Loxias | Loxias 32 « Qu’il parle maintenant ou se taise à jamais… »: Les effets du silence dans le processus de la création (1) | II. Travaux et publications 

Patrick Quillier (dir.) et Dominique Ranaivoson (dir.)  : 

Vient de sortir

Boris Gamaleya, « Les polyphonies de l’extrême »

Plan

Texte intégral

Actes du colloque de Nice, 25-26 novembre 2004

St-Maur, 2010

ISBN : 978-2-84280-178-6

Editions Sepia

288 p. et un CD

La poésie de Boris Gamaleya donne en permanence à entendre des basaltophonies, puissant et divers chant du monde où retentissent et s’entrelacent des voix qui sourdent de la nature, notamment des orgues basaltiques ou des eaux qui les parcourent, ainsi que toutes sortes de voix humaines, au premier chef celle des spoliés et des opprimés. Écoutée ici de multiples manières, l’œuvre gamaleyenne est pour la première fois célébrée avec ampleur, elle qui défend inlassablement la liberté d’aller jusqu’au bout de toute entreprise spirituelle, philosophique, mentale, sensorielle, humaine. Les exégètes ont usé eux aussi de leur liberté pour se confronter à cette œuvre immense, tout en essayant d’être fidèles à son esprit : « Les grands mots du lexique, fatigués de discuter font dodo… Et les choses qu’ils cachaient risquent un œil vers la liberté… »

Soucieux de ne pas réveiller ces « grands mots », un contrepoint de voix multiples entrelacées à la voix singulière et diverse de Boris Gamaleya a composé le présent volume. Pour en faire un ouvrage de référence, aux interventions du colloque de Nice (25-26 novembre 2004) s’adjoignent des contributions présentant d’autres approches de cette œuvre, et à une petite anthologie de chacun des livres qui la composent répondent quelques poèmes inédits, saisis en cours de création.

Un CD donne à entendre deux des musiques que les « polyphonies basaltiques de l’extrême » ont inspirées.

Table des matières

Préface : Patrick Quillier

I – À ciel ouvert

- Nicole Blondeau : L’accueil chez Boris Gamaleya

- Michel Beniamino : Prolégomènes à une poétique de l’oralité chez Boris Gamaleya : de l’univers au multivers

- Jean-Louis Joubert : Boris Gamaleya et l’indianocéanisme

- Dominique Ranaivoson : De la fragmentation à l’unité, la quête indianocéanique de Boris Gamaleya

INÉDIT : SITARANE À SAMARCANDE

II – L’écho enrichi

- Odile Gannier : « Guide-moi vers d’autres terres en proie au tangage… » Voyage maritime dans l’œuvre de Boris Gamaleya

- Carpanin Marimoutou : Boris Gamaleya et l’archive

- Michel Beniamino : Gamaleya : l’amour de l’île se chante en mille langues

- Ilona Kovács : Boris Gamaleya, lu dans le contexte de la poésie hongroise

INÉDIT : ENTROPIQUES

III – « Un concert écartelé »

- Patrick Quillier : La musique dans le poème : de la composition selon Boris Gamaleya

- Filip Barret : Le son du verbe

- Gaël Navard : Du texte poétique au théâtre musical : à propos de Vali pour une reine morte de Boris Gamaleya

- Marie Illianeck : Ti pa ti pa … la musique

INÉDIT : L’ENTRÉE EN MÉTÉORE

IV – « Coups de poing dans l’esprit » : d’œuvre en œuvre

Vali pour une Reine morte (extraits)

Daniel-Rolland Roche : Lire Vali pour une Reine morte

La Mer et la Mémoire – Les Langues du magma (extraits)

Patrick Quillier : L’orage dans l’oreille

Le Fanjan des pensées ou Zanaar parmi les coqs (extraits)

Serge Meitinger : Variations scalaires

Piton la nuit (extraits)

Philippe Marty : Coq à la clef

Lady Sterne au Grand Sud (extraits)

Ferroudja Allouache : Pour une lecture de Lady Sterne au Grand Sud

Serge Meitinger : De l’île, entre femme et oiseau, symbiose !

L’île du Tsarévitch (extraits)

Danielle Deltel : La Contre-Révolution poétique de Boris Gamaleya

Françoise Sylvos : La Fantaisie burlesque dans L'Ile du Tsarévitch

Le Volcan à l’envers (extraits)

Éveline Caduc : Figures du renversement chez Boris Gamaleya

Patrick Quillier : Boris Gamaleya et Ahmed Essyad

L’Arche du Comte Orphée ou Les ailes du naufrage (extraits)

Daniel Delas : Commencements ou Entrée dans L’Arche du Comte Orphée

Serge Meitinger : L’Arche du verbe

Jets d’aile – Vent des origines (extraits)

Serge Meitinger : Aile donne-nous

Colette Camelin : Une Lecture de Jets d’aile –Vent des origines

Envoi

Serge Martin : Deux plumes au vent pour Boris Gamaleya

Chronologie

Liste des œuvres

Bibliographie secondaire succincte

Les auteurs

Contenu du CD

Table des matières

Contenu du CD

Piste 1 : FILIP BARRET

« Tang, tang, reine, c’est toi ? » Récitant : Thierry de Carbonnières.

Pistes 2 à 14 : VALI POUR UNE REINE MORTE

Une création du collectif du KTRA d’après Boris Gamaleya.

Enregistrée et mixée dans les studios du KTRA et du CIRM à Nice en 2005.

Réalisation : Gaël NAVARD

Direction d'acteurs : Frédérique BRESSON

Informatique musicale : Robin MEIER

Distribution :

Cimandef : Martin MOR

Mussard : Pascal EYRIES

Le conteur : Patrick QUILLIER

Rahariane : Frédérique BRESSON

Percussions : Thomas LIPPENS et Manuel ROSAS GUTIERREZ

Première partie

Prologue : « En ce temps-là... »

« Aube brasier de piastres... »

« Vali pour que je meure... »

« Salaze Salaze... »

« Source noire du rêve... »

« Enfin l'odeur du tangue... »

« Citoyen Cimandef... »

« Eïa Mussard... »

« Nonce... »

Intermezzo

« Fracas de nom de dieu »

Fragments de la deuxième partie

« Et toi seule es la reine... »

« Il est temps de renaître.. »

« Dimitile Samson... »

Pour citer cet article

Patrick Quillier (dir.) et Dominique Ranaivoson (dir.) , « Boris Gamaleya, « Les polyphonies de l’extrême »  », paru dans Loxias, Loxias 32, mis en ligne le 04 mars 2011, URL : http://revel.unice.fr/loxias/index.html/lodel/docannexe/file/7601/lodel/index.html?id=6632.

Auteurs

Patrick Quillier (dir.)

Dominique Ranaivoson (dir.)