Loxias | Loxias 28 Edgar Poe et la traduction | II. Travaux et publications
Béatrice Bonhomme et Jean-Yves Masson :
Vient de paraître
Jouve, poète européen
Cahiers Pierre Jean Jouve, n° 1, 2009
Plan
- Table des matières
- I. Actualité de Pierre Jean Jouve
- II. Présence de Pierre Jean-Jouve.
- III. Notes de lecture
- IV. Cahier de contributions critiques
Texte intégral
1Textes réunis par Béatrice Bonhomme et Jean-Yves Masson, avec la collaboration de Laure Himy-Piéri, Tristan Hordé et Jean-Paul Louis-Lambert
2Éditions Calliopées
3ISBN : 978-2-916608-10-5
4Prix : 25 euros
5Pierre Jean Jouve est né à Arras en 1887. Avant la première guerre mondiale, il subit l’influence unanimiste ; durant la guerre, il vit une grande amitié avec Romain Rolland et écrit des œuvres généreuses et pacifistes qu’il sera amené, à partir de 1921, à considérer comme inauthentiques et à renier. Le poète vient, en effet, de rencontrer la psychanalyste Blanche Reverchon qui lui découvre les abîmes de l’inconscient humain. Son œuvre en sera définitivement marquée, car il associe aux mystères de la psychanalyse, la révélation d’une poésie d’essence spirituelle et chrétienne, développant désormais une forme de mystique érotique. Il écrit alors de hauts chefs-d’œuvre, les romans Paulina 1880, Le Monde désert, Hécate, La Scène capitale, et les livres de poèmes Les Noces, Le Paradis perdu, Sueur de Sang, Matière céleste.
6Pendant la seconde guerre mondiale, certains de ses recueils, comme La Vierge de Paris montrent un fort engagement contre l’Europe nazie. Les dernières années de l’œuvre – de Diadème à Moires – proposent une écriture plus sereine à travers le paysage d’une « Chine intérieure », et permettent des lectures originales de grandes œuvres poétiques et musicales, Tombeau de Baudelaire, Le Don Juan de Mozart, Wozzeck. Pierre Jean Jouve, mort en 1976, laisse une œuvre essentielle.
7Ce premier numéro des Cahiers Pierre Jean Jouve, intitulé Jouve, poète européen, donne la mesure des relations du poète avec quelques-unes des grandes figures de l’Europe littéraire et met l’accent sur la dimension comparatiste de son œuvre. Il n’y est pas question de mondanités, mais on y observe comment un poète français forge sa propre poétique sur l’écoute et l’intégration de l’altérité que constituent les figures différentes, et les langues diverses, ici évoquées. Certaines des évolutions les plus modernes de la poésie française, et les plus remarquées, étaient déjà présentes, très tôt, dans les traductions de Jouve.
Table des matières
8Remerciements
9Notice
10Préface
I. Actualité de Pierre Jean Jouve
11Christian Hubin, Qui ne répond à rien
12Paul Godard, Jouve, une pérennité
13Heather Dohollau, Jouve et le Matin des Oiseaux
14James Sacré, Matière : un mal être émerveillé
15Alain Suied, L’écriture de la chair
16Jacques Ancet, Jouve « inactuel »
17Lorand Gaspar, Jouve m’a accompagné
18Olivier Apert, Pourquoi je n’écris pas (sur) Pierre Jean Jouve
19Marie Étienne, Ce que je suis
20Claude-Louis Combet, La grandeur de l’œuvre de Jouve
21J.-P. Gavard-Perret, Jouve, la vision de la femme
22Jehan Despert, Vous avez dit Jouve ?
23Thérèse Dufresne, Paulina 1880, L’amour : la liberté, un corps à corps avec la religion
II. Présence de Pierre Jean-Jouve.
24Dessins de Serge Popoff
III. Notes de lecture
25Laurence Teper, Relectures de Pierre Jean Jouve, I et II
26Muriel Pic, La Revue des Lettres Modernes
27Jérémie Berton, Benoît Conort, Mourir en poésie
28Jean-Paul Louis-Lambert, Pierre Jean Jouve, Lettres à Jean Paulhan
29Béatrice Bonhomme et Jean-Paul Louis-Lambert, Wanda Rupolo, Pierre Jean Jouve et l’Italie, une rencontre passionnée
IV. Cahier de contributions critiques
30Muriel Pic, La traduction des mystiques et l’écriture de l’intraduisible
31Jérémie Berton, Le Combat de Tancrède et Clorinde de Pierre Jean Jouve ; Réécriture ou transposition
32Natacha Lafond, Nerval et Berg dans le lyrisme jouvien. Mémoires (1909) et Debussy, Poésie X-XI (1956-1966), Derniers écrits (1974-1976)
33Christiane Blot-Labarrère, Présence de l’Autriche chez Pierre Jean Jouve. Autour d’Hécate
34Léa Coscioli, Quelques points de rencontre entre Pierre Jean Jouve lecteur et Freud
35Caroline Andriot-Saillant, « Avec humilité » écrit le poète dément : la référence commune à Hölderlin chez Pierre Jean Jouve et David Gascoyne
36Laure Himy-Piéri, Pierre Jean Jouve, traducteur des Sonnets de Shakespeare
37Wanda Rupolo, Giacomo Prampolini et la littérature française : ferments du sacré chez Pierre Jean Jouve
38Myriam Watthee-Delmotte, La Toscane dans l’imaginaire romanesque jouvien
39Éric Dazzan, L’Italie dans l’œuvre de Pierre Jean Jouve : la lumière des images, la figuration d’un drame métaphysique
40Benoît Conort, Pourquoi pas... Dante ?
41Laure Himy-Piéri, Quelques réflexions sur Jouve traducteur d’Ungaretti
42Jean-Paul Louis-Lambert, Jouve et les Stigmatisé(e), Une fiction détective. L’invention de « Lisbé »
43Béatrice Bonhomme, Pierre Jean Jouve, la « conversion » de 1924 ou la quête du sacré : la place des mystiques italiens
Pour citer cet article
Béatrice Bonhomme et Jean-Yves Masson , « Jouve, poète européen », paru dans Loxias, Loxias 28, mis en ligne le 18 mars 2010, URL : http://revel.unice.fr/loxias/index.html/index.html?id=6021.