éther dans Loxias


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Loxias | Loxias 45. | I. | Pour une esthétique de l'imagination aérienne

L’imagination aérienne d’Euripide vue par Aristophane

L’étude de l’imagination aérienne d’Euripide chez Aristophane consiste essentiellement en une analyse des passages où le poète comique met en rapport l’auteur tragique avec l’Éther. Ce rapprochement est une façon de stigmatiser la poésie d’Euripide et d’insister sur sa légèreté, son inconsistance et sa trop grande subtilité. Il permet également de mettre en valeur l’amalgame que ferait Euripide entre le style élevé et le trivial. Ce point soulève alors le problème de la différence entre l’art d’Euripide et celui d’Aristophane qui fonde en partie l’aspect comique de ses pièces sur cette juxtaposition.

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Loxias | Loxias 45. | I. | Dramatique de l'imagination aérienne

Médée dans l’éther athénien

L’article appréhende la dimension aérienne dans la Médée d’Euripide, à travers une analyse de l’exodos et du troisième stasimon. Dans l’exodos se joue un mouvement ascensionnel dans lequel Médée accède à une sphère divine, sans pour autant se confondre avec une divinité ex machina. Le sens de ce mouvement vertical est interprété à la lumière du troisième stasimon qui dessine l’image paradoxale d’un peuple autochtone marchant dans l’éther immatériel et se nourrissant d’une denrée elle-même immatérielle, le savoir poétique. À travers le mouvement vertical qui clôt la pièce, Médée se met ainsi, littéralement, au niveau du peuple des Athéniens qu’elle s’apprête à rejoindre. L’article propose en outre une mise en parallèle entre l’image idéalisée d’Athènes dans le troisième stasimon de la Médée et l’image de l’ancienne Athènes dans le Timée et le Critias de Platon.

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Loxias | Loxias 45. | I. | Philosophie de l'imagination aérienne

Mouvements du ciel et tournoiement des sorts chez Euripide : le tourbillon d’Hélène, les emboîtements des Phéniciennes

Euripide est un poète de l’ancien et du neuf. On le voit dans Hélène où la lecture d’une image météorologique de l’instabilité des sorts (711-715) mettrait en relation l’expression renouvelée d’une idée ancienne, le déroulement dramatique, la vision de l’ondoyance du monde et les représentations de la Nouvelle musique. Ce jeu de correspondances se retrouve autrement dans les Phéniciennes où les évocations du ciel et des phénomènes célestes ouvrent et ferment les emboîtements de la pièce. Euripides is fond of combining old and new. In Helen, by recognizing meteorological imagery in a difficult passage (711-715), we can see a poetic correlation between the images of the mutability of fortune, the plot, the conception of an ever whirling and undulating world and the New music. Such relations are present in the internal openings and endings of Phoenissae which evocations of sky and celestial phenomenons make clear.

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