dans Consuelo de Sand et dans Voyage en Orient de Nerval » et dirigée par Mme Anne-Simone Dufief.