Julie Sau Ocampo


Agrégée d’espagnol, Julie Sau Ocampo est professeure dans l’enseignement secondaire. Elle prépare actuellement une thèse de doctorat en littérature centrée sur « La problématique féminine comme sujet écriture et objet de réception chez trois auteures de l’Espagne contemporaine » à l’Université Jean Monet de Saint-Etienne au sein du CELEC (Centre d’Etudes sur les Langues et les Littératures Etrangères et Comparées). Cette thèse est co-dirigée par Emmanuelle Souvignet et Edgard Samper. Ses travaux autour du lesbianisme, de l’engagement au féminin et de la figure de la créatrice sont en cours de publication.

Articles de l'auteur


Loxias | 70. | I.

La folie féminine dans La fuente enterrada de Carmen de Icaza : folie sociale ou folie psychique ?

L’article porte sur la construction de l’état de folie chez un personnage féminin du roman La fuente enterrada de Carmen de Icaza publié en 1947, en pleine apogée du franquisme. Le mari d’Irene décide de la faire interner en hôpital psychiatrique et ce séjour en institution soulève d’importantes interrogations : la définition de la folie chez les femmes, les conditions d’enfermement dans les années 50 en Espagne, le rôle des hommes au sein d’une société patriarcale et enfin l’enfermement physique prometteur de soin ou générateur d’une démence sociale. The paper questions the construction of madness in a female character in the novel La fuente enterrada by Carmen de Icaza, published in 1947, in the climax of the Francoist dictatorship. Irene’s husband decides to commit her in a psychiatric hospital and this stay in an institution raises a lot of interrogations: the definition of madness among women, the detention conditions in the 50’s in Spain, the role of men in a patriarchal society and at last the physical detention promising care or being a factor of social insanity.

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