Jacques Mandelbrojt


né en 1929, peintre et physicien théoricien. Premières peintures à l’huile en 1943. Depuis 1954 il a eu une trentaine d’expositions individuelles et  participé à  une vingtaine d’expositions de groupe tant en France que sur le plan international. Sa double expérience de peintre et de physicien théoricien l’a amené à publier, outre des articles de physique théorique, de nombreux articles sur la comparaison de la création-découverte artistique et scientifique, ainsi que Les cheveux de la réalité aux éditions Alliage.
Sa peinture où le dynamisme, donc le temps sont essentiels l’ont amené à collaborer avec des musiciens, notamment dans le leporello Un bel éclair qui durerait.qui vient de paraître. www.derrierelavitre.com, www.mandelbrojt.com

Articles de l'auteur


Alliage | n°61 - Décembre 2007

La pensée gestuelle dans la science comme dans l’art

“Selon l’artiste et poète chinois du xie siècle Su Tung-P’o : « Avant de peindre un bambou il faut que le bambou pousse en votre for intérieur. C’est alors que les yeux concentrés, le pinceau à la main, la vision du bambou surgit devant vous. Cette vision saisissez-la aussitôt car elle peut disparaître aussi rapidement que le lièvre à l’approche du chasseur. »   De même Matisse écrit : « C’est en rentrant dans l’objet qu’on rentre dans sa propre peau. J’avais à faire cette perruche avec du papier de couleur. Eh bien ! Je suis devenu perruche. Et je me suis retrou...”

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Alliage | n°70 - Juillet 2012

Le dialogue de l’imagination et de la raison, dans la création-découverte artistique et scientifique

“Je commencerai par deux citations, l’une du peintre Eugène Delacroix, l’autre du physiologiste  Jacques Monod. « Devant la nature elle-même, c’est notre imagination qui fait le tableau, écrit Delacroix,1 nous ne voyons ni les brins d’herbe dans un paysage, ni les accidents de la peau dans un joli visage. Notre œil dans l’heureuse impuissance d’apercevoir ces infimes détails, ne fait parvenir à notre esprit que ce qu’il faut qu’il perçoive ; ce dernier fait encore à notre insu un travail particulier, il ne tient pas compte de tout ce que l’œil lui présente ; il rattache à d’autres impressions antérieures celles qu’il éprouve et ...”

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