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Loxias | Loxias 2 (janv. 2004) | Quêtes initiatiques

Des romans du Graal aux romans de Jules Verne : surgissements et éclipses du mythe de la Quête 

Le sens initiatique de la Quête fait de cette dernière un genre à part au sein de la grande famille du roman d’aventure. C’est ce que montre exemplairement la Quête du Graal. Mais le sens profond du mythe initiatique s’est transformé au fil des siècles, jusqu’à connaître une réelle extinction entre la Renaissance et le début du Romantisme. Selon une optique anthropologique, cette étude se propose de mettre en lumière les différents facteurs historiques des variations du mythe.

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Loxias | Loxias 3 (févr. 2004) | Doctoriales

Littérature et interculturalité : exemples de scénarii initiatiques (romans de Le Clézio et de A. Brink)

Ce travail se propose de mettre en résonance deux textes littéraires dont les auteurs appartiennent à deux univers géo-culturels distincts : Jean-Marie Gustave Le Clézio, auteur français et André Brink, écrivain sud-africain. Nous avons choisi de nous intéresser au thème du parcours initiatique, rassemblant ces deux récits autour de cet invariant commun : préparation, épreuves, mort initiatique, renaissance sont les grandes phases de l’initiation.

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Loxias | Loxias 32 | I.

Écrire le silence et l’amnésie : Georges Perec et Jean-Roger Essomba

Des écrivains contemporains tourmentés par les thèmes de l’absence et du silence, nous pouvons compter parmi les premiers Georges Perec. Cette obsession se justifie par la disparition de sa famille causée par les violences du génocide et de la deuxième guerre mondiale. Le traumatisme d’une vie déchirée se trouve donc à l’origine de son écriture de fait, le plus intéressant est d’explorer les moyens que l’auteur emprunte pour le mettre en mots. Dire la violence familiale est aussi le dessein de Jean-Roger Essomba. Sans être une œuvre autobiographique, Une Blanche dans le noir raconte les détresses causées par les coutumes en Afrique et qui poussent les jeunes à une immigration forcée. Il nous semble que certaines réalités sont si difficiles à exprimer que les auteurs empruntent souvent des thèmes particuliers et une écriture spécifique pour le dire. Ils mettent en scène des personnages amnésiques ou frappés par la folie, plongés dans l’inconscient du coma, engagés dans une quête-enquête, pour enfin atteindre l’utopie. Un monde qui sera d’une manière ou d’une autre la critique de la société réelle. Autant de manières de dire le silence, le traumatisme par une narration oblique. Ce moyen est-il efficace pour évacuer le traumatisme et vider le monde de telles catastrophes ?

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