Loxias | Loxias 5 (juin 2004) Doctoriales I
Magali Pettiti :
Quête identitaire : processus initiatique et dimension mythique
Horizons français et sud-africain
Résumé
Le roman La quarantaine (1995) du français J.M.G. Le Clézio s’enracine dans l’aire géo-culturelle des Mascareignes, construisant une intrigue où se mêlent passé, présent et temps mythique. Pour sa part, André Brink, dans Les imaginations du sable (Imaginings of sand) (1995), puise dans le voyage retour de ses personnages en terre sud-africaine l’occasion d’évoquer une chronique familiale dont les prolongements rejoignent les espoirs et les difficultés politiques de “ l’après-apartheid ”. La mémoire ancestrale resurgit sous des formes diverses et originales dans les romans, l’auteur sud-africain donnant vie à des légendes empreintes “ d’africanité ”, tandis que de son côté l’écrivain français construit son intrigue en parallèle à l’évocation de récits ancestraux mythiques. La confrontation interculturelle des textes français et sud-africain offre des champs d’étude nouveaux et féconds alliant les méthodes littéraires et anthropologiques dans un souci d’enrichissement et d’élan novateur.
Index
Mots-clés : initiation , littérature comparée, mythe, origines, voyage
Texte intégral
S’il est indéniable qu’aventure, voyage et quête ont des points communs, il est également certain que toute aventure ou tout voyage ne peut être qualifié de quête. Comme l’a constaté Simone Vierne,
le voyage conçu comme une quête a un but, qui va au-delà du dé-paysement, même si le voyageur n’en est pas toujours conscient : il s’agit pour lui de transcender l’humaine condition, en touchant comme Ulysse aux portes de la mort, ou comme Enée en descendant aux Enfers, et d’en ressortir autre, selon un schème initiatique bien connu1.
Dans cet esprit, nous fonderons notre approche sur les liens qui unissent littérature et quête identitaire en nous appuyant sur un texte de l’auteur français J.M.G. Le Clézio intitulé La quarantaine2 s’enracinant dans l’aire géo-culturelle des Mascareignes, et le récit de l’écrivain sud-africain André Brink, Les imaginations du sable3, texte qui narre le retour des protagonistes en terre sud-africaine4.
Cette approche n’a pas pour dessein d’être exhaustive, elle s’axera essentiellement sur la démonstration des convergences et divergences intéressantes à analyser concernant la quête identitaire qui sera envisagée dans une perspective individuelle et personnelle mais aussi doit être lue dans un cadre plus large qui est celui du contexte socio-culturel5 ou du mythe. Cette mise en regard de textes sera l’occasion d’analyser l’émergence du parcours initiatique6 qui sous-tend le récit de voyage des protagonistes et qui est à l’origine de la quête identitaire, ainsi que la quête de soi liée à la connaissance ancestrale. Nous observerons la dimension mythique du voyage initiatique7 et la transfiguration littéraire de mythes d’origine liés aux figures féminines en appuyant notre réflexion sur les théories de la mythocritique8 et de la mythanalyse9 qui nous permettent d’ouvrir des perspectives et de passer du texte au contexte.
Pour examiner les liens entre voyage initiatique et connaissance des origines, nous confronterons les romans en réfléchissant à la fois sur les convergences mais aussi sur les divergences enracinant les fictions dans des aires géo-culturelles distinctes, le voyage “ physique ” ou spirituel des protagonistes réitérant les différentes étapes propres au scénario initiatique qui fait succéder les épreuves, la mort initiatique et la renaissance.
Le roman La quarantaine met en scène un double parcours initiatique : il présente tout d’abord le voyage de Léon, frère de Jacques, qui se rend sur l’île Plate au XIXe siècle, puis le séjour du second Léon, petit-fils de Jacques, qui part sur les traces de son Grand-Oncle Léon sur l’île Maurice et l’île Plate10. En ce qui concerne le “ Premier Léon ” (d’un point de vue diachronique), il connaît une véritable initiation sur l’île Plate11. Ce migrant subit des épreuves, une mort initiatique représentée symboliquement par la traversée maritime12 et son premier voyage sur l’îlot Gabriel13. Enfin, la renaissance du protagoniste est symbolisée par l’épisode du baptême où la jeune femme aimée, Suryavati, inscrit des signes sur le visage de Léon avec la cendre des bûchers14 : cet acte rituel enracine Léon dans une culture “ autre ” liée aux origines hindoues. Par cet acte le jeune homme devient un descendant de la lignée d’Ananta15, mère de Suryavati. Quant à Léon, petit-fils de Jacques, son parcours initiatique débute par un retour sur les traces de son Grand-Oncle : il se rend sur l’île Plate et l’îlot Gabriel à la recherche de l’ancêtre disparu dont il porte le nom16. C’est en revenant sur les lieux où vécut son ancêtre et en rencontrant la dernière descendante de la famille Archambau, Anna17, que Léon pourra renaître18. Ce voyage de retour sur les lieux mais aussi sur un épisode crucial du passé du Grand-Oncle19 ont été nécessaires à Léon pour se réconcilier avec lui-même et avec ses origines20. Donc, dans La quarantaine, le parcours initiatique sous-tend le voyage des deux “ Léon ” et semble intimement lié à la thématique de la quête identitaire.
Le roman Les imaginations du sable présente le voyage initiatique de la protagoniste prénommée Kristien qui, après un long exil en Europe, rentre enfin en Afrique du Sud à la demande de sa grand-mère Ouma Kristina qui vient d’être victime d’un attentat et qui éprouve le besoin de transmettre sa connaissance des ancêtres et de leur histoire21. Dans le récit, cette prise de connaissance des légendes familiales s’apparente à des épreuves initiatiques d’ordre personnel22. De plus, l’immersion dans le pays d’origine à la veille des élections démocratiques prend également valeur d’épreuves initiatiques, mais cette fois-ci d’un point de vue socio-culturel23. La mort euphémisée de Kristien permet la renaissance de cette dernière en tant que femme mais également en tant que Sud-africaine24. Ainsi le séjour de la jeune femme en Afrique Australe est intimement lié à un retour à la transmission de la parole et à la transmission identitaire. Par la connaissance légendaire, la Grand-mère et sa petite-fille reproduisent “ la Geste ” des ancêtres25.
La confrontation interculturelle des deux textes permet de constater l’émergence du processus de l’initiation qui sous-tend le voyage-retour des protagonistes. Ces deux récits mettent en scène un voyage initiatique où la mort symbolique est associée à l’acquisition des connaissances nécessaires aux personnages pour parvenir à transcender leur propre condition, rejoignant ainsi la définition que donne Simone Vierne :
C’est en général durant la période de sa mort initiatique que le novice reçoit au moins une partie de l’enseignement qui l’intégrera à sa nouvelle communauté et fera de lui un autre homme26.
Le retour géographique de Léon ou de Kristien est lié à une quête des origines, à un retour sur les traces des ancêtres. La mise en correspondance des deux romans permet de constater des divergences d’ordre socio-culturel27 : alors que le texte Les imaginations du sable s’enracine dans l’univers sud-africain, pays d’où est originaire l’auteur, le roman de Le Clézio quant à lui prend place dans l’ailleurs, c’est-à-dire les Mascareignes. La quête identitaire apparaît rattachée à l’ailleurs et à l’altérité dans La quarantaine alors que pour l’écrivain sud-africain, la fiction s’enracine dans le contexte socio-culturel dont il est issu.
La transmission orale a ainsi pour fonction de révéler les racines familiales ou sociales aux protagonistes28, démontrant la nécessité de la quête de soi et de la connaissance ancestrale. En effet, cet enseignement nécessite la présence d’initiateurs auprès des néophytes, sachant que la résurgence de récits légendaires dans les romans est indispensable à la renaissance des protagonistes qui pourront enfin trouver leur place dans la “ dynastie ” familiale ou la société dans laquelle ils évoluent29.
Dans le roman La quarantaine il est intéressant de noter l’omniprésence de personnages initiateurs : pour Léon frère de Jacques, la connaissance ancestrale est transmise par les personnages d’Ananta et de Giribala : la légende de leur périple en Inde racontée par Suryavati permet à Léon de remonter aux origines de la lignée indienne. En ce qui concerne Léon petit-fils de Jacques, il est initié au passé familial et légendaire par le truchement de la parole d’Anna, petite-fille du Patriarche Archambau30. Ces personnages initiateurs transmettent les légendes familiales aux initiés : cette connaissance leur permettra de s’inscrire dans une longue lignée. Léon frère de Jacques trouve enfin ses origines et peut en quelque sorte devenir un descendant de la famille d’Ananta31 ; quant à Léon petit-fils de Jacques, il mêle en lui origines européenne et mauricienne.
En ce qui concerne Les imaginations du sable, la grand-mère Ouma Kristina joue un rôle semblable auprès de sa petite-fille puisqu’elle est celle qui détient la connaissance ancestrale. En racontant la vie des huit femmes qui les ont précédées, elle initie sa petite-fille à la connaissance des origines32. Kristien, initiée, pourra à son tour transmettre les mythes ancestraux aux femmes à venir : le lien entre passé, présent et futur s’est établi. Les légendes racontées par la grand-mère ont pour fonction d’une part de lui permettre de devenir femme (en prenant conscience de ses origines et de ses ancêtres féminins qui l’ont précédée33), et de faire d’elle une citoyenne sud-africaine qui choisira de s’engager et de rester dans son pays. A la renaissance individuelle et personnelle de Kristien34 répond la renaissance de l’Afrique du Sud : les deux dimensions se rejoignent pour n’en faire plus qu’une35. En ayant pris conscience de ses origines, Kristien devient à son tour la détentrice de la mémoire ancestrale et la boucle du cycle se perpétue, reliant passé légendaire et avenir36. Ainsi le roman est sous-tendu par la création d’un monde nouveau, et l’omniprésence du discours féminin symbolise le retour aux origines.
Cette mise en correspondance nous permet de constater que les deux romans présentent un parcours initiatique étroitement lié à l’apprentissage et à la connaissance des origines familiales : les personnages initiateurs transmettent le savoir ancestral par le truchement du récit et des légendes insérées dans les textes modernes. Pour A. Brink, le retour en Afrique du Sud semble lié à la nécessité d’un retour dans le passé pour tenter d’expliquer le présent sud-africain et de trouver des repères dans un pays qui connaîtra instabilité politique et identitaire, la quête du protagoniste et son évolution préfigurant celle de la nation entière. Quant à l’écrivain français, la quête des origines qu’il narre pourrait traduire une volonté de “ reconstruire ” ses origines mauriciennes37 par le truchement de la fiction faisant ainsi converger la recherche du protagoniste et celle de l’auteur. L’écriture tenterait de faire revivre l’espace-temps des origines d’un continent et d’un peuple, les récits légendaires s’enracinant dans une dimension mythique.
Les récits légendaires étudiés précédemment ont pour fonction de recréer la lignée familiale et de permettre le retour aux origines des protagonistes, mettant en scène des éléments appartenant au mythe38 et plus spécifiquement au mythe cosmogonique39, établissant au sein des œuvres analysées la dimension mythique du voyage initiatique. Simone Vierne rappelle à propos de l’enseignement que reçoivent les novices que
Le rituel d’initiation, en effet, parce qu’il réactualise les gestes par lesquels les dieux, puis les Ancêtres mythiques, ont établi ce processus de mort mystique et de renaissance, réitère aussi la naissance de la vie du monde, qui pour les primitifs sont absolument coexistants – et même coexistentiels. “ L’initiation récapitule l’histoire sacrée de la tribu, donc en fin de compte, l’histoire sacrée du Monde. ”40
Par le truchement des légendes, les romans créent un monde nouveau accordant une place importante aux figures symboliques féminines41, comme l’atteste d’ailleurs une lecture “ mythocritique ”42 des textes mis en regard.
Le roman La quarantaine réactualise un mythe qui rappelle les commencements du monde et met en avant le personnage d’Ananta, dont la figure s’apparente à celle de la Déesse-mère et à l’image de la femme originelle, en effet “ [...] comme si c’était par elle que tout commençait ”43. Dès son adoption par Giribala, la jeune enfant est baptisée dans le fleuve la Yamuna, lieu sacré qui la lie au “ Seigneur Krishna ”44. La légende d’Ananta s’enracine dans un Temps mythique, un temps qui permet un retour aux commencements, aux origines, à l’image du radeau45 sur lequel séjournent Giribala et la petite fille qui glisse sur le fleuve et traverse des contrées pour atteindre Plate puis enfin Maurice46. Cette émergence du récit légendaire mettant en scène le personnage d’Ananta permet de remonter aux origines de la féminité qui prend l’apparence d’une Déesse-mère47 rattachant la femme à l’aire et à la mythologie indiennes. Ainsi, la longue lignée féminine se perpétue par le truchement des figures féminines descendantes d’Ananta et de sa mère d’adoption Giribala, redonnant vie à l’espace-temps des origines.
Dans le roman Les imaginations du sable, il est intéressant de remarquer les interactions entre les récits légendaires que conte Ouma Kristina à sa petite-fille Kristien et leur lien avec le mythe, légendes qui tentent d’expliquer les origines du monde. En effet, ces récits mettent en scène les figures légendaires de femmes, remontant aux origines de la famille de Kristien et rejoignant la création du monde48. Notons également que ce retour dans le temps qui est à envisager par le truchement des figures féminines49, s’érige en contre-point de l’Histoire fondée sur une conception qui se veut objective des événements50. Nous remarquons que les histoires personnelles que conte la vieille femme sont une forme de réécriture sur l’Histoire officielle sud-africaine51 donnant un point de vue complémentaire et enrichissant de l’Histoire de ce pays. Les femmes prennent la parole à l’aube de la création d’une Nouvelle Afrique du Sud52 remettant également en cause la vision patriarcale de la société.
La mise en résonance des deux textes observés confirme la réactualisation du mythe d’origine dans les fictions et donne une dimension et une interprétation complémentaires aux romans. Le mythe se rattache à la naissance d’un monde nouveau, univers dans lequel les protagonistes trouveront enfin leur place et leur rôle. De plus, l’émergence d’éléments mythiques liés aux origines sous-tend une réflexion profonde concernant le contexte dans lequel s’inscrivent les romans. En effet, les romans impliquent un questionnement sur les origines et les sources de problématiques socio-culturelles, c’est-à-dire l’histoire du continent indien dans le roman de Le Clézio53 ou la réflexion d’A. Brink sur la mise en place d’un régime ségrégationniste en Afrique du Sud. Ainsi,
les mythes d’origine peuvent participer de l’histoire particulière d’un peuple, d’une nation ou d’une cité. Ce type de mythe, qui se situe à mi-chemin entre la légende et l’Histoire, qui permet de relier le national et le sacré, est souvent constitué a posteriori, à partir de récits archaïques auxquels il s’agit de donner une vigueur nouvelle. On peut presque parler de mythe “ fabriqué ”, ou reconstitué à des fins politiques de cohésion sociale54.
Par ailleurs, les mythes inscrivent la figure féminine au centre de la connaissance des origines et lui accordent une place symbolique de tout premier plan55.
Les développements qui précèdent nous ont permis de mettre en évidence la résurgence du scénario initiatique dans les deux romans issus d’aires géo-culturelles distinctes, parcours à la fois géographiques et spirituels. Puis nous avons pu constater la résurgence de la connaissance ancestrale par le truchement des récits et des légendes, permettant un retour vers les origines. Le récit mythique enfin enrichit le texte littéraire en lui apportant un rayonnement nouveau :
Le mythe nourrit la texture du récit, lui donne son rayonnement. [...] Grâce à son actualisation de schémas mythiques, le récit touche notre conscience et notre sensibilité en profondeur. L’oeuvre engagée ne rencontre un accueil favorable que si elle sollicite la sensibilité du lecteur, les structures profondes de l’Imaginaire, le fond mythique56.
Cette irradiation est à analyser en correspondance avec le contexte socio-culturel.
Ainsi nous constatons que l’étude comparatiste entreprise dans ce travail nécessite une mise en correspondance plus large des textes analysés. Le roman de J.M.G. Le Clézio réitère la quête originelle du protagoniste comme celle de l’auteur présente par exemple dans Le chercheur d’or57 ou dans Voyage à Rodrigues58, de même que dans le texte publié en 2003, Révolutions59. Quant à l’oeuvre de l’écrivain sud-africain, ses textes font resurgir une quête identitaire fortement enracinée dans l’histoire de son pays : le retour dans le passé récurrent dans ses ouvrages comme par exemple Un instant dans le vent60 ou encore Un turbulent silence61 s’avère indispensable à la connaissance du présent et de l’avenir. Ce qui nous amène à constater que les analyses comparatistes doivent prendre en considération l’évolution diachronique d’un pays ainsi que le contexte socio-culturel dans lequel s’enracine l’œuvre. La littérature reste le lieu de questionnements humains où l’homme et la société sont au centre des problématiques contemporaines.
Notes de bas de page numériques
Bibliographie
- Brink André, Imaginings of sand, Vintage, 1995, trad. R. Fouques-Duparc, Les imaginations du sable, Ed. Stock (1997).
- Le Clézio J.M.G., La quarantaine, Gallimard, 1995, Coll. Folio (1997).
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- Brink André, A chain of voices, Vintage, 1981, trad. Jean Guiloineau, Un turbulent silence, Ed. Stock (1999).
- Le Clézio J.M.G., Le chercheur d’or, 1985, Gallimard, Coll. Folio (1999).
- Voyage à Rodrigues, 1986, Gallimard, Coll. Folio (1997).
- Révolutions, 2003, Gallimard.
- Brink André, Reinventing a continent, Retour au jardin du Luxembourg : littérature et politique en Afrique du Sud, 1982-1998”, 1999, Stock.
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- Brunel Pierre, Mythocritique : théorie et parcours, 1992, PUF.
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- Encyclopédie illustrée de la mythologie, 2000, EDDL.
Pour citer cet article
Magali Pettiti, « Quête identitaire : processus initiatique et dimension mythique », paru dans Loxias, Loxias 5 (juin 2004), mis en ligne le 15 juin 2004, URL : http://revel.unice.fr/loxias/index.html/index.html?id=47.
Auteurs
Doctorante à l’Université de Nice-Sophia Antipolis