Alliage | n°41-42 - Décembre 1999 Dialogue euro-chinois |  Hommage à Joseph Needham (1900-1995) 

Jean-Marc Lévy-Leblond  : 

Le grand titrage

p. 174-179

Plan

Texte intégral

1Ce numéro de confrontation entre la Chine et l’Europe paraît l’année du centenaire de la naissance de celui qui contribua tant à ce dialogue, Joseph Needham, inspirateur et maître-d’œuvre d’un monument intellectuel et éditorial du vingtième siècle, Science and Civilization in China.
Joseph Needham naît en 1900 à Londres. Son père est un médecin connu et sa mère une éminente musicienne. Il fait ses études à Cambridge — et y accomplit toute sa carrière universitaire, ponctuée de très nombreux voyages et séjours à l’étranger. Sa première discipline est la biochimie qu’il applique l’un des premiers à l’embryologie, devenant pionnier de ce domaine dans les années 30 à 40. En rédigeant son traité Chemical Embryology (1931), son intérêt pour l’histoire des sciences s’accroit et se matérialise par un ouvrage novateur, History of Embryology (1935). En 1936, il parvient à convaincre l’université de Cambridge de la nécessité d’enseigner dans les cursus scientifiques l’histoire des sciences, champ auquel il se consacre bientôt. Son départ pour la Chine en 1942, comme chef de la mission scientifique britannique puis comme conseiller scientifique à l’ambassade va l’engager dans son grand œuvre. Connaissant déjà le chinois, Needham devient conseiller de l’administration médicale de l’armée chinoise et de divers organismes gouvernementaux chinois, et parcourt tout le pays, en acquérant ainsi une connaissance directe et recueillant de nombreux documents originaux. Dorothy Needham, épousée en 1921, biochimiste, l’accompagne dans toutes ces aventures et y joue un rôle essentiel. À la sortie de la guerre, Needham prend une part active au développement de la coopération scientifique internationale ; c’est à lui que l’on doit le S de l’Unesco, dont il fut le premier directeur de la Division scientifique. Auteur de nombreux essais scientifiques et philosophiques, son œuvre majeure restera l’immense projet éditorial Science and Civilization in China, exploration encyclopédique sans équivalent d’une civilisation par une autre. La parution de l’ouvrage entamée en 1954, prise en charge par une équipe sino-occidentale se poursuit encore aujourd’hui.

2« Il est utile d’observer la force, l’avantage et les conséquences des découvertes. Tout cela ne se montrera nulle part mieux que pour trois d’entre elles, qui étaient inconnues des anciens, et dont l’origine, quoique récente, est obscure et basse : ce sont l’imprimerie, la poudre à canon et l’aimant. Ces trois inventions ont totalement changé la face du monde et l’état de choses existant : la première, dans la littérature ; la seconde, dans la guerre ; la troisième, dans la navigation ; à partir de quoi se produisirent des changements innombrables, à tel point qu’aucun empire, aucune secte, aucune étoile ne semble avoir exercé un plus grand pouvoir ni influencé les affaires humaines autant que ces découvertes mécaniques. » Ainsi s’exprimait Francis Bacon, au début du XVIIe siècle. Nous savons maintenant que l’origine de ces découvertes n’est ni récente ni obscure, quoique parfois « basse » : elles sont nées en Chine et furent l’œuvre des nombreux hommes de science, ingénieurs et artisans de la civilisation chinoise traditionnelle. L’histoire classique des sciences et des techniques concédait l’existence de certaines avancées théoriques et techniques en Extrême‑Orient, mais pour en limiter immédiatement et l’extension — il ne se serait agi que de phénomènes isolés et singuliers —, et la portée — ces découvertes auraient été en Chine sans applications économiques généralisées et n’y auraient joué qu’un rôle anecdotique. De fait, il est indéniable que la science au sens moderne du terme, avec ses implications économiques et sociales massives, ne n’est développée qu’en Occident, à partir du XVIIe siècle environ, seuil marqué de façon commune aujourd’hui par le terme de “coupure galiléenne’’. L’explication de ce phénomène, pourtant essentiel quant à la nature de nos sociétés actuelles, a trop longtemps été repoussée. La nécessité d’une telle explication se trouvait occultée par la certitude d’une continuité au sein de la civilisation européenne, pensée comme indépendante des autres grandes cultures, faisant de la Renaissance la simple héritière de l’Antiquité gréco‑latine après la barbarie du Moyen Âge (quitte à rajouter quelques apports arabes). On a enfin dû renoncer à l’européo‑centrisme du colonialisme triomphant et de l’exportation des “bienfaits de la civilisation”.

Antériorités chinoises

3Dans le développement scientifique et technique de l’humanité entière, le rôle de la Chine apparaît maintenant fondamental. Jusqu’à la fin du XVIe siècle, son avance a été considérable. Suivant Needham, citons seulement ici quelques exemples : dans le domaine des mathématiques : la numération de position, apparue en Chine au XIVe siècle avant J.-C., la métrologie décimale (Ier siècle) ; en astronomie, des relevés d’observation précis dés le Xe siècle, encore utilisables aujourd’hui par les radioastronomes1 ; les premières techniques cartographiques sûres, et le relevé d’un arc de méridien au VIIIe siècle, soit mille ans avant l’Europe; en physique fondamentale, les premières applications du magnétisme ; en mécanique, les premiers sismographes (dès le IIe siècle) et, apport capital, le développement d’une horlogerie hydromécanique de précision entre les VIIIe et XIVe siècles, chaînon manquant entre les clepsydres antiques et les horloges mécaniques modernes de l’Occident. La technologie, qu’à cette époque il est parfaitement arbitraire de séparer de la science, fournit une liste de réalisations encore plus impressionnante : le fer découvert en Asie mineure au XIIe siècle avant J.-C. n’arrive en Chine que six cents ans plus tard, mais en deux ou trois siècles, sa fusion y est maîtrisée, dix‑huit siècles avant l’Occident, qui, longtemps, ne connaîtra que le fer forgé. La fonte et l’acier sont aussitôt inventés. Des ponts suspendus à chaînes de fer sont construits vers 600, onze siècles avant l’Europe. Les premiers harnachements efficaces de bêtes de trait, inconnus de l’Antiquité occidentale, apparaissent en Chine demême que l’étrier de pied. La brouette, inconnue en Europe avant le haut Moyen Âge, est née mille ans auparavant en Chine. Les moulins hydrauliques ont en Chine quatre cents ans d’avance sur le XVIIe siècle européen ; l’étambot de poupe, les caissons étanches font de la flotte chinoise la plus puissante et la plus avancée du monde entre l’an mil et 1450 : la côte orientale de l’Afrique fut explorée par d’imposantes escadres chinoises plusieurs décennies avant les marins portugais. Et la poudre à canon est bien née à l’Est.

D’Est en Ouest

4C’est une image radicalement renouvelée de la civilisation chinoise que nous a offerte l’immense travail entrepris et coordonné par Joseph Needham, révélant un passé d’une richesse insoupçonnée. Mais ce travail vaut aussi par l’éclairage qu’il projette sur nos sociétés. Car est ainsi posé le problème de l’histoire du savoir scientifique et technique, et de ses articulations avec les structures économiques, politiques et idéologiques, ici, en Occident, aussi bien que là‑bas, en Extrême‑Orient. Si l’œuvre de Needham et de ses collaborateurs s’était limitée à exhumer une part importante du passé de l’une des plus grandes civilisations humaines, il s’agirait déjà d’un remarquable accomplissement, battant en brèche un égocentrisme européen, légué par l’histoire de la conquête coloniale et de la domination impérialiste, et d’une intensité telle qu’il a pu faire méconnaître leur propre culture aux peuples opprimés eux‑mêmes. Mais l’impressionnante liste des découvertes et inventions chinoises, nous enseigne Needham, n’intéresse pas seulement la Chine, mais est essentielle à notre compréhension de l’histoire européenne. En admettant que certaines des attributions de Needham peuvent aujourd’hui être discutées, l’essentiel de ses thèses reste valable : la plupart des innovations scientifiques et techniques n’ont pas été réinventées indépendamment en Europe, mais y sont arrivées après un long et parfois complexe cheminement. Non seulement les Chinois ont précédé les Occidentaux, mais encore, d’eux nous sont parvenus par véritables “grappes” toute une série de découvertes : harnais à collier et trébuchet au Xe ; boussole magnétique, étambot de poupe, papier, moulin à vent, brouette au XIIe ; puis du XIIIe au XIVe, poudre à canon, soie, horloge mécanique, pont à arches segmentaires, haut fourneau pour la fonte, imprimerie ; au XVe, bielle, girouette, vis sans fin, volant à boules, écluses ; au XVIe, cerf‑volant, montage équatorial en astro­nomie, pont à suspension en fer, utilisation médicale du pouls, gamme musicale tempérée ; et au XVIIIe encore, variolisation, porcelaine, vanneuse rotative, caissons étanches pour les navires et... système d’examens dans le service civil.

5Cette énumération ne prend tout son sens que si l’on réalise l’impact politique et social de nombre de ces découvertes qui, loin de s’accumuler paisiblement en un trésor de connaissances, neutres quant à leur éventuelle utilisation bonne ou mauvaise, ont largement bouleversé les structures de la société occidentale. L’exemple de la poudre à canon et des armes à feu est particulièrement éloquent ; leur rôle crucial dans la disparition de la féodalité seigneuriale est connu (Needham rappelle le circuit itinérant du train d’artillerie du roi de France qui en 1449, abattit les châteaux normands encore sous tutelle anglaise au rythme de cinq par mois). L’importance de l’imprimerie et de la boussole dans le développement du commerce, la naissance de la bourgeoisie et l’apparition du capitalisme, n’est pas moins évidente. Des inventions apparemment plus modestes ont eu un rôle tout aussi déterminant : ainsi, l’étrier, qui seul permet la stabilité du cavalier, libère ses mains et lui permet de combattre à cheval. C’est donc une invention chinoise qui contribue à l’apparition de la chevalerie armée, élément essentiel du féodalisme, qu’une autre invention chinoise, la poudre, mettrait en péril quelques siècles plus tard. Non moins important, le harnais de poitrail, puis à collier, en utilisant la pleine puissance des chevaux de trait (le harnais de gorge de l’Antiquité ne permettait au cheval de tirer qu’une charge trois fois moindre), en fait un « capital économique autant que militaire » : utilisation de la charrue lourde, développement des transports terrestres et maritimes (halage), des marchandises aussi bien que des individus, les résultats écono­miques et sociologiques furent considérables. Et dire que la simple brouette, sans laquelle les grands chantiers du Moyen Âge (construction des cathédrales) eussent été impensables.

La double énigme

6Needham pose alors deux questions :
— si « la plupart de ces découvertes secouèrent la société occidentale comme un tremblement de terre », comment expliquer que « la société chinoise, elle, montra une étrange capacité de les assimiler et d’en rester relativement inébranlée » ?
— pourquoi, malgré l’avance chinoise initiale, « la science moderne, avec toutes ses implications dans le domaine de la technologie avancée, fait-elle une ascension si rapide en Occident seulement, à l’époque de Galilée » ?

7Ces questions ne prennent tout leur sens et toute leur importance qu’une fois éliminées les interprétations courantes des faits qu’elles visent, à commencer, on l’a déjà dit, par la sous‑estimation systématique des réalisations chinoises. Une autre variante consiste à ne considérer ces réalisations que comme ponctuelles, dispersées, sans liens avec la réalité socio‑économique chinoise, quasiment ludiques ; on connaît l’énoncé classique de cette thèse : « les Chinois ont inventé la poudre, mais n’en ont fait que des feux d’artifice ». Needham balaie cette idée : les Chinois, comme les Européens, ont utilisé la poudre pour le meilleur et le pire, mis au point des fusées guerrières, des lance‑flammes, bombes et grenades. De même, l’énergie hydraulique connut très tôt d’importantes applications dans la technologie sidérurgique ainsi que dans l’industrie textile. Malgré une main-d’œuvre humaine abondante, on ne rencontre en Chine aucun cas de refus d’une invention par crainte du chômage technologique. Il semble que le système socio‑économique chinois traditionnel se soit montré considérablement plus rationnel que celui de l’Europe et ait nettement mieux maîtrisé le progrès de son savoir scientifique et lès changements de ses propres conditions techniques. En Chine, la connaissance de la nature n’est pas séparée de celle de la société humaine, mais lui est demeurée subordonnée. Ainsi l’histoire, en tant que discipline d’étude et référence pour la pratique politique, s’est‑elle constituée très tôt en Chine ; les sciences humaines, si l’on peut dire, s’y sont développées en même temps que celles de la nature, et n’ont pas permis l’autonomie de ces dernières, ce qui les freina sans doute, mais les garda sous contrôle.
Needham met l’accent sur l’originalité du développement de la société chinoise, par rapport aux sociétés européennes. Le concept d’un « mode de production asiatique », comme l’avaient baptisé Marx et Engels, alternative à la ligne féodaliste puis capitaliste suivie par l’Occident, joue un rôle majeur : « la “féodalité bureaucratique” asiatique a favorisé, dans un premier temps, le développement de la connaissance de la nature et son application à la technologie, tandis que, plus tard, elle a empêché l’apparition du capitalisme moderne, tout à l’opposé de la féodalité européenne qui la favorisa, en s’effaçant pour engendrer un nouvel ordre, mercantile ». Il est impossible en quelques lignes de résumer la complexité d’une analyse, d’ailleurs encore seulement esquissée par Needham, ne serait‑ce que parce qu’elle requiert de multiples approfondissements. Car l’intrication des facteurs économiques, politiques, idéologiques est en effet ici extrême.
C’est précisément là où la multiplicité de ces déterminations n’est pas suffisamment prise en considération que les thèses de Needham demandent à être davantage étayées. Par exemple, il caractérise la science occidentale moderne, celle d’après la “coupure galiléenne”, d’une façon trop réductrice, par référence essentielle à sa pratique interne : « Application d’hypothèses mathématiques à la nature, compréhension globale et plein usage de la méthode expérimentale, etc. ». Ces critères semblent à la fois trop imprécis (après tout, seule une partie, la mécanique, d’une science, la physique, fut alors mathématisée ; quant à “la” méthode expérimentale, ce singulier est éminemment suspect) et trop restrictifs. La constitution de la science occidentale moderne ne peut être envisagée indépendamment de ses aspects institutionnels (apparition d’un corps de “savants” et d’organisations académiques formelles) et idéologico‑épistémologiques (importance du concept de “loi de la nature”). Ces deux aspects sont d’ailleurs explicitement et clairement pris en considération par Needham dans son analyse de la science chinoise, où leur signification est tout autre : la société bureaucratique chinoise a très tôt organisé sa recherche, fonctionnarisé ses artisans et ingénieurs, contribuant sans doute ainsi pour partie à stabiliser l’évolution en ce domaine ; le faible poids idéologique de la religion et l’absence dans celle-ci de toute conception d’un législateur divin (que l’Occident, pour l’essentiel, doit au judaïsme), ne permit pas l’apparition de la notion de “loi naturelle” et de la conception hiérarchique et juridique qu’elle implique pour les sciences de la nature. La vision du monde chinoise paraît avoir été beaucoup plus globale qu’analytique, plus organiciste que logiciste.

Réactivités culturelles

8Mais c’est finalement par leur rapport étroit avec notre propre développement scientifico-technique et socio‑économique, que les études de Needham sur la civilisation chinoise sont d’une extrême importance. Influence directe de la Chine sur l’Occident, et singularité préservée ; stabilité de celle‑là, bouleversement de celui‑ci ; avance initiale et progrès lent à l’Est, retard puis brusque accélération à l’Ouest — une prodigieuse unité contradictoire se révèle. La confrontation de ces modes d’évolution, spécifiques mais liés, autorise un véritable étalonnage de nos théories du développement social, obligeant toute explication d’un aspect particulier d’une certaine culture à rendre compte de son homologue (ou de son absence) dans une autre. En ce sens Needham a intitulé l’un de ses recueils d’articles « Le grand titrage », par référence à cette opération de l’analyse chimique où l’on dose la présence de tel ou tel composé par la quantité de tel autre réactif nécessaire pour transformer complètement le premier en un troisième. Cette vision dynamique d’une prise de connaissance des réalités sociales par l’étude de la réactivité réciproque de diverses cultures est d’une portée méthodologique majeure.
C’est là que l’œuvre de Needham acquiert sa pleine dimension. Car en ces temps de mutation, comment ne pas voir tout ce que comporte de leçons l’histoire de grandeur puis de stagnation de la civilisation et de la pensée chinoises, et son relais par l’Europe occidentale ? Non qu’il suffise ici d’un simple renversement métaphorique et d’imaginer un Occident décadent repassant le flambeau à un Orient réjuvéné. La Chine n’a pas fourni le modèle du socialisme dont rêvaient certains, ni n’offrira le renouveau du capitalisme qu’espèrent d’autres. C’est précisément la complexité des interactions de diverses sociétés, la nature à la fois essentielle et indirecte de leurs influences réciproques, la subtilité des médiations, que nous devons apprendre au travers du travail de Needham. La rupture avec toute vision mécaniste du développement historique, le rejet d’une conception unilatérale des liens entre le développement des forces productives et le changement des rapports de production, Needham nous en offre une mise en pratique concrète. En dégageant notre perspective spatiale, élargissant notre aire de civilisation jusqu’au Pacifique, cette œuvre élargit aussi notre horizon temporel. Écrite au passé, elle nous parle de l’avenir. Si l’histoire de la science et de ses multiples articulations sociales a été si complexe et diverse, comment oser penser qu’elle est désormais close ? S’il a existé ailleurs et en d’autres temps que notre science, un autre type de savoir, “scientifique” lui aussi, mais ayant sa dynamique et son efficacité propres, n’est‑il pas clair qu’à l’avenir une autre science, dans et pour une autre société, est envisageable ? Qu’elle soit nécessaire, rien n’est plus évident, qu’elle soit possible, Needham aide à nous en convaincre.

Notes de bas de page numériques

1   L’un des objets‑clés de l’astrophysique moderne, la nébuleuse du Crabe, dont l’observation a considérablement enrichi nos connaissances (rayonnement synchrotron, pulsars, etc.), n’a livré ses secrets que par identification avec une explosion stellaire (supernova), que les astronomes chinois du XIe siècle ont repérée avec précision.

Bibliographie

Bibliographie de Joseph Needham (en français)

— Recueil d’articles :
La science chinoise et l’occident, Seuil, 1973
La tradition scientifique chinoise, Hermann, 1974
Dialogue des civilisations Chine-Occident, La Découverte, 1996

— Abrégé du “grand œuvre” :
Colin Ronan ed., Science et civilisation en Chine, Picquier, 1995

— Essai biographique :
Didier Gazagnadou, Joseph Needham, taoïste d’honneur, Le Félin, 1991

Pour citer cet article

Jean-Marc Lévy-Leblond, « Le grand titrage », paru dans Alliage, n°41-42 - Décembre 1999, Hommage à Joseph Needham (1900-1995), Le grand titrage, mis en ligne le 05 septembre 2012, URL : http://revel.unice.fr/alliage/index.html?id=3936.


Auteurs

Jean-Marc Lévy-Leblond

Physicien, épistémologue, professeur à l’université de Nice-Sophia-Antipolis.