Loxias | Loxias 37. Arts et Littératures des Mascareignes | I. Arts et littératures des Mascareignes 

Karine Blanchon  : 

Mémoires de la Réunion au cinéma : des voix discordantes ?

Résumé

Encore méconnus à l’extérieur de l’île, les films en créole faits par des réalisateurs réunionnais se multiplient, bien que ces œuvres ne bénéficient pas des mêmes soutiens financiers et de diffusion que dans les autres départements métropolitains. À l’image du continent africain tout proche et avec lequel la Réunion a des liens économiques et culturels forts, ces œuvres s’inspirent d’une mémoire orale pour conter l’histoire collective de la société réunionnaise, en réaction contre la nation française qui peine à reconnaître et à accepter sa multiplicité. Cet article montrera comment la culture réunionnaise est représentée au cinéma et comment la mémoire orale réunionnaise est transmise aujourd’hui dans les films en créole.

Index

Mots-clés : cinéma , créole, île de la Réunion, mémoire., multiculturalisme

Géographique : Mascareignes

Chronologique : Période contemporaine

Plan

Texte intégral

La filmographie réunionnaise compte peu de titres, comparée à l’ensemble de la cinématographie nationale. Bien que la majorité de ces œuvres soit des documentaires d’un format plus propice à une diffusion télévisée plutôt que sur grand écran (52 minutes), quelques longs métrages parviennent tant bien que mal à se faire une place. Avec l’arrivée des technologies numériques et la création de l’Institut de l’Image de l’Océan Indien (ILOI) en 1994, la production cinématographique réunionnaise s’est principalement amplifiée de films d’animation et de courts métrages. Mais ces œuvres sont encore peu projetées en dehors des festivals internationaux de cinéma. Depuis l’apparition du cinéma à la Réunion en 1896, le chemin vers une production cinématographique insulaire fut en effet semé d’obstacles. Plusieurs auteurs ont étudié les particularités de la diffusion des films à La Réunion1. La Réunion a en effet un statut spécifique par rapport au reste du pays. Ainsi sur l’île, deux ou trois sociétés se partagent le monopole de la diffusion et le Centre National de la Cinématographie est absent de ce département. Il s’agit alors pour les réalisateurs de trouver non seulement des moyens de financements extérieurs mais d’obtenir aussi l’accord des sociétés de diffusion pour que leurs films puissent être montrés dans les salles de l’île et à l’extérieur. Ce n’est donc pas un hasard s’il faut attendre 1980 pour que soit tourné à la Réunion le premier long métrage de fiction réalisé par un cinéaste et une équipe réunionnaise, intitulé Le Moutardier. Cette période est en effet marquée par une vague de revendications culturelles2 qui se manifeste au cinéma par l’usage de la langue créole et par une thématique commune sur la transmission de la mémoire. A l’image du continent africain tout proche et avec lequel la Réunion a des liens économiques et culturels forts, les films réunionnais s’inspirent d’une mémoire orale pour conter l’histoire collective de la société réunionnaise, en réaction contre la nation française qui peine à reconnaître et à accepter sa multiplicité. Cette mémoire orale et de fait, manipulable ou « vivante » pourrait donc se modeler idéologiquement. Comment la culture réunionnaise est-elle représentée au cinéma ? Comment la mémoire est-elle transmise par le biais du médium cinématographique et que nous apprend-elle sur la société réunionnaise actuelle ?

Idéologies culturelles dans les films réunionnais

« L’homme communique au moyen de la culture3. »

Le cinéma en tant que moyen de communication est aussi un véhicule idéologique. Il participe à la transmission d’un sens collectivement et inconsciemment établi, c’est-à-dire contextuel4. Depuis de nombreuses années et jusqu’à maintenant, la Réunion n’en finit pas de séduire les réalisateurs métropolitains et étrangers qui viennent filmer ses paysages paradisiaques. Ses habitants et leur culture appartiennent, eux, à un registre exotique, et sont soit gommés des images, soit servent à conforter une vision stéréotypée du quotidien sur une île tropicale. Impossible alors de voir autre chose que du « pittoresque » dans les spécificités culturelles de cette terre de l’Océan Indien.

A l’opposé de cette vision ethnocentrée, les films des réalisateurs réunionnais déplacent le regard du spectateur directement vers le quotidien des populations de l’île. Ainsi, le documentaire Sucre Amer de Yann le Masson (1964) dénonce la fraude électorale à la Réunion lors des élections législatives de 1963. A partir des années soixante-dix, les revendications pour une reconnaissance de la culture réunionnaise deviennent plus fortes, notamment pour l’enseignement de la langue créole dans les écoles5. Les créations artistiques en deviennent les relais privilégiés. Pourtant, l’utilisation de cette langue ne va pas sans poser de problème pour la promotion des œuvres. En effet, comme la radio qui censure le maloya6, les médias audiovisuels ne sont pas favorables à la diffusion d’œuvres cinématographiques en créole7. Le militantisme identitaire est aussi l’objet des discours du parti communiste réunionnais8 qui intègre cette musique dans ses manifestations. Rien d’étonnant alors à retrouver ce mélange politico-musical dans le documentaire Maloya pour la liberté (1979) de Jacqueline Meppiel à l’occasion de la visite de George Marchais sur l’île. Puis viendra Koman i le la sours (La Source city) de Madelaine Beauséjour, réalisé en 1988. Chef-monteuse ayant travaillée sur des productions cinématographiques au Sénégal, en Algérie et au Cameroun (avec le réalisateur Jean-Marie Téno notamment), la réalisatrice a posé sa caméra pendant trois semaines dans une maison d’un quartier populaire de Saint-Denis pour tourner ce moyen métrage de fiction. Elle y fait se croiser pendant trente minutes des chômeurs que l’on suit dans leur quotidien. En l’absence de techniciens réunionnais, la réalisatrice a eu recours à des opérateurs métropolitains mais « chacun d’eux (avait) un assistant réunionnais ou mauricien9 ». Ce film a reçu le Prix du Meilleur Court Métrage au Festival du Film d’Amiens en 1988 et fut sélectionné un an plus tard au Festival du Film de Femmes de Créteil dans la catégorie « Images de Femmes Noires ». Ainsi, que ce soit dans le propos ou dans la production, le cinéma réunionnais se construit par des rencontres, qui sont à l’image de la culture réunionnaise elle-même. En effet, loin d’être figée, la culture réunionnaise est également constituée et reconstituée perpétuellement par l’interaction avec plusieurs autres cultures : métropolitaines, mauriciennes, malgaches, européennes, etc. Ces croisements sont représentés aussi dans Le Moutardier d’Alexis Alatiserf (1980). Tourné à la Ravine des Cabris (quartier de Saint-Pierre), pendant un mois, le casting de ce film se compose d’acteurs non professionnels et bénévoles, comme la chanteuse Jacqueline Farreyrol, et de techniciens métropolitains. Ce long métrage fut en grande partie auto-financé par son réalisateur. Il dépeint la rencontre entre un cantonnier réunionnais un peu marginal et six jeunes étudiants fraîchement débarqués de la métropole. Au fur et à mesure, chacun apprend à se connaître, si bien que Ti Léon, le cantonnier, rêve de gagner la métropole.

Encore aujourd’hui, l’interaction culturelle est manifeste dans les rencontres cinématographiques intra et inter-îles (Ile Courts à Maurice, Rencontres du Film Court de Madagascar, Festival d’Afrique et des Iles, etc). La réalisation d’un film documentaire collectif entre plusieurs cinéastes de Madagascar, la Réunion, l’île Maurice et du Mozambique est aussi en projet et devrait s’intituler Une bouteille à la mer. Les échanges culturels dans cette zone de l’Océan Indien sont donc bien plus remarqués que ceux avec la métropole. De plus, les acteurs et techniciens sont maintenant formés et recrutés sur place. Grâce à Internet, les réalisateurs peuvent recruter leur personnel localement via des annonces ou des sites de castings. Le cinéma réunionnais trouve également un écho sur ce médium de communication. Les forums et les blogs se multiplient pour commenter les productions réunionnaises. Par ailleurs, en 2003, l’association BeyondTrash, basée à la Réunion, a mis en place des projections de kino, cette technique née au Canada et qui consiste à réaliser un film en un minimum de temps. Son site web recense plus de 250 courts métrages faits sur l’île10, principalement des fictions de vidéastes amateurs et de qualité inégale. À l’image des premières productions locales, ces films mettent en scène le quotidien des populations réunionnaises, et principalement le désœuvrement de la jeunesse. La langue est toujours sur un marqueur culturel fort, car non seulement les films actuels sont tournés majoritairement en créole, mais les productions extérieures sont aussi traduites dans cette langue et circulent principalement sur Internet en réaction à « l’exotisation » des films tournés à la Réunion par des étrangers11. Le maloya est certes encore sujet des films et présent dans les bandes sonores, mais d’autres musiques tout aussi marquées culturellement prennent le relais. Ainsi, Sébastien Rougemont a signé un moyen métrage de quarante minutes intitulé Rouleur de journaux (2011) avec en vedette le rappeur La Fouine.

Si le cinéma réunionnais s’affiche sur les réseaux sociaux, il ne compte pas encore de « stars ». Manu Payet, acteur réunionnais qui s’est illustré dans huit films depuis 200612 ne tourne qu’en métropole. Dans les productions cinématographiques actuelles, les représentations de la mémoire tiennent une place importante car elles participent à un « processus de réinvention culturelle13 ».

Mémoires au cinéma

« Le rappel du passé est nécessaire pour affirmer son identité, tant celle de l’individu que celle du groupe14 ».

La transmission de la culture réunionnaise passe par une reconstruction de la mémoire, souvent occultée ou niée, tant par les Réunionnais15 que par l’État français qui prône l’assimilation des cultures pour en faire un tout homogène.

A l’inverse de l’histoire qui est écrite, la mémoire se transmet oralement. Elle est donc volatile et malléable. La mémoire et sa transmission ont été représentées à de nombreuses reprises dans la cinématographie réunionnaise actuelle. La question ici n’est pas tant de savoir pourquoi les réalisateurs réunionnais privilégient ce thème mais plutôt pourquoi ils le font maintenant. Là encore, il s’agit de remettre ces films dans leur contexte. La plupart de ces œuvres ont pour thème l’esclavage et ont été tournées après 2001. Or, c’est précisément cette année-là que la loi Taubira, reconnaissant la traite et l’esclavage comme des crimes contre l’humanité, a été adoptée. Depuis, la Réunion commémore les abolitions chaque 20 décembre. Si cette date est fériée dans les DOM-TOM, elle ne l’est toujours pas en métropole, comme si ce le passé n’appartenait pas à l’Histoire collective française. Aussi, pour faire reconnaître cette mémoire occultée, le cinéma semble être un médium privilégié car il permet d’exprimer un point de vue mais incite également à un dialogue avec le spectateur, particulièrement pour le cinéma documentaire. Il permet une reconstruction identitaire individuelle par la transmission des valeurs collectives16. On recense ainsi une majorité de documentaires tel Mémoire orale de Kristof Langromme (2008), Mémoire de Réunionnais de Madagascar de Lucie Caron, Patrice Félicité et Luc Rakotoarivony (2008), Les Mémoires de la Mer de Bernard Crutzen (2005), ou bien encore le Jardin de la mémoire de Fred Eyriey tourné au Mozambique en 2007. Ce dernier réalisateur, qui a aussi signé plusieurs courts métrages de fiction, est également le président de l’Association des Producteurs, Auteurs et Réalisateurs de La Réunion (APAR). Coté fiction, le thème de la mémoire comme outil de construction identitaire est l’objet du film Temps d’avance de William Cally. Ce jeune réalisateur et écrivain né en 1977 a tourné son premier film en 2005. Temps d’avance est un moyen métrage de trente minutes réalisé en 2008 qui a obtenu le Prix du Public lors du Festival Selluloid de la Selles-sur-Cher cette même année. Son film qui raconte les troubles identitaires d’un jeune homme, Tambi, qui a coupé les ponts avec sa famille et sa culture réunionnaise. Refusant de parler le créole et d’aller à la veillée funèbre de sa mère, il se retrouve alors face à face avec sa conscience.

Au cinéma, la mise en image de la mémoire se traduit souvent par l’utilisation de flash-back ou d’une voix-off17 (François-Denève 2008), cette dernière permettant un dialogue entre le narrateur et le spectateur, une « interactivité » que l’on retrouve dans l’oralité (Jeanneret 2002). Toutefois, il est possible également de recourir à des effets spéciaux pour simuler un voyage temporel, comme c’est le cas dans Kréol Paradox de Franck Alfirevic, qui reçut le Prix du Public lors du Festival du Film de la Réunion en 2005. Egalement réalisateur de clips musicaux et de publicités, Franck Alfirevic propose, dans ce court métrage de fiction, une plongée dans le passé lorsque ses personnages sont envoyés en plein XVIIIe siècle. En effet, à l’inverse des romans, les films réunionnais ne véhiculent pas une mémoire idéalisant des personnages politiques, comme ce fut le cas ailleurs pour Lumumba ou Che Guevara par exemple. Il s’agit plutôt ici d’obtenir une reconnaissance des événements passés qui ont forgé la culture réunionnaise. Le seul film biographique (biopic) s’intitule Edmond Albius, l’esclave prodige (1998). Cet esclave est célèbre à la Réunion pour avoir découvert le processus de fécondation de la vanille. Le documentaire qui lui est consacré est signé par Jim Damour, réalisateur et producteur indépendant qui travaille également à l’île Maurice. Il a abordé le thème de l’esclavage à plusieurs reprises dans ses documentaires comme Esclavage : mythes et réalités (1991), Mémoires d’ailleurs, histoire d’ici (1991), ou encore Les chemins de la mémoire (1998).

Le cinéma se fait aussi le témoin de ces transmissions mémorielles. Ainsi, dans le documentaire À l’école des Gramounes de Dominique Barouch (2006), le spectateur assiste aux échanges intergénérationnels entre des enfants qui questionnent et filment des anciens pour connaître l’histoire de leur île. Durant 90 minutes, ces « vieux » content la fuite des esclaves, les pirates, les gestes, les musiques et croyances traditionnelles qui ne s’apprennent pas sur les bancs de l’école. La caméra, tenue par les enfants, permet alors de maintenir vivante cette mémoire en conservant une trace. Ainsi, chaque individu participe à la reconstruction de la mémoire collective. Toutefois, cette mémoire n’est pas objective. Un documentaire cinématographique est en effet avant tout un point de vue. De plus, la réalisatrice admet ne pas s’être appuyée sur des archives ou avoir consulté des historiens pour ce film. Cette mémoire n’est donc pas non plus « savante18 » mais bel et bien mouvante. De plus, dans ce film, la musique joue aussi un rôle très important, notamment encore le maloya car :

Cette archive de la fondation de l’identité réunionnaise est aussi révélatrice, dans un périmètre culturel donné, d’une recomposition de la mémoire19.

Allié au jazz, le maloya comme symbole de la mémoire est aussi le sujet des documentaires de Thierry Hoarau intitulés Danyèl Wao, fier bâtard (2002) et Sominnkér (2003).

En dépit des idées reçues, le cinéma réunionnais est moins proche des cinémas de la Caraïbe qu’il ne l’est des cinémas africains. Tout d’abord, la proximité géographique et les liens historiques qui unissent le continent africain et l’île de la Réunion ont engendré les mêmes problématiques en ce qui concerne la production et la circulation des films. Si à la Réunion les réalisateurs ont certes moins de problèmes de visa que leurs homologues des pays africains, ils ne sont pas pour autant plus présents dans les festivals internationaux de cinéma. Cette difficulté à faire entendre leurs voix hors des frontières insulaires fait écho à leur difficulté de conserver et de valoriser leurs mémoires cinématographiques, même si en 1971, une cinémathèque est instaurée, remplacée ensuite par la Fondation Abel Gance. Le plus sur moyen pour voir des films réunionnais reste encore le Festival International du Film d’Afrique et des Iles créé en 1996 dans la ville du Port. Les premières œuvres cinématographiques appartiennent ainsi à cette mémoire volatile dont on trouve des traces orales de leur existence mais peu d’éléments matériels pour une analyse complète.

Il pouvait sembler incongru de parler de cinéma réunionnais, sachant que la Réunion est un département français et que les études cinématographiques font peu de cas des cinémas corrézien ou ardéchois par exemple. Pourtant, de même que l’on parle aujourd’hui de cinéma « beur20 » pour les films produits dans un « espace géographique et culturel21 » déterminé et loin de vouloir faire du communautarisme, les productions locales réunionnaises ne peuvent pas être simplement assimilées dans la cinématographie nationale. En effet, les œuvres réalisés localement ne bénéficient pas des mêmes soutiens financiers et de diffusion que dans les autres départements métropolitains, mais subissent aussi des contraintes liées à leur éloignement géographique. Aujourd’hui, les films sont tournés en numérique ce qui facilite leur conservation et leur accès. La culture réunionnaise, et notamment la mémoire maintenue vivante, est au cœur de la thématique des fictions et des documentaires des réalisateurs qui se font connaître en dehors de l’île sous le titre de « cinéastes de la Réunion ». Ainsi, le cinéma réunionnais est une des facettes du cinéma multiculturel français.

Chronologie non exhaustive des productions cinématographiques réunionnaises

1954. Visage Forestier. M. Moulin. 16mm.

1963. Nicolas de la Réunion. O.R.T.F, 16mm.

1964.Sucre Amer. Yvan. Le Masson. 16mm. Doc.

1966. Vacances à la Réunion. M. Moulin. 16mm.

1968. Les Chapeaux. M. Donnadieu. 16mm.

1977. Le Piton de la Fournaise. Alain Gérente ; Maurice Kraft. 26min. Doc.

1979. Maloya pour la liberté. Jacqueline Meppiel. 16mm. 55 min.

1980. La Réunion au pays du paille-en-queue. Alain Gérente ; André Bacquet. 16mm. 28 min. doc.

Le Moutardier. Alexis Alatirseff (Alliocha). 100 min. Fiction.

1985. Zone de turbulences. J. D’aix. 35mm.

1986. Les blancs des hauts. J. M. Desrosiers. 16mm. 52 min. Doc. Commedia/RFO/CNC.

Spi au cœur. Chi Van Yong.

1986. Kaf . A. Gerente. Doc.

1986. Le volcan de la Fournaise. A. Gerente. Doc.

1987. Port d’lille nan cent ans.

1988Koman i le la sours. Madelaine Beauséjour. 35mm. 30 min. Fiction. Ateliers Cinématographiques Sirventes (ACS Guy Cavagnac).

La case de l’oncle Claude. G. Boissier. Super 8. 90 min.

Taq’pas la porte. Sandro Agenor. 52 min. Doc. Sam Productions.

1988. Ou sa mi sa va. G. Boissier. Super 8.

1989. L’ami abusif. Jacques. Baratier, 35mm. 52 min. RFO.

Le jeu des couleurs. Jim Damour. Fiction.

1990. De 3 à 300 000 en 300 ans. Jim Damour. 13 min. Doc. ICR.

1991. La route cachalot. Sandro Agenor. 30 min. Doc. Sam Productions.

Esclavage : Mythes et Réalités. Jim Damour. 52 min. Doc. ICR.

François Mitterrand et l’outre-mer. Jim Damour. 52 min. Doc. ICR.

Mémoires d’ailleurs, histoire d’ici. Jim Damour. 3x 26 min. Doc. ICR.

1992. Mon île était le monde. Jacques Baratier. 52 min. Doc. MAB Films/RFO.

1993. Faut pas pousser. Jim Damour. 10 min. Fiction. ICR.

1995. Beaufonds, la fin d’une histoire. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

Petit planteur de cannes. Jim Damour. 12 min. Doc. ICR.

Commune Primat, un quartier en transit. Jean-Manuel Prudhomme. 52min. Doc. Art Images/RFO.

1996. Il y a 50 ans les DOM. Jim Damour. 52 min. Doc. ICR.

1997. Les Comores. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

Les écoles coraniques à Mayotte. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

Les élections à Mafate. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

1998. Edmond Albius, l’esclave prodige. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

Les Chemins de la mémoire. Jim Damour. 52 min. Doc. ICR.

1999. Le carnaval de Ponce. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

Le café. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

Le Mauritius Pride. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

Le thé. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

2000. Les Bloclaroutes. Patrice Dijoux. 15 min. Animation. GDAI Animation.

Manihiki, l’atoll aux perles noires. Jim Damour. 52 min. Doc. ICR.

2001. Aedena. Ben Elia. 5 min. Cyrus Média/ICV/ICRSi tous les Soldats du Monde. Fred Eyriey ; Hervé Chenayer. 8 min. Fiction. Vibrason/Fait Noir Films.

Europa, l’île sauvage. Rémy Tézier. 52 min. Doc. Tec Tec Production

Sao Luis de Maranhao. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

Bahia, temple de la capoeïra. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

2002. Danyèl Waro. Fièr batar. Thierry Hoarau. Doc. 52 min. Imago Production/RFO.

Les bâtisseurs d’île. Jim Damour.

Love. Didier Nathan. 2 min. Fiction. IVC Mascareignes.

2003. On a marché sur Mars. Laurent Lichtenstein ; Greg Lanning. 61 min. Docu-fiction. 2 Contre-Courants/Bonne Pioche

Loto Bon dié, bénédiction d’une voiture de tourisme à l’île de La Réunion. Laurence Pourchez. 14 min. Doc.

Rien ne sert de mourir. Jim Damour. 2x12 min. Fiction. ICR.

Nuit obscure. Fred Eyriey. 12 min. Fiction. ICR.

De l’autre coté du lac. Camille Tillier. 17 min. Fiction. Digital Studio.

Sominnkér. Thierry Hoarau. 26 min. Doc.

Matin cru. Fred Eyriey. 8 min. Fiction. Fait Noir Films.

Dan karo kan. Raymond Barthes. 16 min. ICR/Fait Noir Films.

2004. Juan de Nova, l’île de Corail. Rémy Tezier. 52 min. Doc. Tec Tec Production

Le grand petit monde de la Rivière des Roches. Alexandre Boutié. 52 min. Doc. Les Films 1, 2, 3.

Les Aventures de Molman. Olivier Carrette. 6 min. Animation. GL CONSULTING

Refaire le corps. Le façonnage du corps et du visage à l’île de La Réunion. Laurence Pourchez. 26 min. Doc.

Vendredi ou un autre jour. Yvan Le Moine. 90 min. Fiction.

Malbar experience. Thierry Hoarau. 26 min. Doc. Imago Productions/RFO

Kréol Paradoxe. Franck Alfirevic. 17 min. Fiction. Digital Studio.

Nuit Blanche. Fred Eyriey. 13 min. Fiction. ICR.

Rien en sert de mourir. Jim Damour. 33 min. Fiction. ICR.

Chasseur de tortue. Sami Chalack. 26 min. Doc.

Megaptera. Jean-Manuel Prudhomme ; Fred Bouvier. 52 min. Doc. Voyage/Azur.

2005.Same but different, different but same. Laurence Pourchez. 26 min. Doc. Laurence Pourchez ; Région Réunion/UNESCO

Sous l’emprise des cannes. Olivier Carrette. 14 min. Fiction.

Bébèt toute. William Cally. Fiction.

L’héritage de la tortue. Marjorie Assani-Vignau. 26 min. Doc. Imago Production/RFO.

2006. A l’école des gramounes. Dominique Barrouch. 90 min. Doc. Ciné Horizon.

Les Mémoires de la Mer. Bernard Crutzen. 52 min. Doc. Myrose Hoareau Productions/Alefa production.

Qui peut espérer tutoyer les nuages ? Fred Eyriey. 12 min. Fiction. Fait Noir Film.

Coca, Tequila, Gwada… Marjorie Assani-Vignau. 6 min.

En revenant à Ste Rose. Thierry Hoarau. 6 min.

San Lazaro, saint guérisseur. Laurence Pourchez. 20 min. Doc.

Si Proche Si lointain. Jim Damour. 26 min. Doc. ICR.

Zéclis la vie Mafate. Jacques Ledoux. 26 min. Doc. Imago Productions /RFO.

2007.X Jam. Bruno Chane-Kane. 26 min. Animation. Wombat Animation.
Bal la poussière. Thierry Custine ; Julien Sena ; David Marianne. 26 min. Doc. ILOI.

Le jardin de la mémoire. Fred Eyriey. 26 min. Doc.

Zoubête lo Fim’. J-M, Seguin.

Commentaires sur la vie et la mort. Nikunja. 52 min. Doc.

2008. Temps d’avance. William Cally. 30 min. Fiction. Tiktak Production.

La boutique des Temps Modernes. Alexandre Boutié. 52 min. Doc. Les Films 1,2,3.../Prodom/Canal Réunion/ RFO.

Au-delà des cimes. Remy Tezier. 80 min. Doc. Tec Tec production.

Mémoire orale. Kristof Langromme. 10 min. Doc.

Week-end à Londres. Rafick Affeejee. 18 min. Doc.

Au delà de Cap Noir. Alain Dufau. 58 min. Doc.

Le Lazaret N° 1. Grande Chaloupe. Yohan Quéland de Saint-Pern ; Laurent Pantaléon. 26 min. Doc.

Mémoire de Réunionnais de Madagascar. Lucie, Caron ; Patrice, Félicité ; Luc, Rakotoarivony. Doc.

Gens de nuit. J.M. Prudhomme. 13 min. Doc. Hémisphère Prod.

Kerguerenne. Franck Grangette. 52 min. Doc. Grand Angle.

Nuit giratoire. Franck Grangette. 52 min. Doc. Blabla Prod.

Truites du bout du monde. Franck Grangette. 52 min. Doc. Grand Angle.

Rôdeurs de chopines. Sami Chalak. 26 min. Doc. Alefa Production.

L’homme aux araignées. Frédéric Lambolez. 20 min. Doc. En Quête Prod.

Le dernier cow-boy du volcan. Jean-Manuel Prudhomme. 26 min. Doc. RFO/Azur.

2009. Ilha Sorrow. Fred Eyriey. 42 min. Fiction. Pipangai production.

La nature des monstres. Pit K Dick. 30 min. Animation. Eric Fruteau/Digital Studio.

Au-dela des cimes. Rémy Tezier. 90 min. Tec Tec Production.

Zistoirs lo byin lo mal. Caroline Annette Januel. 52 min. Doc. Hemisphere Prod/Réunion 1ère /Canal Overseas. Pic Nic chemin volcan. Luc Bongrand. 54 min. Doc. France Mexique cinéma (FMC)/Tik Tak production.

Histoire politique de La Réunion, 1946-2006. Thomas Orsaud. 52 min.

Le Bateau Ivre. Fred Bouvier. 52 min. Doc. Digital Studio.

Rêves de barques. Bernard Crutzen. 52 min. Doc. Alefa Production.

La Fleur Zoura. Sarah Hoarau. 30 min. ILOI.

Regarde-moi. Ingrid Benoît. 8 min. Fiction. ILOI.

Petite guerre entre amis. Nicolas Chen Yen Su. 26 min. Fiction. ILOI.

Prisonnier d’un mythe. Anaïs Charles-Dominique ; Stéphanie Marqui. Doc. 52min

Classes de ville 09 (Le Port). Eric Grondin. 26 min. Doc.

Kaz la vi – Maison la vie. Laurent Zitte. 26 min. Doc

Nou lé pas sak nou ressamb. Olivier Fontaine. 15 min. Doc.

L’épouse et l’enfant. Grégory Lucilly. 17 min. Fiction.

Le cochon à l’île de la Réunion. Pantaléon, L. de Saint-Pern, Y.Q. 23 min. Doc.

2010. Transports Scolaires. Nausicaa Hennebelle. 18 min. Doc. Tiktak Production.

Lozonglong, l’oiseau de Malheur. William Cally. 30 min. Fiction. Tiktak Production.

Adieu à tout cela. Emmanuel Parraud 40 min. Doc. Tarmak Films.

Les mots de ma Réunion. Pierre Lane. 52 min. Doc. Cinétévé.

Quand l’art donne le tempo. Gilles Coudert. 52 min. Doc. Après production/En Quête Prod.

Sous le signe de la tortue. Rémy Tézier. 52 min. Doc. Tec Tec Production/Canal+ Overseas.

Salem Tradition, inspiration mystique. Christophe Divet. 52 min. Doc. France Mexique cinéma (FMC).

Le Déplumé. Olivier Carrette. 5 min. Animation. GL CONSULTING.

The Nuklear Family. Olivier Carrette. 7 min. Animation. GL CONSULTING.

Le Port lontan et le Port d’aujourd’hui. Eric Grondin. 26 min. Doc.

Sas Tang. Willy Julenon. 10 min. Doc.

Tangue Goudron. Guillaume Kondoki. 25 min. Doc.

Une histoire du Piton des Neiges. Maxime Ganahl. 52 min. Doc.

Zac Nou Wa. Laurent Zitte ; René-Paul Savignan. 26 min. Doc.

2011. L’école des hauts. Danielle Jay. 52 min. Doc. Tec Tec Production.

Rouleurs de journaux. Sébastien Rougemont. 40 min. Fiction. Tiktak Production.

Prisonnier d’un mythe. Anaïs Charles-Dominique ; Stéphanie Marqui. 100 min. Doc. Tiktak Production.

Date inconnue

Carnet de Voyage. Michel Humeau. 16mm. 20 min. Doc.

Fabriqué en France : Ile de la Réunion : que reste-t-il des colonies ?. Michel Andrieu ; Pierre David. 16mm. 55 min.

Notes de bas de page numériques

1  E. Lambert, « La diffusion des films à Saint-Leu dans le contexte de l’exploitation cinématographique de l’île de la Réunion, département d’outre-mer français de l’Océan Indien », Mémoire de Master 2, Paris 3-Sorbonne-Nouvelle, 2007. L. Minatchy, « La diffusion cinématographique dans la région et le département français de l’Océan Indien, la Réunion (de l’arrivée du cinéma dans l’île à aujourd’hui, avant l’ère des multiplexes…) », Mémoire de Maîtrise. Université Paris 3-Sorbonne-Nouvelle, 2004.

2  Françoise Vergès, « Mémoires visuelles et virtuelles à l’île de la Réunion », Cahiers d’Études Africaines, 2004, n°173-174, pp. 387-399.

3  Edward.T. Hall, Au-delà de la culture, Paris, Seuil, 1979, p. 21.

4 Hall, Stuart. 1995. « The White of their eyes. Racist ideologies and the Media », in Dines, Gail; Jean, Humez. Gender, race, and class in media. A text reader. London: Sage Publications, pp. 18-22.

5  Gilles Gauvin, « Créolisation linguistique et créolisation politique à la Réunion », Hérodote, Volume 2, n°105, 2002, pp. 73-84.

6  « Le maloya, genre musical principalement associé aux Kaf, c’est-à-dire à la composante afro-malgache de la population réunionnaise, est lié à l’esclavage dans les représentations insulaires ». (Lagarde 2007: 2).

7  Bernard Idelson, « Le créole dans les médias réunionnais », Hermès, Numéro 40, 2004, pp. 128-134.

8  Benjamin Lagarde, « Un monument musical à la mémoire des ancêtres esclaves : le maloya (île de la Réunion) », Conserveries mémorielles, 2007 mis en ligne le 21 novembre 2009. Consulté le 10 août 2011. URL : http://cm.revues.org/122. Jérôme Vellayoudom,« Le Maloya », Revue de littérature comparée, n°318,2006, pp. 243-248.

9  Mambou, « Koman Ile la Sours au Berry Zébre », La Feuille, 1991, 32.

10  Non classés dans la chronologie ci-après.

11  S. Hoarau, « Cinéma réunionnais ou cinéma en réunionnais ? », Maloya, http://www.maloya.org/article1347.html

12  Comme t’y est belle de Lisa Azuelos (2006) ; Hello Goodbye de Graham Guit (2008) ; Coco de Gad Elmaleh (2009) ; RTT de Frédéric Berthe (2009) ; Tout ce qui brille de Géraldine Nakache et Hervé Mimran (2010) ; L’amour c’est mieux à deux de Dominique Farrugia (2010) ; Les aventures de Philibert, capitaine puceau de Sylvain Fusée (2011) et Et soudain, tout le monde me manque de Jennifer Devoldère (2011).

13  Gerbeau, 1970, cité par Christian Ghasarian, « La Réunion : Acculturation, créolisation et réinventions culturelles », Ethnologie française, Volume 32, 2002, pp. 663-676.

14  Tzvetan Todorov, « La vocation de la mémoire», Cahiers Français, n°303, 2001, 4.

15  Ghasarian parle de « la mémoire généalogique sélective concernant son ascendance ». 2002, p. 672.

16  Tzvetan Todorov, « La vocation de la mémoire», Cahiers Français, n°303, 2001.

17  Corinne François Denève, « Retour de flamme. Grande Guerre et cinéma français dans le nouveau siècle », C. Hähnel-Mesnard, M. Lienard-Yeterian, C. Marinas, Culture et mémoire. Représentations contemporaines de la mémoire dans les espaces mémoriels, les arts visuels, la littérature et le théâtre, Palaiseau, Editions de l’École Polytechnique, 2008, pp. 183- 191.

18  Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo, « Histoire er mémoire: variations autour de l’Ancestralité et de la filiation dans les romans francophones réunionnais et mauriciens », Revue de littérature comparée, n°318, 2006,pp. 195-212.

19  Jérôme Vellayoudom,Jérôme, « Le Maloya », Revue de littérature comparée, n°318, 2006, p. 245.

20  Alec Hargreaves, « La représentation cinématographique de l’ethnicité en France : Stigmatisation, reconnaissance et banalisation », Questions de communication, n°4, 2003, pp. 127-139.

21  Sylvie Durmelat, Fictions de l’intégration. Du mot beur à la politique de la mémoire. Paris, L’Harmattan, 2008.

Bibliographie

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Pour citer cet article

Karine Blanchon, « Mémoires de la Réunion au cinéma : des voix discordantes ? », paru dans Loxias, Loxias 37., mis en ligne le 10 juin 2012, URL : http://revel.unice.fr/loxias/index.html/index.html?id=7052.

Auteurs

Karine Blanchon

Karine Blanchon est Docteure en Langues, Littératures et Sociétés, spécialiste des cinémas de Madagascar. Elle est chargée de cours en communications à l’ISCOM (Paris) et chercheure associée au Centre de Recherches sur l’Océan Indien et les Mondes Austronésiens (CROIMA, INALCO, Paris). Elle travaille sur les représentations culturelles dans les médias des Mascareignes et de Madagascar.