musicalité dans Loxias


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Loxias | Loxias 1 (2003) | articles

Éloge de l’onomatopée ou Comment la langue hongroise fait entendre sa différence

Une langue nationale est jugée (par le linguiste Antoine Meillet) obscurément et comme scandaleusement locale : le hongrois. Mais on peut montrer, en prenant des exemples sonores ou « anschaulich » (« parlants », « stimulant l'imagination »), non seulement qu'il n'y a pas de « petites » langues auxquelles on pourrait reprocher leur faible diffusion, mais encore que le hongrois doit nous intéresser par la façon unique dont il s'est réformé au XIXe siècle. Si le hongrois est « concret » en effet, ce n'est pas par attachement chauvin au sang et au sol : les réformateurs hongrois ont enrichi leur langue en puisant, certes, dans le fonds historique et dialectal, mais aussi par l'emprunt, le calque, et surtout l'invention de mots cherchant à entendre et faire entendre leur référent. Voici, donc, un idiome dont le territoire est ouvert à tous, puisqu'il va de l'oreille à la bouche, ouvert comme la plaine hongroise et, dans la néologisation, sans limite autre que la justesse musicale de l'impression.

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Loxias | Loxias 34 | Travaux et publications

Auguste Lacaussade (1815-1897), Musicalité et créolité

“Actes du colloque international, organisé par l'Université de Nice et Aiglun, du 6 au 8 janvier 2011, Océan Éditions, Publication de l'Association des Amis d'Auguste Lacaussade, 2011. La musique c’est l’art des sons. Hegel dans L’Esthétique confère à la musique encore plus qu’à la peinture, le statut d’art romantique par excellence. Auguste Lacaussade a été séduit dans sa jeunesse par la voix des vieux esclaves, par le son du tambour et du bobre africains. Si ce poète de l’exil désire être inhumé dans son île, c’est ...”

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