Marot dans Loxias


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Loxias | Loxias 15 | I. | Marot: réédition du colloque de Nice 1996 et autres articles

Le rire de l’Adolescence

L’Adolescence clémentine se présente comme une œuvre de gaieté, d'une gaieté sereine, où le rire a sa place. Mais de quel rire s'agit-il ? Et d'autre part, que signifie ce rire ?

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Des contrastes énonciatifs dans L’Adolescence clémentine

L’Adolescence Clémentine se présente comme un recueil de pièces dont le principe d’agencement est d’ordre générique ; or, à chacun des genres n’est pas nécessairement associé un registre spécifique ; si les complaintes et les épitaphes relèvent, dans des tonalités différentes, de la poésie funèbre, si les chansons sont quasiment toutes des poèmes de l’amour malheureux, les épîtres, les ballades et les rondeaux ne semblent pas admettre de sujets propres. La question que je me suis donc posée est celle de l’incidence de la forme du poème sur l’énoncé, plus exactement je me suis demandé si, dans les textes où le locuteur et le poète semblent ne faire qu’une seule et même personne, ou, pour dire cela autrement, où le « je » fait référence à l’image textuelle de Marot le principe énonciatif demeurait stable ou, au contraire, variait avec la forme adoptée.

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Sur le rondeau dit « parfait » de Clément Marot

Il s’agit d’étudier une pièce de Clément Marot curieuse par sa forme : longtemps tenue pour unique en son genre, absente de la plupart des traités de seconde rhétorique. Ce rondeau dit « parfait », intitulé A ses amys apres sa delivrance, est resté une énigme dans l'oeuvre de Marot, si bien documentée par ailleurs.

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Rhétorique de l’épître marotique

La section des épîtres, entre poétique et rhétorique, manifeste une réflexion précise de Marot sur l'esthétique d'un genre, les pièces ajoutées en 1538 fonctionnant comme de véritables révélateurs. Les onze épîtres de L'Adolescence de 1538 offrent des constantes architectoniques dans leur structure de base, mais présentent dans leurs variations tous les grands types de lettres distingués selon les critères rhétoriques.

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Le « pèlerinage de vie humaine » de Clément Marot

Se proposer comme objet de réflexion le motif de l'errance ou du pèlerinage dans l'Adolescence clémentine pourrait d'abord sembler une anticipation, tant il est vrai que la figure de l'exilé Mélibée trouve toute son expression dans les œuvres plus tardives, composées après la fuite de Marot à Ferrare et à Venise. Néanmoins si le poète de l'Adolescence n'est pas encore le banni, il apparaît bien déjà comme le « viateur » prêt à s'embarquer sur la nef du monde. L'allégorie du pèlerinage de vie humaine occupe, en effet, une place importante dans le recueil de 1538, et représente peut-être une manière d'en approcher le sens, non seulement à travers ses thèmes et ses motifs, mais à travers son ordonnance même.

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Loxias | Loxias 15 | I. | 1.

Le silence de Dieu : Marot, l’Epître de Maguelonne

La poésie amoureuse de l’Adolescence Clémentine oscillent entre une conception érotique et triviale de la relation amoureuse, voire désabusée et une conception idéale – illusoire ?- tournée vers ce que serait « Ferme amour ». Il y a peu d’espace dans le recueil pour suggérer le temps fragile du bonheur. Une pièce pourtant témoigne d’un amour dont les dimensions humaine et sacrée sont indissociables, un amour laissé en suspens, comme une interrogation persistante : l’épître de Maguelonne, que nous voudrions examiner ici.

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« L’épître à son ami Lyon » de Marot ou la douce persuasion

« L’épître à son ami Lyon » de Marot est une lettre de requête impliquant de ce fait l’humilité de son destinateur. Mais elle se distingue par le fait d’être adressée à une personne connue et amie. En prenant appui sur les traités de l’époque définissant le genre, il s’agit ici, à travers l’analyse des particularités de la fable animalière et de la position éthique du demandeur, de montrer comment l’épître marotique s’inscrit dans le concept de suavitas cher à la première moitié du XVIe siècle.

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