Stendhal dans Loxias


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Loxias | Loxias 29 | I. | 1. Eros

Le désir de ne pas traduire. Quelques réflexions sur l’amour pour une langue étrangère

Certains écrivains éprouvent, non le désir de traduire, mais le désir de ne pas traduire : ils choisissent de conserver des mots étrangers dans leur propre texte. À travers les exemples de Stendhal, d’Alfieri et de Proust, on étudie quelques modalités de ce rapport à la langue étrangère. Some writers feel, instead of the wish of translation, the wish of not translating: they choose to keep foreign words in their own texts. After the example of Stendhal, Alfieri and Proust, the paper examines different modes of this relation to foreign language and of writing as a translation.

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Loxias | 63. | Concours CPGE 2019

Amour et jalousie dans La Chartreuse de Parme de Stendhal

La jalousie est la face obscure de l’amour. C’est le résultat d’une tension qui oppose les trois parties du désir triangulaire. Obsédé par la volonté de posséder absolument l’être aimé, de s’octroyer le monopole de ses regards, de ses pensées et de ses moindres gestes, le jaloux est torturé par la présence d’un rival qui lui dispute ce monopole. Ce rival est d’autant plus haïssable qu’il semble doté de toutes les qualités qui en font un être admirable et séduisant. La Chartreuse de Parme de Stendhal, qui peut se lire comme une quête de l’amour, développe en parallèle plusieurs histoires d’amour où la jalousie introduit une composante conflictuelle et hautement romanesque.

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