rythme dans Loxias


Articles


Loxias | Loxias 8 (mars 2005)

Du déclin de l’histoire à la montée du discours ou

“Mes recherches portent, d’une part, sur la psychanalyse et la grammaire (soit la linguistique, soit la sémiotique), d’autre part, sur la préhistoire et la biologie ou l’éthologie et donc sur la question ou le problème de l’origine ; j’ai ici cherché à concilier surtout la seule première partie des occupations qui sont les miennes depuis une trentaine d’années et les préoccupations qui semblent être celles des équipes ou des groupes de recherche dans la section de Lettres modernes de cette université. Mon point de vue ou mon parti pris est celui de la grammaire, la littérature n’étant jamais que l’art de la grammaire ou du langage. J’espère...”

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Loxias | Loxias 10 | II.

Le rythme dans la poésie et les arts

“Textes réunis par Béatrice Bonhomme et Micéala Symington Champion, 2005 Interroger le rythme revient à s’interroger sur le sens même du poétique et du sentir esthétique. Cet ouvrage adopte donc une perspective résolument pluridisciplinaire qui dépasse largement le cadre national et permet de rendre compte de la diversité des conceptions rythmiques, de la relation entre langue et rythme poétique mais aussi d’envisager le rythme à travers des arts différents et de confronter le poétique à la musique et aux arts visuels. Enfin, une étude sur le rythme ne pouvant être conduite sans un ancrage philosophique fo...”

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Loxias | Loxias 15 | I. | 2.

Contribution à l'étude de la prose moliéresque : l’exemple de L'Amour médecin (1665)

“Malgré l’ouvrage fondateur de Maurice Pellisson paru dès 1914 et intitulé Comédies-ballets de Molière1, la critique moliéresque consacrée aux pièces avec musique s’est longtemps complu dans un texto-centrisme dévastateur, comme le montre de façon exemplaire l’introduction de L’Amour Médecin dans l’édition de 1965 destinée à l’enseignement secondaire : Un fait est à retenir, c’est que Molière, en dépit des allégations de son Avis au Lecteur, a supprimé dès qu’il l’a pu la partie musicale de l’œuvre, et qu’elle n’a presque jamais été reprise depuis. Cette suppression est significative. Dans ...”

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Loxias | Loxias 26 | Travaux et publications

Serge Pey et l’Internationale du rythme

“L’Atelier des Brisants / Dumerchez, 2009 ISBN : L’Atelier des Brisants 978-2-84623-098-6, Éditions Dumerchez 978-2-84791-122-0 35 € Serge Pey figure parmi les plus grands inclassables de l’art contemporain. Plasticien, installateur, poète, théoricien de la performance, ingénieur de pièges à infini, inventeur des marches de la poésie et de chantiers d’art provisoire, rythmeur, oralien de situation, dialecticien du chaos et anartchiste : il est le fondateur de l’Internationale de la philosophie directe. ...”

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Loxias | Loxias 30 | Doctoriales VII

Fernando Pessoa, poète-lecteur-théoricien : des expériences métriques et rythmiques entre-langues

En prenant comme point de départ quelques vers inédits de Fernando Pessoa, rédigés en langue portugaise directement dans les marges d’un de ses livres scolaires de latin, cet article s’interroge sur la genèse et les divers enjeux d’un traité de prosodie et de poétique que le poète lusitain devait ébaucher – entre des systèmes métriques différents – à partir des années 1910. C’est à travers l’analyse de quelques strophes d’odes influencées par John Milton et dont l’élément sonore est fort pris en compte, des notes réflexives issues de la relecture de Milton’s Prosody de Robert Bridges et de Classical Metres in English Verse de William Johnson Stone (livres que, comme celui de Milton, Pessoa devait garder sa vie durant) et un certain nombre de scansions réalisées autour de l’éclosion hétéronymique, en 1914, que nous aborderons aussi ce projet pluriel. Et il s’agira d’une pluralité qui ne manque pas de complexité puisque la transposition (ou, du moins, sa tentative) de quelques aspects de la métrique latine à une partie de sa propre production en langue portugaise (et à sa scansion de quelques poètes portugais) devait non seulement inclure un troisième système métrique, l’anglais, mais un système de métrique anglais régis par les nouvelles règles prosodiques que le poète expérimental Robert Bridges commençait à développer à la fin du XIXe  siècle.

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Loxias | Loxias 41 | I.

Les Essais de littérature arrêtée de Denis Roche et « le Journal idéal » de Roland Barthes : « à la fois un rythme … et un leurre »

Écrits sous forme de journal intime, les « Essais de littérature arrêtée » de Denis Roche prennent en quelque sorte le relais de la « Délibération » de Roland Barthes : « Puis-je faire du journal une “œuvre” ? », suspendue par la mort de celui-ci en 1980. Loin de se livrer simplement à une naïve écriture confessionnelle ou de tenter une auto-construction fétichiste, Roche cherche plutôt dans ces textes à élaborer une écriture littéraire singulière, en exploitant les ressources du dispositif fragmentaire même du journal et en réalisant des « rythmes » spécifiques. Tout en se dérobant à la continuité, à la cohérence et à l’achèvement de l’œuvre dans sa conception traditionnelle, les « essais » semblent rapprocher de l’« œuvre » rêvée de Barthes, « qui dit son lien à la littérature d’une part et à la vie d’autre part ». Written in the form of private diaries, Denis Roche’s “essais de littérature arrêtée” seem to resume the “Deliberation” cut short by Roland Barthes’s sudden death in 1980: “Puis-je faire du journal une « œuvre » ?” (“Can I make a ‘work’ of the journal?”). Far from indulging in a naïve confessional writing or attempting to construct a fetishistic self, Roche tries instead in these texts to develop a singular form of literary writing, by exploiting the resources of the journal’s fragmentary form and by realizing specific forms of “rhythm.” Even as they eschew the continuity, coherence and completion of the work in its traditional conception, the “essais” seem to resemble the “work” Barthes dreamed of, “qui dit son lien à la littérature d’une part et à la vie d’autre part” (“which discloses its relation to literature on the one hand and to life on the other”).

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Loxias | 66. | I.

La figure de la danseuse ou la quête de l’harmonie dans l’œuvre de Louis-Ferdinand Céline

Dans l’œuvre de Céline, l’homme est voué au pourrissement biologique. Dans un monde célinien dépourvu de sens et d’harmonie, le personnage masculin croulant peut néanmoins trouver un dérisoire répit dans la jouissance sexuelle que peut promettre le corps féminin. Mais, comment Céline rêve-t-il l’antidote de la lourdeur masculine en dehors de la jouissance que procure l’idéal féminin qui ne fait qu’aggraver le sentiment du malheur existentiel ? Autrement dit, comment Céline fantasme-t-il une éventuelle harmonisation de l’existence ? La figure de la femme danseuse, capable de l’élévation que permet le rythme, constitue une exception de l’effondrement chaotique du monde célinien. Un monde onirique rythmé se crée donc et se réalise par et dans une écriture qui finit par se griser d’elle-même face à un monde célinien, généralement incohérent et souvent sans sens.

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