Loxias | Loxias 16 Mythologie de la chauve-souris dans la littérature et dans l’art 

Odile Tiesset  : 

La Chauve-souris, la figure de l'artiste et l'art poétique dans les Isopets de Marie de France

Résumé

Le motif de la chauve-souris connaît, dans la fable 23 du recueil de Marie de France, un traitement original. Représentant tantôt l’artiste, tantôt la fable elle-même, la chauve-souris par son hybridité permet de se situer entre deux univers poétiques opposés. Obligée de choisir entre le camp des animaux à quatre pattes et le camp des oiseaux, la chauve-souris figure l’artiste entre deux royaumes – celui de France et d’Angleterre, en quête d’un genre littéraire novateur et poétiquement satisfaisant, et qui hésite entre le lais et l’isopet. Genre hybride, la fable, parfaitement métaphorisée par la chauve-souris, hésite, au Moyen Âge, sans cesse entre diverses formes d’écriture. Cette fable est à la fois l’affirmation d’une identité originale et l’expression de la métamorphose et de la genèse d’un genre. Dans une fable de la métamorphose, la chauve-souris représente la quête d’identité d’un auteur et d’un genre poétique hybrides.

Index

Mots-clés : chauve-souris , fable, Isopet, Marie de France, Moyen Âge

Chronologique : Moyen Age

Texte intégral

1Le motif de la chauve-souris connaît, dans la fable 23 du recueil de Marie de France, un traitement original. La chauve-souris est présente dans l’œuvre de Marie de France à travers une fable, en partie héritée de la tradition ésopique. Mais la particularité de ce texte réside dans l’extraordinaire richesse symbolique du personnage de la chauve-souris. Ce qui en fait l’une des fables les plus importantes du recueil. Représentant tantôt l’artiste, tantôt la fable elle-même, la chauve-souris par son hybridité permet de se situer entre deux univers poétiques opposés.

2L’œuvre de Marie de France se distingue des autres recueils de fables françaises par le constant souci d’inscrire la morale de ses isopets dans la société contemporaine. Ainsi, dans le contexte historique de la cour de Henri II Plantagenêt, la figure de la chauve-souris prend-elle une dimension morale et politique et propose-t-elle une réflexion sur la société féodale. Animal duel, elle prend place au sein d’un duel entre deux peuples. Sa double nature d’animal volant et d’animal marchant, lui offre la possibilité d’appartenir à deux camps à la fois, celui du Lion et celui de l’Aigle. Or ces deux sociétés entrant en conflit, la chauve-souris, tiraillée entre deux Etats, doit choisir entre deux états. Obligée de choisir entre le groupe des animaux à quatre pattes (sous la direction du lion) et le groupe des oiseaux (réunis par l’aigle), la chauve-souris adopte le camp du lion, ensuite, se ravisant, elle décide d’aller avec les oiseaux et déclenche la colère et la malédiction des animaux dont la divinité la condamne à vivre la nuit et à être dénudée. La morale du recueil de Marie de France renvoie à la crainte du changement qui domine toute la pensée médiévale : chacun doit rester à la place qui lui a été assignée par Dieu dans la société et ne pas chercher à en prendre une autre. Mais quelle est la place de la chauve-souris ? En effet, c’est un animal qui participe, comme le souligne Aristote dans le livre II des Parties des animaux, de deux natures en cumulant des propriétés qui sont caractéristiques de classes différentes. Animal inclassable, elle symbolise un être qui n’a pas de place véritablement établie dans la société. C’est pour cette raison qu’elle se place sur un arbre, entre le monde céleste et le monde terrestre, marquant ainsi sa différence et son absence d’appartenance à un groupe. En choisissant de se poser en hauteur afin de dominer la situation, avant de décider quel camp choisir, prenant ainsi le temps d’observer et de réfléchir, la chauve-souris de Marie de France est originale :

Quant ensemble durent venir,
[e] la chalve suriz les vit
en son queor ad pensé e dit
que mut redutout cel afaire […]
Sur un haut fust s’en est muntee
pur esgarder cele assemblee. (vers 8-10 et 15-16)

3Absentes des autres recueils, cette prise de hauteur et cette attitude réflexive sont à la fois stratégiques et symboliques. La chauve-souris figure l’artiste entre deux royaumes : celui de France (patrie de l’aigle Louis VII) et d’Angleterre (patrie du lion Henri II) qui sont en conflit. Marie de France, prenant d’abord une certaine distance avec cette belligérance, se compromettrait-elle dans le choix qui pourrait s’avérer douloureux et humiliant d’un camp ? « Marie ai nun, si sui de France » mais elle appartient à la cour d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri II Plantagenêt, contradiction impossible à résoudre sans renoncer à son identité. Se peindre sous les traits d’un animal duel, d’un animal honni, vivant hors de la société permet d’exprimer son mal- être. En effet, choisir in fine de s’élever avec les oiseaux, pour la chauve-souris et pour Marie de France, c’est aussi échapper aux influences d’un monde médiéval réel, effrayant aux yeux de l’artiste, pour rejoindre un univers poétique idéal et salvateur, en s’exposant à la malédiction de la société. En effet, le portrait du royaume des animaux est peu flatteur. Constamment en conflit, en lutte pour survivre, pour se nourrir, les animaux symbolisent une société médiévale en perpétuelle recherche d’équilibre. La chauve-souris évolue dans un univers cynégétique où domine la quête de nourriture et où triomphe la force brutale des bêtes sauvages mais semble rêver d’un univers où le faible viendrait se placer sous la protection et au service d’un souverain et d’un suzerain puissant (pour reprendre l’opposition univers cynégétique/univers domestique formulée par Jean Batany) :

ne sot as quels se d[e]u[s]t traire,
od ceus volt estre que veinterunt
e ki la greinur force averunt. (vers 12-14)

4 La chauve-souris curieusement exprime le désir de participer à l’ordre domestique en recherchant la protection du seigneur le plus puissant. Appartenir à un groupe est une nécessité pour survivre au Moyen Âge. C’est la notion de groupe, de clan qui scelle un royaume morcelé en une multitude de territoires, éclaté entre deux rois, écartelé entre deux cultures. Est-il nécessaire de préciser que « […] ce que les historiens appellent parfois l’« empire » Plantagenêt, ne fut jamais un Etat, mais une collection d’Etats […] [et que] Chacun d’eux conservait sa propre cour, son escouade d’administrateurs »1 ?Or choisir sa liberté, trahir son clan, c’est s’offrir en tant que bouc émissaire d’ une société divisée, en déliquescence, c’est se condamner à l’ombre et l’infamie :

Puis la maudist e si jura
que jamès en liu ne venist
que oisels ne beste la veïst ;
tute la char li ad tolue,
ja puis ne seit de jur veüe ; 
aprés la ruva issi hunir :
sa plume oster, lui descovrir. (vers 42-48)

5Cette condamnation correspond à la dégradation du chevalier auquel on enlève ses armes et qui est banni ou tué. A l'opposé de l’adoubement, la dégradation est la cérémonie qui inverse l'intégration du chevalier dans la caste guerrière : le chevalier convaincu de traîtrise, de foi mentie ou de quelque autre crime capital et atroce était dépouillé au cours d’une cérémonie religieuse d'une partie de son harnois depuis le casque jusqu'aux éperons. On retrouve les traces d’une cérémonie identique touchant la chauve-souris. C’est parce que « est sa felunie overte / e sa traïson tut descuverte » (vers 31-32) que les autres animaux la présentent à « lur crïere », à leur divinité qui va condamner la traîtresse à être privée de toute sa chair (« tute la char li ad tolue » vers 45) et à être dépouillée :

aprés la ruva issi hunir
sa plume oster, lui descuvrir (vers 47-48)

6Ensuite, après lecture du jugement, le condamné à la dégradation était transporté jusqu'à l'église sur une claie, recouvert d'un drap mortuaire, pour y entendre les vigiles et les orémus pour les trépassés. Il était ensuite livré au prévôt ou au bourreau selon que la justice royale l'avait condamné au bannissement ou à la mort2. De même, la chauve-souris est condamnée à une mort sociale symbolique ; en effet, la divinité « la maudist e si jura./.que jamés en liu ne venist / que oisels ne beste la veïst / […] / ja puis ne seit de jour veüe » (vers 42-44 et 46).

7La chauve-souris perd ainsi son « hunor » et « sun aveir ». Il faut savoir que Marie de France ne cherche pas une morale unique mais une morale relative. Elle ne recherche pas une vérité absolue mais elle cherche quelle pourrait être, selon certaines circonstances et selon la nature humaine non-manichéenne, la meilleure conduite à tenir. Or, même si dans les Fables de Marie de France la morale est constamment très ouverte, les points de vue sont souvent divers, il est des notions qui ne souffrent pas une remise en cause aux yeux de Marie de France : celles de « bien e honur ». En effet, les fables latines du Romulus de Nilant (d’où est tirée indirectement une partie des Fables de Marie de France) mettaient en valeur le manque de discernement des personnages qui n’arrivaient pas à distinguer le bien du mal, « qui non intelligunt bonum » (Livre I, fable 1). Marie de France va au-delà et développe sa morale autour de deux notions phares : « bien e honur » :

Autresi est del traïtur
que messire vers sun seignur
a ki il deit honur porter
e leauté e fei garder (vers 49-52)

8 Dans ce cadre, un homme doit respecter l’autre et s’attirer par là-même le respect d’autrui, un homme doit respecter et aider son seigneur et ne pas chercher à rejoindre le plus fort. Les personnages des fables de Marie de France qui ne respectent pas cette règle sont condamnés par l’auteur :

si sis sires ad de li mestier,
as autres se veut dunc ajuster […]
de tutes pars veut meserrer,
si hunor en pert e sun aveir.(vers 53-54 et 60-61)

9Pour Marie de France, l’individu doit choisir un camp et se tenir à ce choix sinon il constitue une menace pour l’équilibre fragile de la société médiévale.

10Cette interprétation morale et politique de cette fable ne remet en aucune façon en cause son analyse en tant qu’expression d’un art poétique et réflexion sur l’idée de métamorphose et de quête d’identité.

11En effet, la chauve-souris est la métaphore de l’écrivain et de son écriture. Elle incarne la poétesse en quête d’un genre littéraire novateur et poétiquement satisfaisant, et qui hésite entre le lais et l’isopet. Genre hybride, la fable, parfaitement métaphorisée par la chauve-souris, hésite, au Moyen Âge, sans cesse entre diverses formes d’écriture.

12Latin ou français ? Marie est la première à écrire un recueil en français. Traduction ou création ? Marie prétend traduire mais « plus qu’une traduction, qu’une translation, il s’agit bien d’une création. Le Romulus n’est qu’une « paraphrase neutre » de Phèdre « plus ou moins fidèle » qui ne « dénote aucune ambition littéraire particulière »3 » alors que Marie de France brille par l’originalité du traitement des thèmes et de son style.

13Tradition populaire ou héritage poétique antique ? Marie de France choisit résolument les deux, modelant une œuvre originale à partir de matériaux poétiques divers tirés de la tradition populaire (tradition orale) et de la tradition ésopique (Romulus).

14 Exemplum ou fabliaux ? « Les exempla médiévaux sont de courts récits donnés comme véridiques, destinés à être introduits dans un sermon à des fin pédagogiques4 » alors que les fabliaux développent des histoires souvent grivoises dont la morale est bien peu religieuse. Marie de France s’éloigne des exempla pour se diriger vers ce qui deviendra des fabliaux : de nombreuses fables annoncent ce genre, à tel point que l’on conçoit maintenant la possibilité que les isopets, en particulier de Marie de France, aient donné naissance aux fabliaux.

15Morale religieuse ou morale politique ? Contrairement aux fabliaux, les isopets ne tirent pas une leçon d’un incident mais ont «  un symbole à interpréter ».5 Contrairement au Romulus, on trouve dans le recueil de Marie de France, nous l’avons vu, « une représentation de toutes les classes de la société du XIIe siècle et de l’idéologie qui régit leurs relations au point qu’on a pu le rapprocher des miroirs des princes qui, tout au long du Moyen Âge, enseignent aux rois l’art de bien gouverner »6 .

16La chauve-souris représente également l’artiste devant choisir entre deux sources d’inspiration : la tradition ésopique et ses thèmes hérités de l’antiquité, et la liberté prise avec les codes du genre et la création d’une nouvelle forme littéraire. En effet, on retrouve la trace de cette tradition à travers le Romulus Nilantii, source indirecte des quarante premières fables de Marie de France. Cette dernière affirme avoir mis en français des fables anglaises qu’un prétendu « roi Alfred » aurait traduites du latin, fables que l’on n’a pas retrouvées. Ces traductions suggèrent donc l’existence d’un Romulus anglo-latin qui aurait servi de modèle au « roi Alfred », existence contestée à de multiples reprises par les chercheurs7. Une seule chose est sûre : le recueil de Marie de France, composé à la fin du XIIe siècle, est le premier en langue française. Or les soixante-deux dernières fables du recueil sont d’origine antique ou folklorique et aucune source précise n’a été identifiée. Etant donnée l’unité stylistique et thématique du recueil et son originalité, on est en droit de penser que Marie de France cherche à renouveler le genre – de la même manière qu’elle a véritablement inventé le genre du lai tout en prétendant ne retranscrire que des légendes appartenant à la tradition orale. Prenant de la hauteur (sur un arbre la plaçant entre deux univers poétiques), Marie de France choisit d’abord la traduction de la fable traditionnelle en français (symbolisée par les animaux à quatre pattes) puis prend de la distance avec ce travail qui lui ôte toute inspiration (la prive de ses ailes) et choisit, à ses risques et périls de composer un nouvel art poétique. Cette fable est à la fois l’affirmation d’une identité originale (la chauve-souris est nommée comme telle dès le début du texte) et l’expression de la métamorphose et de la genèse d’un genre (la chauve-souris n’incarne, au sens propre, son nom qu’à la fin du texte, étant nommée avant même d’exister réellement). Les Fables de Marie de France sont nommées comme telles dès le début du recueil mais ces fables se créent sous nos yeux.

17La chauve-souris représente, on le comprend, surtout la quête de l’identité. À travers la peinture d’une métamorphose, c’est la problématique du masque qui est ici posée par Marie de France. En effet, le masque métaphorise le conflit qui existe entre l’aspect et l’identité. Lorsque la chauve-souris change de masque et qu’elle prend tantôt l’aspect d’un animal marchant, tantôt l’aspect d’un oiseau, elle ne change ni de nature ni d’identité. De même, lorsqu’elle est condamnée à être transformée physiquement en monstre nocturne, elle ne change pas d’identité ou de nature. La chauve-souris est en quête d’elle-même. Elle recherche une place dans la société. Elle est contrainte de choisir un camp : celui des oiseaux ou celui des bêtes qui se déplacent à quatre pattes. Il s’agit bien là d’une réflexion sur son identité sociale, que seule la chauve-souris de Marie de France effectue : elle accepte de renier son être profond (sa double identité) pour se ranger du côté des forts, pour donc se soumettre au désir des autres. Les autres isopets reprenant cette même fable ne font pas allusion à cette crise identitaire. De plus, la chauve-souris se perche sur un arbre qui symbolise sa situation entre les deux mondes : l’arbre relie la terre et le ciel. Cet arbre n’est pas mentionné dans le Romulus ou dans d’autres isopets (L’Isopet I, par exemple) ; la fable de Marie de France est donc supérieure du point de vue symbolique. N’arrivant pas à choisir sa place, la chauve-souris est condamnée par les autres animaux et leur divinité (uniquement dans la version de Marie) parce qu’elle est un être de nulle part, d’un monde hors du monde, une création poétique. Le récit s’apparente donc à la légende à ceci près que la chauve-souris est désignée sous ce nom bien avant sa condamnation. L’identité n’est pas liée au nom mais à l’aspect ; c’est l’aspect qui vient confirmer le nom. La genèse du nom est nécessairement associée à la genèse du corps, d’un corps social.

18L’originalité de Marie de France réside donc dans l’intégration d’un motif à la fois traditionnel et universel, celui de la chauve-souris, à un univers poétique tout à fait particulier. Cet univers s’inscrit dans le monde féodal contemporain. Le conflit entre deux peuples animaux trouve des résonances dans l’Histoire médiévale. La condamnation de la chauve-souris s’apparente à la cérémonie de la dégradation du chevalier félon et permet à Marie de France d’évoquer un thème fondamental dans son recueil ― celui du « bien e hunor » ― et d’identifier son œuvre à un « Miroir du Prince ». Mais surtout l’image de la chauve-souris permet à Marie de France d’exprimer des doutes et des choix plus poétiques que politiques. Dans une fable de la métamorphose, la chauve-souris représente la quête d’identité d’un auteur et d’un genre poétique hybrides.

Notes de bas de page numériques

1 G. DUBY, Le Moyen Âge, 987-1460, Hachette littérature, Paris, 1987, p. 309.
2 L. et F. FUNCKEN : Le Costume, l’armure et les armes au temps de la chevalerie, Tome 1, Casterman, 1977, pp. 84-86.
3 Introduction aux Fables françaises du Moyen Âge, trad. J.M. Boivin et L. Harf, GF Flammarion, Paris, 1996, p. 20.
4 J.-J. VINCENSINI, Motifs et thèmes du récit médiéval, Nathan, Paris, 2000.
5 P. NYKROG, Les Fabliaux. Etude d’histoire littéraire et de stylistique médiévale, Copenhague, Ejnar Munksgaard, 1957 (Genève, Droz, 2è éd. 1973) p. 251.
6 L. HARF-LANCNER, « Les Membres et l'Estomac : la fable et son interprétation politique au Moyen Age », Mélanges F. Autrand, Paris, Editions rue d'Ulm, 2000, p. 118.
7 Voir à ce propos la synthèse de C. Brucker dans son introduction aux Fables de Marie de France, Louvain, Peeters, 2e éd. 1998 (1ère éd. 1991), p. 7.

Bibliographie

DUBY Georges, Le Moyen Âge, 987-1460, Hachette littérature, Paris,1987.

Fables françaises du Moyen Âge, trad. J.M. Boivin et L. Harf, GF Flammarion, Paris, 1996.

FUNCKEN L. et F., Le Costume, l’armure et les armes au temps de la chevalerie, Tome 1, Casterman, 1977.

HARF-LANCNER L., « Les Membres et l'Estomac : la fable et son interprétation politique au Moyen Âge », Mélanges F. Autrand, Paris, Éditions rue d'Ulm, 2000.

MARIE DE FRANCE, Fables, édition et traduction de C. BRUCKER, Louvain, Peeters, 2e éd. 1998 (1ère éd. 1991).

NYKROG P., Les Fabliaux. Etude d’histoire littéraire et de stylistique médiévale, Copenhague, Ejnar Munksgaard, 1957 (Genève, Droz, 2e éd. 1973).

VINCENSINI J.-J., Motifs et thèmes du récit médiéval, Nathan, Paris, 2000.

Pour citer cet article

Odile Tiesset, « La Chauve-souris, la figure de l'artiste et l'art poétique dans les Isopets de Marie de France », paru dans Loxias, Loxias 16, mis en ligne le 15 mars 2007, URL : http://revel.unice.fr/loxias/index.html/lodel/docannexe/file/7601/lodel/index.html?id=1581.


Auteurs

Odile Tiesset