démocratie dans Loxias


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Loxias | Loxias 43. | I. Questions de Littérature comparée à l'agrégation de Lettres modernes

« Kalein ». Éléments et notes pour un commentaire composé de Lysistrata, v. 1 à 139

À côté du destin tragique qui s’abat sur un essentiellement, la fortune comique ou heureuse est affaire de tous, de rassemblement, de changement, déguisement, l’un pour l’autre et avec l’autre, de versabilité ou mutabilité universelles ; elle a partie liée avec la démocratie, et la démocratie avec la fête et l’utopie. Cela se dit, dans le premier temps de cet article à partir du mot grec « kalein » et du mot anglais « atone ». Ensuite, et dans cette perspective, sont proposés, dans les deuxième et troisième parties, des éléments en vue d’un commentaire composé du début de Lysistrata (v. 1 à 139).

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Loxias | 59. | I.

Les modèles de la σωφροσύνη dans le Contre Timarque d’Eschine

Pourquoi le Contre Timarque dépasse-t-il le cadre d’une simple accusation portée contre des mœurs présentées comme dépravées ? Pourquoi la postérité a-t-elle retenu ce discours ? Une piste de réponse possible, parmi tant d’autres, est la suivante : au-delà de sa dimension judiciaire, le discours possède une portée politique car il offre une réflexion sur la définition du bon citoyen et de la conduite à tenir au sein de la cité. Dans cet article, on se propose d’étudier les différents modèles de σωφροσύνη, cette forme de modération et de tempérance érigée en valeur civique dans la vie privée comme publique du citoyen dans le discours d’Eschine du Contre Timarque. Dans un premier temps, on s’intéressera aux lois, aux législateurs et aux orateurs, offerts comme modèles de modération et de tempérance ; dans un deuxième temps, ce seront les poètes et les figures mythiques de la démocratie qui feront l’objet d’une analyse ; dans un troisième temps, les exempla de la parénèse viendront compléter les modèles précédents.

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Loxias | 67. | I. | Agrégation de Lettres

Poète et politique dans la comédie d’Aristophane

Le théâtre d’Aristophane est le fruit d’une conjonction quasi indéfectible entre l’engagement politique du dramaturge qui déclare ouvertement son refus des choix du parti populaire (Cléon entre autres) et son engagement esthétique puisqu’il défend une comédie qui est à la fois divertissante par ses inventions et militante par les sujets d’actualité qu’elle met en scène. Le poète, dans l’imaginaire d’Aristophane, est un agent essentiel de la démocratie ; il est à la fois le "purificateur" qui défend la Cité contre les monstres, et l’empêche, tel le taon de Socrate, de dormir sur ses lauriers, mais il est aussi le "générateur" qui cultive et sème les bonnes idées parmi ses concitoyens. Aristophane consacre presque toutes ses comédies à la satire de la guerre du Péloponnèse et aux dysfonctionnements de la démocratie (la manie des procès, la sycophantie, la corruption, etc.) Pourtant, au fil des années, Aristophane devient de plus en plus sceptique quant à la possibilité d’instaurer une paix durable, il consacre alors plusieurs comédies (Les Oiseaux, Les Femmes à l’Assemblée, Lysistrata) à l’élaboration d’une utopie politique et sociale qui critique le réel décevant en lui faisant subir une distorsion et en lui substituant un rêve de paix et de prospérité.

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