Alliage | n°47 - Juillet 2001 Varia 

Serge Hajlblum  : 

Le bris de langue

À propos de Jean-Paul de Fouchy

Texte intégral

« …je me suis abandonné après Fontenelle à ce fantasme d’avoir la main pleine de vérités pour mieux la refermer sur elles. »1

C’est le marquis de Condorcet, son assistant pendant les trois dernières années de son secrétariat avant que de devenir son successeur comme secrétaire perpétuel de l’Académie royale des sciences, qui prononça l’éloge2 de Jean-Paul Grandjean de Fouchy.
Il le situe dans sa vie : celle d’un homme destiné à être imprimeur, et dont le père, Philippe Grandjean de Fouchy, fut conduit à redessiner des lettres — notamment à rendre les Garamont à plus de lisibilité — qui furent agréées par Louis XIV, « …qui faifit avec l’empreffement d’un prince amoureux de toutes les efpèces de gloire, l’occafion de donner aux éditions Françoifes l’avantage fur celles de la Hollande, & de faire ceffer à l’égard d’une nation ennemie, cette infériorité… »3 Ou, de la lettre comme arme de guerre : mais, de belles lettre en belles lettres, cela finit par heurter l’entourage du roi.

Alors le fils se tourna vers les sciences, en n’oubliant pas les arts, la musique et la poésie, et fit société avec un groupement d’artistes et de savants : MM Clairault, de Gua, La Condamine, l’abbé Nollet, Rameau, Sulli, Julien le Roy & ses fils… On a peu l’idée, aujourd’hui, de telles Sociétés : on trouve plutôt quelque charme et vertu aux diverses manières de Corporations qui tiennent au chaud d’un savoir supposé, consensuel, mais surtout organisateur de quelque nous… « C’eft précifément parce que les recherches difficiles, les découvertes qui agrandiffent la fphère de l’efprit humin, peuvent refter longtemps inapplicables aux ufages de la vie, qu’il eft bon que des compagnies favantes en maintiennent le goût, raffemblent les hommes qui f’en occupent, leur offrent des recompenfes, les encouragent enfin en fixant fur eux les regards, en leur affurant l’eftime de ceux qui ne font en état de les juger. »4

En 1743, il devient secrétaire perpétuel de l’Académie royale des sciences après avoir y été invité à l’age de vingt-quatre ans, en 1731 en tant qu’astronome. Il assuma cette fonction jusqu’en 1776 : pendant donc trente-trois ans. Condorcet cerne ainsi l’essence de sa fonction, au regard de son prédécesseur réel, compte tenu de la parenthèse du secrétariat de M. de Mairan : « Dans un temps où les fciences n’étoient pas fi répandues, M. de Fontenelle devoit chercher à rapprocher leurs principes, leur marche, leurs méthodes, des conceptions de la métaphyfique générale. Dans un temps où elles étoient plus communes, M. de Fouchy devoit s’attacher davantage à montrer l’efprit des principes et des méthodes propres à chacune d’elles. » Grandjean de Fouchy, astronome qui résolut la question des irrégularités des « …immerfions… » et « …émersions… » des satellites de Jupiter, qui créa la lunette à quatre verres permettant de telles observations, avait donc en charge de rendre, une fois le discours de la science maintenu dans la poigne métaphysique garantie par Fontenelle, chacune des sciences à l’ouverture de leurs champs respectifs. Condorcet, dans son « Éloge », les énumère toutes ; astronomie, sciences naturelles, physique, calcul, logique des sciences contre sophismes des préjugés.

À l’exception de la médecine : naturellement en son versant de recherche scientifique et non dans son aspect de savoir-faire curatif. Il existait déjà une Académie royale de chirurgie dont Felix Vicq d’Azyr avait été l’un des membres avant que de fonder la Société royale de médecine : son objet, fortement soutenu par Turgot, était principalement, par l’étude des épidémies, de faire rapport sur l’état et l’évolution sanitaires de la France et de répondre par une médecine destinée à tous.
Alors, aujourd’hui, il est possible de reprendre le questionnement là où Condorcet l’a laissé. Avec Grandjean de Fouchy, au-delà de la simple observation médicale, par le moyen de cette communication, c’est la parole et le langage qui viennent faire irruption dans le champ de la science. Condorcet frôle cette dimension dans un vrai ratage et ne retient que l’aspect accidentel et éprouvant au corps de ce moment, que l’aspect de maladie : il le met à part comme un incident de la vie5 petit à petit prise par l’infirmité. Il ne comprend ni n’entend que Fouchy, avec et par sa communication à l’Académie royale des sciences, a cette intuition d’ériger l’accidentel en expérience de fond, relevant d’un autre champ de la science par là même ouvert. Une défaillance et non un problème ou une question : c’est ainsi que Condorcet, à l’encontre de Grandjean de Fouchy, considère cette observation.
Et pourtant, c’est la singularité même de ces pages qui oblige : faute de quoi, on écarte tout un pan d’une avancée qui donne les prémisses de ce que, jusqu’à la bascule freudienne, on peut nommer auto-analyse.6 Cette dimension de l’auto-analyse qui est très différente de quelque connaissance de soi par soi, de l’impératif de Socrate, « Connais-toi toi-même », mais qui est de l’ordre de la production d’un objet de par sa défaillance dans le champ où il importait en tant que n’ayant pas eu lieu précisément comme objet, c’est cela même qui a lieu avec cette observation anatomique.
C’est là ce qu’il faut entendre dans ce qu’écrit Fouchy lui-même, quand il conclut ainsi cette observation :

« Une observation de cette espèce doit être extrêmement rare, puisqu’elle exige qu’un physicien en soit le sujet et que l’accident n’ait pas été assez grave pour l’empêcher d’en observer toutes les circonstances. »

C’est non pas une position de circonstance mais de principe : c’est ce qu’il nous demande d’entendre et ce qu’on peut en lire, après-coup, surtout quand on prête une attention globale aux développements des études sur les aphasies. D’une part, un champ médical qui est devenu l’ordinaire de notre quotidien, et où il s’agit d’observer sur l’autre, le malade par exemple : qu’on lise là l’observation de Linné sur l’oubli des noms propres par exemple7 ; et autre part, les avancées suscitées par les retours réflexifs, spéculatifs d’un incident dont on a été soi-même l’objet comme sujet.

Ces dernières sont des avancées remarquables, soutenues par le professeur Lordat sous le nom d’alalie :

« J’entrelaçais mes exercices grammaticaux de recherches sur les maladies qui avaient rapport avec celle que j’ai éprouvée. Les médecins les ont mal connues et décrites : il faut en avoir été atteint pour pouvoir en faire un vrai diagnostic — avant ma maladie, il y avait peu de faits de ce genre. Ils n’ont été bien décrits que postérieurement : aujourd’hui ce point de nosologie est plus éclairci. »8

 par le docteur Saloz dans ses mémoires d’un aphasique :

« La plupart de mes notes ont été décrites dans un moment où je n’avais pas encore la faculté d’étudier les dissertations des auteurs sur les différentes formes d’aphasie, et par conséquent j’étais obligé de m’en remettre complètement à ma compréhension spontanée […] Mes réflexions et les conclusions de mon introspection mentale sont donc absolument indépendantes de ce que j’ai lu ultérieurement sur ce sujet. »9 Et, ne l’oublions surtout pas, par Freud lui-même : « Je me rappelle que, par deux fois, je me suis vu en danger de mort […] et pendant que je continuais à parler ainsi intérieurement, uniquement avec des images sonores tout à fait indistinctes et des mouvements de lèvres à peine perceptibles, j’entendis ces mots en plein danger, comme si on me les criait dans l’oreille […] »10

Alors, il faut respecter la tension scientifique de cette Observation anatomique, en lire les formulations comme faisant expérience, et la communication à l’Académie comme faisant acte.

Le problème posé se tient ainsi ; par l’expérience du bris du langage, une très importante question est formulée qui traverse le champ scientifique juste posé au temps de Fouchy : tout en s’articulant à une science naissante précise, l’anatomie11 dont un fondateur, Felix Vicq d’Azyr12 est précisément nommé.13 La formulation de ce problème: quand la voix, la parole et le langage sont brisés, quand ils n’ont plus tout à fait lieu ainsi qu’il se doit dans la communauté de la parole, il faut alors dégager la question relative au lieu de ce qui a/n’a pas lieu ; que le parler ait lieu, brisé ou pas, cela se tient d’un ce qui a lieu dans/par la voix, la  parole et le langage. De ce qui a lieu quand quelque chose a ou n’a pas lieu, un autre ratage serait d’en considérer uniquement une topique, anatomique ou autre, et non pas un tempo.

Et c’est là, que seul un scientifique comme Grandjean de Fouchy, un astronome, quelqu’un pris de science du visible, d’un tel bris de parler fait en même temps observation, anatomique qui plus est à propos de la parole, c’est-à-dire question quant au lieu envisagé alors comme localisation.

Ici, Grandjean de Fouchy suppose que le lieu a à faire à « …des filets nerveux, qui partant du cerveau, venoient à travers l’os cribleux, fe rendre à l’intérieur du nez… »14

En même temps que, comme scientifique, il inaugure un tout nouveau champ de science, il le referme aussitôt au nom d’une scientificité du regard : le langage et par conséquent la parole, tout à fait in fine, cela se peut voir et regarder. Cette science qui à l’instant où elle s’ouvre, se ferme en même temps que de se ré-ouvrir du côté du regard, cette science dans le vif de sa première pousse est prise dans ce grand fantasme qui va courir quasiment toutes les études neurologiques au dix-neuvième siècle qui est de voir la voix, la parole et le langage.

Mais, dans le cours des choses, une telle observation conduit à poser que la voix, la parole et le langage importent aux multiples développements des champs scientifiques: on ne fait pas de science sans parler,15 c’est-à-dire sans parler du parler, sans rendre présent ce clivage où le parler est toujours en même temps en reste du parler.

Jean-Marc Levy-Leblond fait cette remarque à propos de Jean-Paul Grandjean de Fouchy : « Et au dix-huitième siècle déjà, certains sentaient bien le besoin d’ajouter à la rigueur neuve des formalisations mathématiques newtoniennes une argumentation plus séduisante pour l’intuition. Ainsi, Grandjean de Fouchy, secrétaire de l’Académie des sciences, commentant un mémoire de Clairaut, écrivait-il en 1746 (…) : C’est là une très remarquable et précoce présentation de la conception heuristique de la physique. »16 Grandjean de Fouchy prend en considération les difficultés scientifiques comme des ouvertures qualitatives pour l’avancée des sciences. Je soutiens que cette Observation anatomique, en prenant en considération la difficulté singulière du bien parler qu’est son reste en tant que bruisure,17 se situe tout entière dans ce registre qualitatif des sciences, en (en/y) mettant en jeu la dimension même de la voix, de la parole et du langage.

Certainement, il y a eu, avant, d’autres observations de bris de parler. Le XVIIIe siècle voit la médecine prise par ces phénomènes: elle les dégage et les remarque. En ce sens, l’observation de C. Linné18 est exemplaire : mais elle ne fait pas acte. Une objection à sa portée possible en tant qu’acte se fonde sur ceci : que cette observation comme description ni ne prétend aucunement faire cas. C’est une remarque, cantonnée au médical, une note qui ne se lie à aucun discours autre qu’une observation naturelle : comme une évolution remarquable, une image — et ce grand naturaliste qu’est Linné ne pouvait pas ne pas la percevoir. Cette remarque reste fermée sur elle même, dans sa simple vêture descriptive. Si elle peut susciter chez le lecteur des étonnements, réflexions et commentaires, elle ne s’ouvre et ne pousse guère à quelque question. C’est une belle observation, qui nous prend comme un tableau vain : elle est à la fois juste et belle, esthétique et oubliable...

Par contre, l’observation de Fouchy est formulée en sorte qu’elle dégage la question qui la porte : c’est en ce sens qu’elle fait cas. Sous plusieurs aspects, dont l’essentiel est celui-ci: que les remarques et notations relatives au bris du parler soient énoncées comme se produisant en même temps que le bris lui-même : « Cette efpèce de paroxifme dura à-peu-près une minute, & pendant fa durée j’eus l’efprit affez libre pour remarquer… »19 Cette distance est interne au bris du parler — l’affection ne touche qu’une partie du sensorium de l’âme — mais en temps que d’autres parties ne sont pas affectées, elle pose en même temps une extériorité qui permet de penser une séparation, un écart entre les parties affectées et les parties dites non affectées, directement. Cette dimension de l’en même temps concerne les parties de l’âme non affectées : il y a une séparation entre parties affectées et parties non affectées qui introduit la possibilité, par la partie non affectée, de penser la séparation entre les partie affectées ou non, c’est-à-dire de penser la non-affectation même du parler, de penser la fonction du langage, dans son affectation par quelque bris. Il n’y a aucune possibilité de penser la fonction de la voix, de la parole et du langage sans passer par quelque manière de bris, de désarticulation, d’éclat, de reste…

Dans les observations de ce que l’on convient d’appeler aphasie,20 mais que je tiens, pour des raisons de fond, à appeler du nom que P. Broca a forgé, aphémie,21 il y a ceci de remarquable que les études sur l’aphémie sont, en leurs fonds, un fait de passionnés du langage, de scientifiques, de scientifiques et de médecins qui, ès qualités, ont rendu compte du bris de parler dont ils ont été affectés et dont les autres ne peuvent pas vraiment se rendre compte. C’est-à-dire que l’aphémie fait tout d’abord et directement cas pour le discours scientifique et/ou médical, au travers de cette question où d’en rendre compte appartient au s’en rendre compte, étant donné que de s’en rendre compte réside déjà dans l’en rendre compte.

Il faut aussi lire ces trois pages de Grandjean de Fouchy. Par-delà une observation, par-delà une auto-observation, par-delà ce vif, il rend au parler qu’il lui est possible de s’actualiser comme un dire en même temps, par exemple que le parler se brise : moment fugace où la science est au plus proche du sujet qui la cause et la questionne, surtout en de tels instants de symptômes, où l’on se plairait à penser que, du sujet, il ne saurait être question.

Notes de bas de page numériques

1 . Jacques Lacan, « Propos sur la causalité psychique », rapport dit le 28/09/1946. in Écrits, pp 151-193, p 151, Seuil, Paris, 1966.

2 . Condorcet, in Histoire de l’Académie royale des sciences, Imprimerie royale, 1788

3 . Condorcet, Éloge… op.cit.

4 . Condorcet, Éloge… op. cit.

5  Condorcet écrit : « …Au milieu même de ces symptômes si effrayants qui le menaçaient pour le reste de sa vie d’une existence pénible et humiliante, il était plus occupé d’observer ses maux que de s’en affliger. Après une longue suite d’infirmités… », in Éloge, op. cit. Cet accident a eu lieu le 24 mars 1783, une semaine après son soixante-seizième anniversaire (17 mars). C’est en revenant d’inspecter une nouvelle presse à L’Imprimerie royale que Fouchy trébucha sur le pavage non terminé des rues avoisinant l’Opéra comique lequel devait donner sa première représentation le 18 avril 1783. Cf. l’étude de H. E. Hoof, R. Guillemin, et L. A. Geddes, “An 18th century scientist’s observation of his own aphasia”, in Bull.  of the History of Medicine, 1958, vol 32, pp 446-450.

6 . Dont il est essentiel de reprendre les termes. Il n’y a pas eu une auto-analyse qui se serait auto-générée dans ce rapport avec Fliess et qu’on ne cesse, sous diverses formes, de commenter ici et là. La correspondance de Charcot est essentielle pour en entendre de ce qui a généré la psychanalyse par ce détour d’une auto-analyse. C’est d’un autre type d’accident, nommément de transfert — bien que pas encore nommé comme tel —  que l’auto-analyse de Freud se génère.

7 . C. Linnaeus :  « Oubli de tous les substantifs et surtout des noms propres » Actes de l’Académie royale des sciences de Suède, avril, mai, juin 1745, vol. VI. Je remercie Mme Birgitta Löfstrand-Lutaud d’avoir bien voulu me traduire cette brève observation clinique, texte écrit en vieux suédois et non pas, comme d’usage pour les publications scientifiques, en latin. L’étonnant est que, s’il a été traduit en allemand dès 1745, je n’en ai pas retrouvé de traduction française. La version anglaise n’est pas de qualité suffisante.

8 . Professeur J. Lordat, in H. Hecaen et J. Dubois, « La naissance de la neuropsychologie du langage », (1825-1865), NBP, Flammarion, Paris 1969. pp 127-170,  cit. p 145-146.

9 . Les mémoires de Saloz sont en insert dans un ouvrage de J. Naville dont je n’ai qu’une photocopie partielle en ma possession. Je ne puis donner d’autre référence.

10 . In Contribution à la conception des aphasies, PUF Paris 1983, trad. C. Van Reeth.

11 . Dont Freud disait et maintenait qu’elle était le destin ! Mais, quelle anatomie, au  juste ?

12 . Cabanis dit, à propos de Vick d’Azyr, qu’il a créé une nouvelle langue de l’anatomie. C’est en cela que je me permets le mot de fondateur. Cf Œuvres postumes de Cabanis, T. V, Bossanges Frères & F. Didot Éd. Paris 1825, pp 179-216.

13 . J’ai lu cette communication de F. Vicq d’Azir sur l’étude comparative du cerveau de l’animal et de l’homme. Il n’y est jamais question de la parole et de son lieu ou de son siège dans le système neurologique.

14 . Grandjean de Fouchy Jean-Paul, Observation anatomique, in Mémoires de l’Académie royale des sciences, éd. 1788.

15 . Cf Jean-Marc Lévy-Leblond : « Dès lors, le compromis ne pouvait plus être refusé, et le projet de pouvoir se passer de la langue commune apparaissait comme le fantasme qu’il est. Un peu plus tard, on verra ainsi un groupe de mathématiciens parmi les plus modernistes, je veux parler bien sûr de Bourbaki, réaffirmer sans trêve la nécessité principielle d’une axiomatisation et d’une formalisation complètes, tout en énonçant ces idées dans une langue académique d’un parfait classicisme, et rénover avec volontarisme la terminologie mathématique, en utilisant toutes les ressources de la métaphore et de la métonymie (faisceaux, fibres, adhérences, etc.). » « La langue tire la science », in  Sciences et langues en Europe, éd.  Centre Alexandre Koy, pp 235-245, p 237.

16 . Jean-Marc Lévy-Leblond, Aux Contraires, chap. 11 « Formel/Intuitif », p 360-361, Gallimard, 1996.

17 . Serge Hajlblum, « L’autiste et la voix », In Psychanalyse et réforme de l’entendement, Collège international de philosophie & Lysimaque, Actes du Colloque d’Ivry (28 & 29 Janvier 1995), pp 49-66.

18 . Cf supra.

19 . Jean-Paul Grandjean de Fouchy, Observation anatomique, op.cit.

20 . On l’aura compris : il n’est nullement question, dans ces pages, de ce qu’on appelle l’aphasie de Wernicke, qui pose d’autres types de problèmes.

21 .  Cf Serge Hajlblum, Alliage, n°  32, Nice, 1998.

Pour citer cet article

Serge Hajlblum, « Le bris de langue », paru dans Alliage, n°47 - Juillet 2001, Le bris de langue, mis en ligne le 14 septembre 2012, URL : http://revel.unice.fr/alliage/index.html?id=4010.

Auteurs

Serge Hajlblum

Psychanalyste à Paris, travaille actuellement sur la fonction de la voix en psychanalyse